Preview : Resident Evil 6

Page 1 | Page 2 | Page 3 | Page 4 | Page 5Au sortir de ces trois portions de jeu, que retenir ? Capcom semble vouloir contenter tous les joueurs avec ce sixième épisode. Les amoureux de Survival Horror qui espèrent retrouver cette ambiance stressante si caractéristique des premiers épisodes prendront leur pied avec Léon et Helena. Les fans de Resident Evil 4 et surtout 5 se retrouveront totalement avec Chris Redfield et enfin ceux qui ont apprécié les scénarios B de RE2, le Nemesis et les différents personnages à tronçonneuse du 5 profiteront au maximum du segment de Jake. Dans l’ensemble, RE6 donne l’impression d’une superproduction japonaise qui tente de tutoyer les cadors américains. Et même si le moteur semble suivre, il est dommage de noter un souci du détail quelque peu absent, rien que l’absence de réelle interactivité du décor choque de nos jours (mis à part toujours les caisses à casser d’un coup de pied ou coude pour dénicher des munitions). De même que la lourdeur des personnages dans les moments de stress, au milieu d’un pareil titre d’action – appelons un chat un chat – gêne quelque peu. Les développeurs paraissent une fois encore hésiter entre un tout action et conserver des éléments de la série. En ressort un jeu très beau mais un peu bâtard, relativement agréable mais un peu lourdaud, très prometteur en terme de scénario mais l’abus de fan service a des chances de dé-crédibiliser l’ensemble. La démo disponible sur le Playstation Store et le Xbox Live étant celle tant critiquée par la presse lors de l’E3 2012, le jeu ayant évolué depuis, gageons que la version finale du 2 octobre saura rééquilibrer tout cela. Allez, amis fans de Resident Evil, faisons confiance à Capcom.

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  1. Pour moi ce fut une vraie douche froide, hélas.

    Cinématiques filmées et montées -mal- comme un épisode de 24heures, musique typée Hans Zimmer (symphonie des larmes/US patriot de 2 notes en La mineur), action stéréotypée avec un gameplay dont la rigidité historique s’est légèrement assouplie mais à l’ergonomie toujours foireuse : la démo du Resident Evil nouveau m’a laissé complètement perplexe. ça c’est pour le segment avec Chris. Et quelle surprise de voir des zombies qui ont appris les méthodes de déplacements et de couvertures type commandos.

    2ème tentative avec Leon : ambiance plus sombre, mais toujours une avancée en binôme (pour que l’ensemble soit moins angoissant et donc accessible à tous les publics, sans doute), avec son lot de répliques et vannes très bof. Et ce bon vieux truc de la nana devant un PC à 50 km de là qui nous dit tout dans l’oreillette : où aller dans le couloir, dans quelle pièce et sur quelle étagère se trouve la carte magnétique du portail du campus, à quel moment les zombies vont nous attaquer à travers les fenêtres,etc…
    Pas de doute : le formatage des TPS sauce hollywood avec ses codes anti-immersion et sa volonté permanente d’assister le joueur en toute circonstance a bien triomphé sur cette génération.

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