Preview : Resident Evil 6

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Scénario Léon

29 juin 2013 – Oak Talls

Une sombre pièce, un zombie, Léon et une mystérieuse jeune femme, Helena. Tandis que les deux personnages brandissent leur arme en direction du zombie, Léon revoit des bribes de souvenirs partagés avec le président des Etats-Unis. Le zombie avance inexorablement, son visage est mis en lumière, Léon lâche le morceau : M. Le président ! Celui-ci s’en prend à Helena, Léon tire : Léon vient d’abattre le président des Etats-Unis. La jeune femme se révèle être, elle-aussi, un agent du gouvernement, au même titre que Léon. Elle dit posséder une piste concernant la propagation du virus, pour cela, les deux nouveaux comparses doivent se rendre à l’Eglise d’Oak Talls. Fait étonnant : devant leur agent de liaison, Helena préfère cacher le fait que la piste vienne d’elle…

La prise de possession de Léon est étrange. Bien que les temps de chargement aiment nous apprendre toutes les commandes, pas une seule n’est réalisable, si ce n’est avancer. Resident Evil 6 modifie la palette de mouvements en fonction de la situation. A la Uncharted, très certainement pour maximiser l’aspect cinématographique. La démo prend place dans une grande bâtiment dans lequel se tenait un banquet. Dehors, il fait nuit et l’orage gronde. Léon sursaute d’ailleurs à chaque éclair trop bruyant. Les décors sont superbes. Ce Resident Evil 6 est un modèle technique, bien qu’un peu moins impressionnant que Resident Evil 5 à sa sortie. Les salles regorgent de détails. Il est d’ailleurs bien dommage de ne constater aucune interactivité avec le décor. Seules certaines chaises sont déplacées au passage de Léon, rien de plus. Un peu cheap. L’arrivée dans la salle des festivités, désespérément vide, incite à se méfier, jusqu’à ce qu’une ombre se fasse la malle. L’occasion pour découvrir la course. Il n’y a pas à dire : Léon paraît moins pataud que Chris. L’inventaire se veut minimaliste avec son affichage sur le portable de Léon, affichage dupliqué en bas à droite de l’écran. Attention, sa visite n’arrête pas l’action. En poursuivant l’inconnu, Léon et Helena – car il ne faut pas oublier que l’aventure se parcourt à deux, comme le précédent – traversent des cuisines et couloirs qui ne sont pas sans rappeler Revelations. L’homme rattrapé, une nouvelle mission s’offre à Léon, celle de retrouver Liz, la fille de l’inconnu, et ce malgré les réticences de Héléna. Plus le jeu avance, bien qu’aucun ennemi ne soit apparu, plus la tension monte. L’ambiance graphique, très sombre et jouant énormément avec les lumières, titille le joueur, à l’image de la salle du banquet coupée de tout éclairage lors du second passage.

Les PNJ toussent énormément, à l’image de Liz que le trio retrouve rapidement, mal en point. Les invités ont visiblement été noyés dans un nuage de vapeur… Il ne faut guère plus d’information pour comprendre le moyen de propagation du virus. Toujours pas d’ennemis mais les bruits et cris se font de plus en plus nombreux. L’ascenseur, synonyme de sortie, est enfin là, et opérationnel. Une coupure de courant plus tard, Liz n’est plus que l’ombre d’elle-même et juge la chair de Léon tout à fait à son goût, après avoir d’ores et déjà goûté celle de son paternel. Un QTE et une balle plus tard, le premier zombie de la démo gît sur le sol. Les râles de zombies se font pressens, l’ascenseur s’ouvre. Plusieurs morts-vivants se jettent sur nos héros : première scène d’action de la démo. Léon peut soit vider son chargeur soit les repousser du pied. Le but étant de survivre et de foncer au poste de garde, le tout avec un seul et unique chargeur. Des survivants se font croquer sur les caméras de surveillance, des zombies tapent aux grilles du parking et il reste encore une voiture à trouver. « Disponible le 02/10/2012 »

Fin de la démo, partie Léon. Démo plaisante, relativement longue – une vingtaine de minutes – mais dont l’absence d’action laisse penser à un retour aux origines de la série. Peut-être est-ce le signe que le scénario de Léon sera tourné vers le scénario et l’ambiance. Car ce que l’on ne peut reprocher à cette démo est son ambiance visuelle. Sombre, très sombre et nous plongeant dans l’inconnu, redoutant la moindre apparition de zombie. Les apparitions devraient d’ailleurs se faire en nombre si l’on en juge les dernières secondes, mais de manière surprenante et stressante. Nous découvrons également le personnage de Héléna, élégamment habillée, au charmant minois mais aux secrets qui demandent approfondissement avant de confier toute parcelle de confiance. Fait très intéressant : les scènes cinématiques sont présentées différemment selon le personnage que nous avons choisi. C’est ainsi que nous découvrons ce que regarde Helena tandis que Léon est perdu dans ses pensées, au point que nous avons réellement l’impression d’aborder l’aventure avec un point de vue alternatif. Un détail, certes, mais qui fait mouche.

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  1. Pour moi ce fut une vraie douche froide, hélas.

    Cinématiques filmées et montées -mal- comme un épisode de 24heures, musique typée Hans Zimmer (symphonie des larmes/US patriot de 2 notes en La mineur), action stéréotypée avec un gameplay dont la rigidité historique s’est légèrement assouplie mais à l’ergonomie toujours foireuse : la démo du Resident Evil nouveau m’a laissé complètement perplexe. ça c’est pour le segment avec Chris. Et quelle surprise de voir des zombies qui ont appris les méthodes de déplacements et de couvertures type commandos.

    2ème tentative avec Leon : ambiance plus sombre, mais toujours une avancée en binôme (pour que l’ensemble soit moins angoissant et donc accessible à tous les publics, sans doute), avec son lot de répliques et vannes très bof. Et ce bon vieux truc de la nana devant un PC à 50 km de là qui nous dit tout dans l’oreillette : où aller dans le couloir, dans quelle pièce et sur quelle étagère se trouve la carte magnétique du portail du campus, à quel moment les zombies vont nous attaquer à travers les fenêtres,etc…
    Pas de doute : le formatage des TPS sauce hollywood avec ses codes anti-immersion et sa volonté permanente d’assister le joueur en toute circonstance a bien triomphé sur cette génération.

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