L’Indépendant #8

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Les jeux d’exploration, de contemplation et qui ammènent parfois de forts éléments de narration ou de réflexion ont une certaine cote auprès des développeurs indépendants. On citera, parmi tant d’autres, quelques titres populaires comme Proteus, Dear Esther, The Vanishing of Ethan Carter, FRACT OSC, ou encore NaissanceE, sorti depuis déjà une petite année sur de nombreux plateformes de téléchargement PC, et dont nous allons causer, ici, là, maintenant.

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A quoi ça ressemble ?

Développé par le studio français Limasse Five, NaissanceE nous met dans la peau de Lucy, qui se trouve être poursuivie par une mystérieuse entité sans raison apparente, pour finalement tomber dans un trou qui l’entraînera non pas vers une mort violente, mais dans un étrange monde, très froid et absolument énorme. Ceci se ressent dès les premiers pas dans cet univers : structures immenses, aucune trace de vie ou même de verdure, murs totalement lisses et aux couleurs déprimantes, avec bonnes plongées dans l’obscurité… Pourtant, on est littéralement poussé par la curiosité à visiter ce monde pour découvrir le pourquoi du comment, et surtout apprécier son ambiance envoûtante et son architecture démesurée… Qui est parfois quelque peu oppressante, il faut bien l’avouer. Tu les sens tes fractales ?

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Comment ça se joue ?

Le gameplay et l’appréciation de NaissanceE passe essentiellement par la découverte de cet imposant univers, qui se traduit par de nombreuses phases de plateforming, de courses effrénées avec une petite gestion de la respiration qui va avec, et surtout de questionnements quant au chemin à prendre pour aller du point A au point B sans s’écraser sur le sol 250 mètres plus bas… Encore faudra-t-il trouver le point B, le jeu ne s’embêtant pas à donner d’indices sur la prochaine destination. Il s’amusera cependant à balancer de temps en temps des puzzles à base de lumières, boutons et autres joyeuses idées. De quoi se prendre la tête avec ardeur donc.

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Pourquoi on en parle ?

NaissanceE est un titre vraiment unique dans son ambiance visuelle et sonore, de par son architecture très géométrique, délirante et agréablement mise en lumière, et pour appuyer cela, une excellente bande-son, très lente et spatiale. Rien de tel pour nous plonger dans ce mystérieux univers à explorer, remplis de pièges et d’énigmes, où le moindre faux pas nous précipita vers des limbes… Qui seront peut être explorées plus tard. Un jeu au final plutôt long, et relativement difficile vu l’absence totale d’objectifs ou d’une grosse flèche indiquant un tant soit peu vers quelle direction se rendre. On alternera dans un rythme plutôt lent et contemplatif de nombreux niveaux composés de couleurs sinueux et à plusieurs niveaux, qui enverront le pauvre joueur dans d’immenses espaces, à admirer, presque inlassablement, et toujours se poser des questions sur la vie, l’univers et le reste._

Mizakido

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