Final Fantasy VII

Si on devait retenir… un moment

L’incident de Nibelheim

Nibelheim

Il y a bien des moments qui m’ont scotché à mon écran à travers Final Fantasy VII : la découverte du Canyon Cosmo, l’ascension de la Tour Shinra, l’attaque des Armes… difficile d’établir un classement ou autre, mais s’il y a bien une scène que je place au-dessus des autres dans mon esprit, il s’agit de l’incident de Nibelheim. Au final, une scène du passé. Mais un moment clé, à la fois pour Cloud et pour Séphiroth. Un moment charnière aussi dans le rôle que jouera Tifa, mais aussi à la mémoire de Zack, qui est un peu le « héros caché » de l’histoire. Une scène mythique en bref que je connais maintenant par coeur, que ça soit par le biais du jeu original mais aussi par celui de Crisis Core, qui en plus nous fait connaitre, en détails, la passionnante suite.

Elekami


La chute dans la rivière de la vie

LifestreamAvant d’avoir un problème de carte mémoire qui m’a fait perdre pas mal de données importantes, j’ai longtemps gardé deux sauvegardes de FFVII de deux passages que j’aimais particulièrement refaire de temps à autre sans pour autant recommencer ou reprendre une partie. Le souvenir de Cloud et Tifa à Kalm juste après être sorti de Midgar mais surtout la chute de ces deux derniers dans la Rivière de la Vie à Mideel pendant le second disque. Avec une nette préférence pour ce second passage où la lumière est faite sur la véracité de ce souvenir. Je me souviens de la première fois que je l’ai fait. Ma réaction a été tel un coup de pied à l’estomac bien placé. Des lumières ahurissantes sur le scénario qui éclairent moult petites phases et détails que l’on a pu rencontrer précédemment. Honnêtement, à ce moment-là, j’ai été époustouflée par la profondeur en terme d’écriture, d’efforts quant au fait d’intégrer un grosse dimension psychologique et de mise en scène. Car il faut bien se le dire, à cette époque, autant d’efforts sur ces points précis n’avaient jamais été forcément déployés dans le média vidéo-ludique. Alors, même si aujourd’hui, l’évolution du média est tel que ce genre de scène semble un brin maladroit – la localisation foireuse n’y étant pas totalement étrangère – je regarde toujours cette séquence en étant parcourue d’un doux frisson. Plus par surprise et étonnement des révélations qui s’en dégagent bien entendu mais par un agréable sensation d’avoir été privilégiée d’avoir connu cet élément de (r)évolution(?) du jeu vidéo dans son contexte. Ce qui est bien plus percutant qu’un jeune joueur qui la découvrirai aujourd’hui, il faut le reconnaître.

Margoth


L’Honey Bee Inn

Honey bee InnC’est en arrivant à cette partie que je me suis rendu compte de plusieurs choses. Premièrement, je n’ai pas refait Final Fantasy VII depuis presque 15 années, donc mes souvenirs du jeu sont vraiment très flous. Deuxièmement, les parties dont je me souviens vraiment sont soit pas spécialement pertinentes (des lieux, des séquences de quelques secondes), soit associées à une purge totale – s’agissant de mon premier RPG, j’ai extrêmement souffert, comme le Temple des Anciens ou la partie perdue dans la neige après le snowboard. Mais allez, j’ai quand même un moment que je retiens particulièrement pour son côté décalé et la mission qui l’entoure : l’Honey Bee Inn, où pour sauver Tifa, nous devons nous infiltrer dans la maison (de débauche) de Don Cornéo, avec un Cloud… travesti pour l’occasion ! Toute la préparation pour la rencontre avec le Don n’a au final pas tant d’importance que ça pour l’avancée du scénario, mais demeure vraiment marrante et quelque peu… Inédite pour l’époque. Surtout quand au final, après maintes essais et la consultation d’une soluce, c’est Cloud qui est choisit devant Tifa et Aerith. Ah ah ah.

Mizakido


La mort d’Aerith

Aerith DeathPeut-être cela donne une impression d’insistance, mais encore une fois, la scène choc à la fin du premier CD tient dans mon cœur une place toute particulière. Amenant la tristesse suite à la perte d’un être cher, un personnage auquel un gamin d’une dizaine d’années s’était immédiatement attaché, et retiré avec une violence inouïe. Le joueur est impuissant devant le spectacle. Mis à part de très rares cas, le jeu vidéo n’avait pas encore offert de tel spectacle, fait un tel pari aussi. Il n’était pas garanti que les joueurs apprécient ce genre de mauvaise surprise. Au-delà de la scène, la mort d’Aerith est un acte qui pèse énormément dans les événements qui surviendront plus tard dans le jeu. Sans elle, Advent Children n’aurait pas non plus la même saveur. La mort d’Aerith était bel et bien indispensable à l’univers Final Fantasy VII tel que nous le connaissons.

Vidok