Costume Quest















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Allez savoir pourquoi, dès lors qu’on recherche un jeu pour coller à la période d’Halloween, on se dirigera naturellement vers un jeu typé horreur/épouvante, qu’il soit d’ordre narratif ou survival horror. Pourtant, nous, Français, avons souvent tendance à oublier tant la mode de célébration d’Halloween sous nos latitudes a été aussi mercantile qu’éphémère, le 31 octobre ne représente pas forcément une fête des morts glauque et horrifique. Au contraire, de l’autre côté de l’Atlantique, la tendance se révèle bien plus juvénile : les enfants, petits comme grands, affublés de costumes pas toujours aussi monstrueux qu’on pourrait le penser, font du porte à porte en quête de sucreries. C’est sur ce contexte enfantin que s’est basé Tim Schafer pour Costume Quest, un petit RPG modeste tout public où petits et grands pourront y trouver leur compte.

A quoi ça ressemble ?

Le jeune Reynold et la petite Wren sont deux jumeaux venant tout juste d’emménager en ville. La fraternité étant ce qu’elle est, aimante mais surtout conflictuelle, ni l’un ni l’autre ne semble ravi de mener la partie de chasse aux bonbons d’Halloween entre frère et sœur. C’est pourtant dans leurs costumes bricolés à l’arrache avec plus ou moins de bon goût qu’ils s’y attellent… jusqu’au moment où il arrivent au seuil d’une maison investie par un monstre cherchant à voler toutes les douceurs de la ville. Ce dernier, persuadé que l’un des jumeaux est en réalité un bonbon géant, enlève ce dernier afin de le livrer à une sorcière. C’est au rôle du jumeau restant – déterminé par le choix préalable du joueur – d’aller le sauver en utilisant l’étrange pouvoir des costumes d’Halloween permettant à certains bambins élus de véritablement se transformer afin de combattre les viles créatures chapardeuses. Le tout plongé dans un univers coloré et cartoonesque extrêmement convaincant en terme d’esthétique et d’ambiance. Cette cohérence de direction artistique ainsi qu’un prix de vente pas trop gourmand permet à Double Fine de pallier à la problématique de disposer d’un budget au ras des pâquerettes. Car on a beau être en pleine génération PS360, Costume Quest ne vole pas plus haut qu’un jeu PS2 moyen visuellement parlant… Ce qui ne l’empêche pas de faire mouche tant l’ensemble parlera autant aux jeunes pousses qu’aux plus grands qui seront touchés par un récit très Peter Pan dans l’idée.

Comment ça se joue ?

Costume Quest se présente comme un RPG aussi classique que simpliste. L’exploration se limite à différentes petites quêtes toutes bêtes se résumant principalement au porte-à-porte afin de chasser les monstres et récolter les derniers bonbons servant accessoirement de monnaie encore présents, rendre service aux autochtones, trouver tel objet ou encore mener un bien un mini-jeu. Il faudra également trouver des patrons ainsi que les différentes matières premières rattachées afin de disposer de nouveaux costumes. Ces derniers sont essentiels dans l’avancée vu que chacun dispose d’un pouvoir particulier (comme la mise à disposition d’un boost permettant de passer les tremplins ou encore un pouvoir d’éclairage permettant de s’avancer dans les ténèbres sans risques) qu’il faudra utiliser judicieusement afin de pouvoir avancer dans l’aventure. Des costumes ayant un rôle essentiel en combat car le job de chacun des personnages est déterminé selon la tenue choisie, certaines étant d’ordre offensives, défensives ou de soutien. Les affrontements au tour par tour font beaucoup penser à la griffe Mario RPG vu que l’attaque et le contre lors d’une attaque ennemie se révèlent plus ou moins efficace selon le bon accomplissement d’une QTE, variable selon le costume porté. Ce dernier met à disposition également une capacité spéciale qui lui est propre tous les trois tours proposant des effets variables tels le soin, l’augmentation de certaines stats ou encore une super-attaque.

Pourquoi on en parle ?

Ce petit RPG de Double Fine peut représenter une excellente entrée en matière au genre pour les enfants : le gameplay est simplifié, pas exigeant pour deux sous, l’histoire est bon enfant et nul doute que les graphismes colorés leur taperont à l’œil sans difficulté. Le grand enfant en revanche pourra se trouver lésé de ce simplisme exacerbé mais pourra y trouver son compte malgré tout. Costume Quest se révèle à la fois agréable à prendre en main et enchanteur à suivre de par son univers et narration. Rares sont les titres tournant autour du récit des fantasmes imaginaires propres à l’enfance et il faut admettre qu’il est facile d’y retrouver ici une sorte d’innocence perdue. Toutefois, on pourra déplorer en Costume Quest son manque cruel de renouvellement, tant sur les quêtes proposées (identiques sur le principe pour chaque zone) que sur ses combats finissant par paraître affreusement répétitifs et superficiels tant ils ne bénéficient d’aucune dimension stratégique, heureusement contrebalancé par une durée de vie très courte (environ 6h) permettant d’éviter de placer ce point noir au premier rang de l’appréciation globale.

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