Final Fantasy VII

Si on devait retenir… un lieu

Le Secteur 6 

Sector 6S’il existe un lieu parfait pour symboliser Final Fantasy VII, à mon sens, c’est par excellence le secteur 6. C’est d’abord l’ambiance des taudis, sous la plaque de Midgar, où co-existent la misère mais aussi des plaisirs simples. Comme celui d’Aerith et son improbable parquet de fleurs au beau milieu d’une église. Découvrir le secteur est pour moi l’un des moments qui m’a le plus marqué dans un jeu vidéo. Je me souviens avoir traversé le début de Final Fantasy VII d’une traite à l’époque, de l’introduction jusqu’à Kalm, non-stop, et le secteur 6 n’y est pas étranger car c’est tout de suite ce qui me vient en tête lorsque l’on évoque le jeu. Plus spécifiquement, mon endroit préféré reste le Wall Market, notamment avec la fameuse quête où il faut se déguiser pour s’introduire chez le loufoque Don Corneo afin de sauver notre chère Tifa. Un lieu culte qui nous réserve des instants uniques, lui aussi repris avec sympathie dans Crisis Core !

Elekami


Le Mont Nibel

Mont NibelDe la même manière que l’OST, il reste difficile de retenir un lieu en particulier du jeu tant il y en a de marquants pour moult et moult raisons. Pour les bonnes comme le Wall Market où la phase de travestissement de Cloud est juste impayable tout comme les mauvaises tel le Temple des Anciens où j’ai vécu – en particulier la première fois même si j’ai buté également sur ce passage sur d’autres parties – un véritable cauchemar en l’entité de la Porte des Démons, un boss qui m’en a fait voir de toutes les couleurs. Histoire de concilier un peu les deux côtés de la balance, je citerai volontiers le Mont Nibel, qui se révèle aussi agréable que putassier. Autant, on fait son tout fier au premier passage avec un Cloud au niveau aussi famélique qu’inutile, le bombage de torse venant du fait qu’on se retrouve avec un Sephiroth surpuissant dans notre équipe, quant bien même le joueur n’a pas la chance de le contrôler en combat. En tout cas, avec un tel allié, la première visite du Mont Nibel s’avère être une véritable petite ballade de santé. Ce qui est très loin d’être le cas la seconde fois où l’on y repasse avec notre fine équipe. Entre une hausse de niveau significative entre les monstres du donjon précédent en général et la présence de quelques ennemis on ne peut plus belliqueux par rapport à la moyenne basique du lieu, la traversée de la montagne est loin d’être aussi aisée qu’on ne pourrait se l’imaginer en premier lieu. Sans compter un boss sur lequel tous les fans du charisme de ce cher Vincent Valentine, théoriquement fraîchement acquis, se seront péter les dents en constatant que déclencher la limite de celui-ci a pour seul effet de régénérer l’adversaire. Un lieu à la difficulté assez déséquilibrée tant la suite des événements fait redescendre le niveau d’un cran. De belles sueurs froides dans ce lieu tout aussi glacial et inhospitalier, faisant penser un peu à l’habitat d’une wyverne dont on ne s’étonnerait même pas de l’existence si cela avait été le cas. A la place, nous avons le droit à un réacteur qui a longtemps abrité JENOVA… Ce qui en soit n’est pas forcément beaucoup mieux.

Margoth


Le Gold Saucer

Gold SaucerDes jeux dans le jeu. Quand j’ai relancé par curiosité mes sauvegardes « de fin » qui trainaient sur une carte mémoire, toutes pointaient vers un seul endroit : le Gold Saucer, lieu d’amusement absolument génial de Final Fantasy VII. Il est difficile de me souvenir combien d’heures j’ai pu passer dans cette parc d’attractions à faire des courses de chocobos, des montagnes russes, de la moto… On retrouve pas mal de reprises de séquences liés au scénario, mais avec un côté arcade derrière. Malin. A ma connaissance (et je ne suis pas le seul à penser cela), aucun autre épisode de la série, voir aucun autre RPG n’aura jamais proposé autant de contenu niveau mini-jeux, du moins réunis au même endroit. Et encore, ils étaient très aboutis pour des « minis », et offraient pas mal de surprises et d’objets pratiques pour progresser dans la suite de l’aventure… Bref, il incarne cette petite pause méritée après des heures d’aventure, avec une musique tellement entrainante qu’elle pousse toujours à revenir claquer quelques gils… Et parfois relancer le jeu.

Mizakido


Le Gold Saucer

Gold SaucerEvidemment. Un RPG a-t-il depuis réussi à offrir une zone de jeux aussi riche ? Ce parc d’attractions immense proposait, de nombreux jeux dans le jeux, tous particulièrement intéressants. Jeu de basket, Tamagotchi, simulation de lutte, course de moto, phase de sous-marin, course de chocobos, et j’en passe, le Gold Saucer est une prouesse : Squaresoft a su développer de nombreuses phases de gameplay radicalement différentes de celles d’un RPG classique. Etait-ce une époque où les studios pouvaient encore se le permettre ? Sûrement. En tout cas, combien d’heures de jeu ont été perdues à enchainer les mini-jeux, pour le fun, au détriment de l’histoire. Il déparaille énormément avec le reste du monde, lui plutôt anxyogène. Gold Saucer est la bouffée d’air frais de Final Fantasy VII. Et puis, c’est sans compter sur les secrets qui entourent la première venue dans le parc : quel(le) camarade de jeu choisir ? Les nombreux lots à remporter, indispensables pour finir le titre à 100%. Encore des points qui démontrent le jusqu’au boutisme des développeurs et à quel point FFVII est riche dans ses à-côtés.

Vidok