The Last of Us m’a semblé être un jeu plutôt déséquilibré. Son optique d’immersion par une technique et une psychologie des personnages très poussés est développée, dans un parti pris juste, sous l’angle de la survie et, donc, du réalisme. L’ennui est venu, pour ma part, de va-et-vient permanents entre une atmosphère toute crédible et des mécaniques dont j’ignore si elles sont inadaptées ou mal exécutées. Celles-ci donnent lieu à des incohérences régulières en terme d’expérience. Autant le dernier tiers du jeu est excellent car la formule devient beaucoup plus organique, autant les douze premières heures de jeu ne sont pas parvenues à m’emporter, et à me faire craindre pour Ellie et Joel. Une note de cynisme bienvenue vient conclure une expérience très contrastée pour ma part. Et dont je regrette qu’elle étire à ce point une formule sur une première moitié longue, mécanique, avec des ficelles qui sautent trop au yeux. Un jeu qu’il faut faire malgré tout, juste pour ce pic ultra-immersif que constitue son dernier tiers