L’Indépendant #8

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A quoi ça ressemble ?

Imaginé par le studio brésilien Swordtales, Toren nous plonge dans un monde fantastique, et plus précisément au sein d’une immense et mystérieuse tour qui semble contenir et supporter tout les maux du monde. Prisonnière au cœur de celle-ci, la fille de la lune, personnage que nous contrôlons, aura la périlleuse mission (et donc la nôtre) de battre un puissant dragon, ce dernier semant le mal un peu partout et empêche le monde des humains de tourner normalement. Grossièrement. On est surtout directement accueilli par un univers onirique, hors du temps, habillé par une direction artistique qui fait vraiment plaisir aux yeux, avec une superbe palette de couleurs, des décors étranges mais intrigants, et un constant renouvellement d’idées et trouvailles graphiques. On sent l’influence des jeux de la Team ICO, mais Toren possède bien sa propre identité. Dommage cependant qu’il y aient quelques couacs, comme nous le verrons en troisième partie.

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Comment ça se joue ?

Cela devient une sorte d’habitude dans ce paragraphe : mais Toren ne sera pas révolutionnaire pour son gameplay. Il s’agit principalement d’un jeu de plates-formes, le but premier étant de grimper tout en haut de cette grande tour qui a subi les dégâts du temps, ce qui a créé de nombreux pièges et autres précipices indélicats. On aura aussi le droit à quelques combats, notre héroïne s’équipant très rapidement d’une très utile épée, et d’énigmes pas vraiment cérébrales, mais globalement, le jeu s’attarde davantage sur l’exploration et une certaine idée de la contemplation… N’en déplaise à certains, et on pourra facilement comprendre, d’autant plus que le jeu n’est pas spécialement long, reste finalement en enchaînement linéaire de couloirs, et pourra être bouclé en une petite après midi, sans trop pousser.

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Pourquoi on en parle ?

Ce qui ressort après avoir terminé Toren est assurément sa sublime direction artistique, vraiment agréable au regard et très intrigante à survoler. On notera aussi une très bonne bande son, qui participe, avec la patte graphique qui a définitivement du mordant, à une ambiance vraiment poétique bien qu’un tantinet trop mystérieuse. L’histoire, à défaut d’être exceptionnelle, s’avère sympa et plutôt agréable à suivre, bien que courte pour pouvoir commencer à s’impliquer. La quête de notre héroïne sera tout de même émouvante, parsemée d’embûches et de plongées dans des rêves. Le principal problème de Toren réside dans sa technique, qui s’avère, du moins sur PC (le jeu étant également disponible sur Playstation 4), plutôt inégale : baisses aléatoires de framerate, bugs de collision, vieux bouts de textures qui traînent… C’est vraiment dommage, surtout quand le principal intérêt du jeu réside dans sa patte graphique. Mais au final, Toren est un titre assez gentillet, plein de bonnes intentions, avec un univers suffisamment original pour s’y plonger le temps de quelques heures._

Mizakido

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