L’Indépendant #7

>>> SOMMAIRE | NEVER ALONE | EVOLAND | DLC QUEST | KICK & FENNICK

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L’arrivée et la concrétisation des DLCs pour les jeux console. Voilà qui fait beaucoup parler et surtout beaucoup râler. Pourtant, cette politique ne disparaît pas pour autant, elle aurait même tendance à prendre de plus en plus d’ampleur, en témoigne les Season Pass ou autres nouvelles éditions de jeux déjà sortis estampillés GOTY et autres appellations du même genre qui incluent le jeu basique en plus de tous ses contenus additionnels. Et on ne va pas se leurrer, les râleurs ont beau montrer haut et fort leur mécontentement à qui veut l’entendre, si ce principe continue, c’est que ça doit bien marcher et trouver assez d’acheteurs pour justifier que l’aspect se développe. L’évolution hein… Mais comme toute bonne évolution qui se respecte, ça déchaîne les foules et amène son lot de satires aux formes diverses et variées, du simple pique entre deux phrases à la mini BD. Going Loud Studios a même poussé le bouchon en proposant un petit jeu complet vendu à un prix aussi dérisoire que son sujet principal, sobrement nommé DLC Quest.

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A quoi ça ressemble ?

Petit prix, petite esthétique. Bref, DLC Quest ne s’embarrasse pas de sophistication et se présente avec une simple robe au parfum d’adoucissant 8 Bits. Du pixel, du pixel et du pixel, voilà le programme qui nous attend avec des personnages carrés au possible et des décors montrés sous des jours extrêmement simplistes avec un enrobage aux couleurs les plus rudimentaires sans forcément jouer sur de grandes palettes bourrées de nuances. Si le DLC Quest basique se présente herbagé avec un peu de caverne, l’autre épisode nommé Live Freemium Or Die faisant office de « DLC » gracieusement offert sur PC et de Stand-Alone vendu séparément sur le Xbox Live Arcade essaie de faire preuve d’un peu plus de diversité dans ses paysages comme une partie entièrement dans l’ombre ou un tronçon enneigé. Plus de variété qui reste toujours aussi modeste techniquement dans son exhibition.

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Comment ça se joue ?

Si l’on se doute que les versions XBLA se targuent le privilège de la manette, on doit toutefois se contenter du simple clavier sur PC. Pas si dérangeant puisque les contrôles sont tout aussi rudimentaires que les graphismes : déplacements droite et gauche, une touche de saut et une dernière pour utiliser une arme (allez, une autre pour la pause accessoirement). Le tout pour servir de la plate-forme la plus classique qui soit. Bref, ça ne chie pas loin non plus. Notons que sur le DLC Quest « classique », la part belle est faite à la bonne gestion des sauts et double sauts sans véritable piège ni même spécialement d’ennemis (et peut se révéler assez pointilleux lorsqu’on veut récupérer tous les bonus). La particularité et l’attrait du jeu est de nous faire commencer avec la seule possibilité d’aller à droite sans qu’on ne puisse rien faire d’autres et d’acheter avec toutes les pièces que l’on ramasse sur notre chemin toute sorte d’améliorations, aussi bien vitales (le saut simple ou double, une épée ou encore un flingue) que totalement grotesques (l’intégration de zombies, un couvre-chef ne servant à rien, etc) dans le simple but de libérer la princesse enlevée par le « Bad Guy » – oui, il n’a pas de nom et serait une sorte de Jafar improbable doté d’un regard gentiment méchant de perversité. Dans l’autre partie, le scénario est bien moins explicite, plutôt confus même. Le principe reste le même à la différence que l’on a affaire à plus de pièges nous permettant de mourir (ce qui était impossible dans le jeu basique), autant sur la plate-forme que les ennemis ainsi qu’un double saut abandonné au profit de pouvoir sauter sur les parois des murs, malheureusement beaucoup plus capricieux que le double saut originel. Et bien entendu, les DLCs à acheter changent ainsi que les situations les justifiant, poussant le bouchon encore plus loin (changement de nom, pack de PNJs…).

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Pourquoi on en parle ?

Vu le tout petit prix proposé, il ne fallait pas s’attendre à des graphismes over the top et gameplay alambiqué. Et franchement, ce sont des composantes absentes qui ne gâchent en rien le plaisir. Plutôt court et se finissant en à peine une heure, DLC Quest amusera beaucoup en mettant en lumière des points amusants, parfois grotesques et souvent pertinents dans l’exagération. Même si ça reste simpliste, on se prend au jeu en moins de deux et le sourire ne déloge pas jusqu’aux crédits de fin. Malheureusement, avec son DLC Live Freemium Or Die, on ne pourra pas faire le même constat. Plus long que sa monture originelle, il s’avère plus lassant, à cause de certaines décisions discutables (l’abandon du double saut au profit d’un wall jump franchement capricieux et imprécis ou cette horrible idée d’un DLC filtrant l’écran en sépia dans des contrées enneigées, rendant la visibilité fort compliquée). Mais surtout de par un cruel manque de renouvellement et de nouveaux axes d’humour moins inspirés qui se perdent totalement par rapport à son concept de base. Bref, peu d’intérêt… A moins que toute la satire se base sur son existence-même mais même comme ça, on sent ce Live Freemium Or Die comme la goutte de trop à une monture originelle qui se suffisait à elle-même malgré sa très faible durée de vie.

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Margoth

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