L’Indépendant #6

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Murasaki Baby Screenshot 01

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Murasaki Baby Screenshot 02

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Murasaki Baby Screenshot 03

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Dans la série « petits studios soutenus par la branche indéïsante de Sony », je vous présente Ovosonico. Il y aura peu à dire de l’équipe en fait, Murasaki Baby étant leur tout premier jeu. Ah si, Massimo Guarini a travaillé chez Grasshopper et a même dirigé Shadows of the Damned avant de fonder le studio. Ceci commence peut-être à expliquer cela.

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A quoi ça ressemble ?

La proximité de la direction artistique de Murasaki Baby avec l’approche visuelle de Tim Burton dans ses films aura beaucoup été soulignée. C’est vrai que la juxtaposition d’un univers bizarre et morbide et d’une galerie de personnages fantasques mais attachants évoque immédiatement le rapprochement. La comparaison est toutefois un peu simpliste. L’approche d’Ovosonico est en effet plus en phase avec un esprit contemporain avec son chara-design dont les tronches improbables évoque les faces de trolls devenues si courantes sur internet. On peut aussi y discerner un fond un peu plus perturbant et inquiétant dans les décors, même si le ton de l’ensemble reste bon enfant. La musique n’est d’ailleurs pas en reste avec une excellente partition de Gianni Ricciardi, souvent discrète mais tour à tour émouvante et inquiétante aux bons moments. A noter également l’apport d’Akira Yamaoka qui a composé la chanson du générique de fin.

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Comment ça se joue ?

Murasaki Baby repose pleinement sur le tactile dans son gameplay, pour le meilleur et pour le pire. Il n’y avait sans doute pas de moyen plus approprié pour suggérer le postulat de base du jeu : le fait que le joueur doive guider une petite fille en la prenant par la main par écran tactile interposé. De la même manière, les capacités spéciales débloquées dans chaque niveau en faisant éclater des ballons colorées reposent sur le changement du décor : y avoir accès d’un glissement de doigt sur le touchpad arrière semble logique. Dans les faits, l’imprécision légendaire du gameplay tactile fait encore des siennes, surtout quand il est en plus question de coordonner l’action de deux doigts qui masquent une grande partie de ce qui se passe à l’écran. Un facteur qui rend inutilement compliquées certaines énigmes. Mais en dehors de ces rares moments, les énigmes s’avèrent malignes à défaut d’être bien complexes, le jeu ayant en plus le bon goût de diversifier les situations en associant à chaque niveau une nouvelle collection de décors à débloquer et avec lesquels expérimenter.

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Pourquoi on en parle ?

Murasaki Baby repose pleinement sur le tactile dans son gameplay, pour le meilleur et pour le pire. Il n’y avait sans doute pas de moyen plus approprié pour suggérer le postulat de base du jeu : le fait que le joueur doive guider une petite fille en la prenant par la main par écran tactile interposé. De la même manière, les capacités spéciales débloquées dans chaque niveau en faisant éclater des ballons colorées reposent sur le changement du décor : y avoir accès d’un glissement de doigt sur le touchpad arrière semble logique. Dans les faits, l’imprécision légendaire du gameplay tactile fait encore des siennes, surtout quand il est en plus question de coordonner l’action de deux doigts qui masquent une grande partie de ce qui se passe à l’écran. Un facteur qui rend inutilement compliquées certaines énigmes. Mais en dehors de ces rares moments, les énigmes s’avèrent malignes à défaut d’être bien complexes, le jeu ayant en plus le bon goût de diversifier les situations en associant à chaque niveau une nouvelle collection de décors à débloquer et avec lesquels expérimenter.

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Hyades

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