L’Indépendant #3

L’INDÉPENDANT #3 – SOMMAIRE | DOMINIQUE PAMPLEMOUSSE | I AM A BRAVE KNIGHT | CHILD OF LIGHT | DUNGEON OF THE ENDLESS

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Toujours et encore du point’n’click! Difficile de nier qu’aujourd’hui que le genre, autrefois boudé, est à nouveau devant de la scène avec bon nombre de créations intéressantes, surtout avec le grand retour des plus grands comme Tim Schafer, Ron Gilbert ou le studio Revolution Software. Mais ce n’est pas d’eux dont nous allons parler ici, mais d’une création bien plus humble, mais tout aussi intéressante. Diantre! Voilà Dominique!

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A quoi ça ressemble ?

Dominique Pamplemousse in « It’s All Over Once The Fat Lady Sings! » de son nom complet, se présente de manière la plus classique, avec des écrans fixes en veux-tu en voilà, un personnage au milieu de l’écran et une bête barre en bas de l’écran permettant d’accéder à ses notes et à se balader. On dirige donc Dominique, détective de sa profession et les poches vides son actuel problème. Si bien que quand une affaire lui tombe dessus, notre Sherlock Holmes en herbe ne se pose pas de questions : la patronne d’une énorme maison de disque est à la recherche d’un chanteur dont elle s’occupe, et qui a mystérieusement disparu. Mais nous nous égarons trop sur l’histoire pour trop en oublier ce qui se présente à nos yeux, à savoir une patte graphique indéniablement étrange, mais plutôt rigolote, avec un noir et blanc perpétuel, ces personnages en pâte à modeler et aux yeux globuleux et ses décors en carton-pâte. Et puis la musique est plutôt sympa aussi, mais nous y reviendrons plus bas (TEASING DE FOU).

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Comment ça se joue ?

Pas de surprises ici. Des objets à cliquer, des lieux à vérifier et des personnes à qui causer et surtout poser des questions. Cela tombe bien, c’est un peu notre job, détective que nous sommes. Petit jeu de son état, nous prendrons rapidement connaissance des quelques environnements et personnages avec qui nous allons devoir nous dépêtrer pour mener cette enquête à bien. Il n’y a rien à dire de plus sur ce point là, c’est du vu et revu, mais c’est exécuté ici sans fausse notes. Beaucoup se seraient craqués sur ce point là… Ou pas.

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Pourquoi on en parle ?

L’intérêt de Dominique Pamplemousse est palpable ou plutôt écoutable dès les premières minutes de jeu. En effet, c’est durant ces premiers instants que l’on découvre que le titre est un point’n’click… Musical. Quasiment chaque ligne de dialogue est chantée avec une justesse volontairement perfectible, avec les rimes (anglaises) qui vont bien. Le petit « tour de force » du développeur est d’être arrivé à synchroniser la musique et les paroles sans coupure notoire. Au final, l’addition des graphismes étranges et grotesques, d’un humour plutôt décapant et recherché, du scénario abracadabrantesque et surtout de cette comédie musicale permanente, donne au titre un cachet absurde et comique, étonnement attachant. Le jeu n’est certes pas très long, puisqu’il faudra moins d’une heure et demi pour le boucler, mais il n’est pas bien cher (environ 4 euros via l’Humble Widget du site officiel), et réserve une bonne petite tranche de rires monochromes, en plus d’être un joli petit hommage à The Neverhood.

Mizakido

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