L’Indépendant #2

L’INDÉPENDANT #2 – SOMMAIRE | STEALTH INC. | MIRRORMOON EP | THOMAS WAS ALONE | RED JOHNSON’S CHRONICLES 2SANG FROID

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Stealth Inc. Screen 1

Stealth Inc. Screen 2

Stealth Inc. Screen 3

Stealth Inc. Screen 4

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0JyQJARvlR0[/youtube]

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Curve Studios semble s’être fait une spécialité ces derniers temps du portage de jeux indépendants du PC vers les plates-formes de Sony, comme en témoignent les sorties de Proteus, Lone Survivor ou Thomas Was Alone sur PlayStation 3 et Vita. En marge de ces activités avisées d’édition, le studio développe également des titres originaux, à l’image de ce Stealth Inc..

A quoi ça ressemble ?

A toute cette bonne vieille époque de la Super NES qui se rappelle au joueur nostalgique. On retrouve ainsi dans Stealth Inc. une certaine rondeur dans la 2D : le pixel reste apparent dans les décors, mais le tout est d’une finesse des plus agréables à l’œil… même si ce qui se passe à l’écran n’est pas forcément destiné à tous les publics. Reprenant le « postulat Portal« , Stealth Inc. impose aux clones maniés par le joueur d’enchainer les salles de test dans un complexe de recherche qui met sérieusement à mal leur survie. A ce titre, les pièges mortels omniprésents, les messages moqueurs du centre de recherche affichés en arrière-fond et l’occasionnelle pile d’entrailles ou gerbe de sang sur les murs auraient pu instaurer une atmosphère pesante. Mais la mine réjouie qu’affichent certains blocs à l’approche d’un clone ou le design choupi des drones et des robots en charge de l’extermination apportent une touche  un peu plus légère à l’ensemble. Au final et entre ces deux extrêmes, Stealth Inc. offre une ambiance atypique et baignée par une bande-son punchy aux accents électroniques.

Comment ça se joue ?

A la croisée du jeu de plates-formes traditionnel, du jeu d’infiltration et du jeu de réflexion. Stealth Inc. se présente comme une succession de niveaux débordant de systèmes de sécurité, d’interrupteurs, de pièges mortels et de gardes mécanisés à la gâchette facile. Le clone à disposition du joueur étant à peu près aussi lourdement armé qu’un casque bleu en mission de maintien de la paix, il va donc falloir rester silencieux et exploiter les zones d’ombres des niveaux. Chaque série de niveaux proposant une nouvelle menace ayant ses propres capacités de détection et son propre comportement, il va falloir à la fois se creuser les méninges et mettre à profit ses réflexes pour trouver la méthode permettant d’arriver jusqu’au boss de fin de « monde » et passer outre. Et sans doute aussi sacrifier un ou deux (ou trente) clones dans une explosion sanguinolente pour parvenir à passer tel ou tel passage un poil délicat. Qui plus est, le jeu offre même un peu de rejouabilité en cachant avec une certaine perversité des objets à collectionner dans chaque niveau qui donnent droit à des niveaux bonus une fois rassemblés.

Pourquoi on en parle ?

Parce que c’est quand même pas mal addictif. On engloutit les niveaux comme des bonbons sans forcément s’en apercevoir… et ce malgré l’occasionnelle crise de nerfs qui pointe quand le jeu se veut un peu trop âpre dans ses exigences de doigté, de ruse et de de réactivité. Eh oui, parfois même le vieux briscard du jeu de plates-formes ne se montre pas à la hauteur. Toutefois, Stealth Inc. propose dans l’ensemble un niveau de challenge des plus honnêtes, ni trop facile ni trop ardu. Pour les quelques drogués qui en voudraient plus, il propose également un DLC hommage à Portal (on y utilise des téléporteurs portatifs bleus et orange, c’est dire), presque aussi vaste que le jeu d’origine. Beau geste, le DLC était gratuit la semaine de la sortie du jeu sur le PSN. Et le twist de fin du jeu vaut quand même son pesant de clones…

Hyades

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