L’Indépendant #5

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Connu pour son célèbre moteur de jeu et son outil de développement, Unity s’adonne depuis peu aux joies de l’édition via son label Unity Games, histoire de distribuer lui même les jeux fabriqués avec son propre moteur. Un des premiers, si ce n’est le premier titre à en être estampillé, est le très sympathique The Last Tinker : City of Colors. Cela tombe bien, on en parle ici !

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A quoi ça ressemble ?

The Last Tinker se déroule dans le mignon et très coloré monde de Couleurville, où malgré toute la joie visuelle, règle un climat de tension entre les habitants des différents quartiers où les couleurs bleus, rouges et vertes sont maîtresses. Il existe pourtant une banlieue de la ville où la palette n’est pas unicolorée, et c’est là que vit notre héros, Koru. Celui-ci, pensant vouloir bien faire et calmer les ardeurs de son peuple, libère un démon qui transforme Couleurville en un tas de ruines grises et tristes. Sa quête va le mener à retrouver tout les esprits du monde, chacun correspondant à une couleur mais aussi – très important – à un caractère émotionnel fort. L’histoire est mise en scène de manière excellente, avec tous ses décors chatoyants et son character-design qui mettrait bien à l’amende  certains Dreamworks et autres productions 3D qui pullulent au cinéma. L’ambiance est bon enfant, plutôt naïve sans aller dans la guimauve, et parfaitement bien accompagnée par l’entraînante et entêtante bande-son.

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Comment ça se joue ?

Vendu comme un titre s’inspirant fortement de jeux de plate-forme mythiques comme Banjo-Kazooie ou Jak and Daxter, The Last Tinker semble d’avantage se rapprocher du second jeu, avec un petit soupçon d’un certain Sly Cooper. En effet, si il m’est difficile de faire la comparaison avec un Jak and Daxter, n’ayant personnellement jamais touché à un seul épisode de la série de Naughty Dog, on ne retrouve pas ici la non-linéarité des niveaux, ce fort attrait pour la collection ou toute cette articulation autour d’un HUB, éléments qui caractérisent tellement bien le superbe jeu de Rare. Nous avons à faire ici à un jeu de plates-formes plutôt classique, avec ses mondes particulièrement linéaires, son lot d’ennemis à défoncer et quelques objets cachés à trouver ici et là. Les combats et l’exploration s’articulent autour des capacités innées de Koru mais aussi celles fournies par les esprits colorés, quitte à influencer le comportement des monstres adversaires. On retrouvera, dans le même sens, un certain nombre d’énigmes où il faudra utiliser chaque capacité à bon escient.

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Pourquoi on en parle ?

 Si dans l’ensemble, The  Last Tinker est un jeu au gameplay assez classique, il saura montrer ses atouts par son univers très coloré et tout mignon, mais aussi sa superbe bande-son, sans oublier son histoire plutôt sympathique à parcourir. Si pour l’habitué il s’agira d’une véritable et naïve promenade de santé, le jeu s’adresse avant tout aux jeunes joueurs qui débutent dans le monde vidéoludique, de par sa maniabilité exemplaire, une difficulté adaptée sans trop aller dans l’assistanat, et enfin avec une morale aussi forte que bien racontée._

Mizakido

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  1. J’avais vu passer The Last Tinker peu après sa sortie. Des échos que j’en ai eu (et que tu sembles partager), il ne semble rien révolutionner et reste très classique dans son genre. Malgré tout, je trouve que l’avoir créé est plutôt audacieux dans le sens où le jeu indépendant a bien plus tendance à se tourner vers une esthétique 8/16 Bits. Et honnêtement, ce jeu, c’est bien le premier que je vois qui prend le parti de prendre un esprit 128 Bits. Et vraiment, je trouve ça un peu dommage car la plate-forme développée sur cette génération se reposait sur des codes que je trouve très sympathique et agréable à jouer. Tout comme ces titres métissant l’aventure, action et/ou plate-forme tel Beyond Good & Evil, Kya, etc, qui ont existé, qui ont été estimé et qui ont vite sombré dans l’oubli tant le style n’a pas spécialement été pérégriné sur la génération suivante.

    1. Il faut bien avouer qu’un peu partout, la plateforme 3D n’a pas vraiment le vent en poupe, malgré le soutien de Sony avec les Ratchet/Sly. Niveau indépendant, c’est la plateforme 2D/2.5D qui est actuellement dans les lignes de codes et les mains des joueurs, malgré l’arrivée par période de titres comme The Last Tinker, avec des proportions plus ou moins hybrides, et une teneur bien moins forte en « aventure façon Sony », il est vrai… Je citerais Overgrowth, Tiny & Big, Cloudbuilt, Hover, A Story About my Uncle… Il y a tout de même de quoi faire, mais pas encore de révolution notable du genre. Par contre, et sauf si j’ai tout mal interprété, je trouve quelque peu réducteur de constater la tendance au jeu indépendant à beaucoup se cantonner – pour des raisons de « facilité » me dit-on parfois – à l’esthétique 8/16 bits… Quand on voit des titres comme Night in the Woods, Pale Blue, Ethan Carter, Everybody’s Gone to the Rapture, Cuphead ou encore Vane… Je dirais que c’est du 50-50 🙂

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