L’Indépendant #3

L’INDÉPENDANT #3 – SOMMAIRE | DOMINIQUE PAMPLEMOUSSE | I AM A BRAVE KNIGHT | CHILD OF LIGHT | DUNGEON OF THE ENDLESS

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Important événement annuel et mondial, la Global Game Jam version 2014 a été l’occasion, une fois de plus et comme dans beaucoup d’autres défis du même gabarit, de découvrir de belles petites perles issues du mélange malicieux de l’imagination débordante de développeurs, du court temps alloué et enfin du thème imposé. Pour cette édition qui s’est déroulée fin janvier, celui-ci était « Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes. ». Vaste programme. Et notre regard se portera sur un certain I am a brave knight.

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A quoi ça ressemble ?

I am a brave knight se présente, disons très vulgairement, comme un jeu flash, avec de somptueux dessins en 2D, tous de crayons et peintures. L’animation est rudimentaire, et les personnages ne sont pas sans rappeler le génial Thomas Was Alone, avec les couleurs et tout, mais avec des perruques et une forme bien définie. Raconter le scénario d’un jeu qui ne dure que 5 minutes serait bien peu mal habile, nous nous contenterons de dire qu’il s’inscrit dans le genre des « tranches de vie », un type si cher aux œuvres de nombreux arts visuels et littéraires. Le tout est mis en oreille avec une superbe composition musicale, dont nous en aborderons l’apport dans la troisième partie.

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Comment ça se joue ?

I am a brave knight se joue de la manière la plus simple qui soit : à la Typing of the Dead. Pas de façon stressante et punitive non, mais à la cool. Sur chaque scènette un certain nombre de lettres apparaissent, et il suffira de les taper pour valider l’écran. Pas de retraits de points ou autre chose, la seule chose qui pourra nous disqualifier sera un compteur temps très permissif. On s’en doute, l’intérêt de ce jeu très éphémère ne réside pas dans sa forme ludique la plus pure, mais bien dans son plus humble fond.

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Pourquoi on en parle ?

Qu’attendre alors des deux à trois minutes que nous réservent I am a brave knight? Et bien finalement pas grand chose, si ce n’est un jeu étonnement poignant. Sans doute en partie grâce à sa mélancolique musique, mais aussi par ces moments de vie touchants, largement portés par ces mignons écrans, mais aussi par ce que nous tapons sur notre clavier et ce qui est reporté, comme une sorte de métaphore, sous chaque lettre. Et il n’y a finalement rien à dire de plus. Ah si! Quelques références, dont une à un film fantastique et mythique des années 80. Tout un joli concentré de bonnes idées narratives dans un titre qui ne connaitra ni de suite, ni une grande gloire. Mais qu’importe! Ce petit titre plein d’émotions est à piquer ici.

Mizakido

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[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=7GGezuuqiDc[/youtube]

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