Un épisode très en retrait, qui fait des choix contestables en plus de perdre en substance. Un JRPG beau, divertissant, encore assez accrocheur mais sans le génie qu'on lui connaissait
Mois : février 2015
Selon ce que vous recherchez, vous pourrez passer aussi bien une heure que cent heures pour faire le tour de Dead or Alive Xtreme 2. S'il n'y a pas de multi en local, que ça manque un poil d'activités supplémentaires et que le gameplay n'est pas un exemple de variété, le jeu reste une mine d'or pour les amateurs de challenge et les collectionneurs, et un titre plutôt original, voire rafraichissant. En espérant pourquoi pas un nouvel opus qui améliore significativement la formule !
Plus riche et plus prenant que le premier épisode, Sen no Kiseki 2 a bien des atouts pour séduire malgré sa très (trop?) grande difficulté.
Tearaway, c'est certainement LE jeu, à ce jour, qui exploite au mieux les fonctionnalités spécifiques de la Vita. Autant dire que l'on se doit de s'y frotter, d'autant plus que c'est fait avec qualité et intelligence. Malgré le fait que ce soit facile, enfantin, voire un peu perché. Mais l'on s'y amuse et il y a fort à parier que vous retrouviez vite l'insouciance et l'immaturité de vos jeunes années. Ne serait-ce que faire des grimaces derrière votre écran histoire de voir votre trombine ridicule à travers le soleil. Media Molecule confirme ici un savoir-faire certain pour l'extra-ludisme et honnêtement, on reste fort curieux de savoir ce que le studio nous préparera la prochaine fois, ne serait-ce que voir ce que le concept pourtant vraiment taillé pour la Vita, peut donner une fois rapporté sur PS4 via Tearaway Unfolded.
Lorsque nous avons décidé de parler de l’œuvre de Tetsuya Takahashi sur Archaic, le question de Xenogears s’est d’office posée....
Xenoblade cumule de manière à la fois humble et insolente toutes les qualités que nous puissions attendre d’un RPG japonais. Beau, long, passionnant, complet et disposant d’une bande son à toute épreuve, il se permet le luxe de figurer sur le podium des meilleurs jeux de sa génération, un jeu comme les développeurs nippons n’en font plus, serions-nous même tentés de dire.
Aujourd'hui, on peut se demander où est passé cet espace d'expression et d'évasion d'une vivacité incroyable qu'a été le RPG japonais. Notre média manque sans doute d'une voix japonaise qui évoquerait la politique, la religion et la philosophie ou qui nous ferait partager le destin et les interrogations de personnages d'une grande humanité. Et tout ça en proposant un gameplay de qualité pour ne rien gâcher. Toutes ces choses, Xenosaga 3 nous les offre avec générosité. Ce jeu est un monument, d'autant plus précieux pour notre patrimoine vidéoludique qu'on semble en avoir définitivement perdu le moule.
Il faudra jouer à Xenosaga 2 lorsque vous entamerez cette grande trilogie du jeu vidéo. Certes, vous allez en chier, les manettes vont voler, et vous allez parfois vous ennuyer. Mais vous assisterez aussi à de grands moments, comme les évolutions des personnages et cette fin gigantesque. Et en-dehors de son importance capitale dans le scénario, il représente, malheureusement, ce qu’aurait pu être Xenosaga avec plus de temps et de moyens. Alors que son petit frère, l’enfant prodigue, sera un vrai miracle, Xenosaga 2 n’est au final qu’un épisode sacrifié.
Il s’agit d’un énorme résumé d'une vingtaine d'heures des versions PS2, par conséquent, ne vous attendez pas à tout savoir, mais des révélations et des compléments sont tout de même apportés. Sa réalisation digne d’un jeu GBA peut rebuter. Les textes en japonais, sûrement trop nombreux ici par rapport aux phases de jeu, finiront de calmer les ardeurs des plus téméraires. Indispensable pour les fans, parfaitement facultatif pour les autres.
Xenosaga Episode 1 : Der Wille zur Macht est un très bon jeu et permet d’entrevoir le début de l’une des meilleures séries de RPG sur console, cela en grande partie due à son script grandiose. Un peu lent à démarrer et très linéaire, il se veut une gigantesque introduction. Il pose des bases indispensables à un voyage plein de promesses. Monolith Software accouche donc d'un titre à la technique maladroite et à la volonté certaine. Indispensable pour quiconque aimerait se plonger dans l'une des toutes meilleures séries du genre sur console.
Pour cette première semaine spéciale de l’année 2015, Archaic a décidé de vous offrir un petit tour d’horizon de l’œuvre...
Finalement, même si ça aurait pu être bien pire, Barbie As The Pauper est difficile à conseiller. Techniquement acceptable, l'ennui provoqué est tel qu'on aurait même l'impression qu'un gosse est pris pour un con. Alors, si on pouvait éviter qu'ils deviennent un adulte au QI d'huître, le monde s'en portera mieux. Après, s'il s'agit d'une petite fille véritablement fangirl de la poupée Mattel qui serait âgée d'entre 3 et 5 ans ayant plus l'intention de remplir son capital esthétique en lieu et place de sa caboche pour se retrouver à terme sur le podium de Miss France, la coller devant l'émulateur pourrait au moins avoir l'avantage d'offrir une ou deux heures de répit avant son prochain caprice.
Dans sa globalité, Spec Ops : The Line est un jeu solide, et évidemment de loin le meilleur de sa série. Malgré des maladresses dans son gameplay, une campagne solo très courte (un peu rattrapée par un multi correct) et des petits défauts techniques, il est tellement audacieux dans le fond qu'on ne peut que s'incliner. Une oeuvre définitivement marquante, qui chamboule l'idée pré-reçue que l'on se faisait des jeux de guerre en proposant une réflexion aussi puissante que brillante. Bravo Yager !
Voilà le début du second mois de cette année 2015, une date plutôt importante pour le petit supplément d'Archaïc puisqu'il s’agit de son premier anniversaire! Pas question cependant, comme pour le redesign du site en général, de changer la formule : des avis éclairs par des gens éclairés, une mise en page qui semble convenir à tout le monde, mais toujours cette volonté de vous faire découvrir, ou redécouvrir, de petites perles provenant du vaste monde du jeu-vidéo indépendant. Pour ce numéro, un petit peu de changement tout de même, puisque se cache entre ses lignes un avis pour une fois négatif, mais parfaitement argumenté. Il sera facile à débusquer, parmi la petite sélection du mois, avec des titres pour tous les goûts : du portatif Murasaki Baby, le spatial The Swapper, le végétal Botanicula, le déprimant LIMBO et enfin, le sportif Lethal League.