Preview : Resident Evil 6

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Scénario Jake

La partie avec Jake prend part dans des égouts. Jake et Sherry Birkin ( ! ) semblent fuir quelque chose. Une ombre tue un homme, apparemment un j’avo en lui plantant plusieurs piques métalliques, issus d’un semblant de bras mécanique. Très vite, l’ombre se révèle être un colosse, mi-j’avo, mi-robot, faisant immédiatement penser au Némésis. Celui-ci est à la poursuite de Jake. S’amorce alors une course-poursuite haletante entre le duo Jake-Sherry et ce nouveau Némésis. Les scènes d’action se succèdent sans aucun mal et nous rappellent quelque peu Uncharted (bis). Arrivés dans un immense hangar, Sherry et Jake se retrouvent enfermés, aux prises avec le colosse. Mission : l’éliminer. Pour cela, il est nécessaire de faire exploser les nombreux barils d’essence disséminés stratégiquement dans le hangar. Très vite, le monstre est rejoint par une myriade de j’avos.

C’est alors que l’on se rend compte de leur inutilité de la facilité de la démo : ils ont bien du mal à nous blesser. La barre de vie de Jake est symbolisée en bas à droite de l’écran, et remonte toute seule petit à petit. Les traditionnels sprays et herbes sont au rendez-vous pour l’aider un peu. Ici point de mitraillette comme Chris, juste un flingue. Jake se veut plus rapide que Chris, ce qui nous amène à courir un peu partout dans le hangar sans trop de souci. Sherry, quant à elle, se défend plutôt bien et possède une répartie verbale intéressante. C’est ainsi que l’on apprend que Jake attend ses 50 millions de dollars comme promis par Sherry, qui rétorque qu’elle n’oubliera pas d’en toucher deux mots à son « patron ». Intéressant. Cette partie se termine sur la défaite du colosse et la chute des deux personnages dans les sous-sols du hangar. Jake dispose ici de la plus courte démonstration, une démonstration qui laisse augurer une philosophie à la Resident Evil 3 Nemesis.

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  1. Pour moi ce fut une vraie douche froide, hélas.

    Cinématiques filmées et montées -mal- comme un épisode de 24heures, musique typée Hans Zimmer (symphonie des larmes/US patriot de 2 notes en La mineur), action stéréotypée avec un gameplay dont la rigidité historique s’est légèrement assouplie mais à l’ergonomie toujours foireuse : la démo du Resident Evil nouveau m’a laissé complètement perplexe. ça c’est pour le segment avec Chris. Et quelle surprise de voir des zombies qui ont appris les méthodes de déplacements et de couvertures type commandos.

    2ème tentative avec Leon : ambiance plus sombre, mais toujours une avancée en binôme (pour que l’ensemble soit moins angoissant et donc accessible à tous les publics, sans doute), avec son lot de répliques et vannes très bof. Et ce bon vieux truc de la nana devant un PC à 50 km de là qui nous dit tout dans l’oreillette : où aller dans le couloir, dans quelle pièce et sur quelle étagère se trouve la carte magnétique du portail du campus, à quel moment les zombies vont nous attaquer à travers les fenêtres,etc…
    Pas de doute : le formatage des TPS sauce hollywood avec ses codes anti-immersion et sa volonté permanente d’assister le joueur en toute circonstance a bien triomphé sur cette génération.

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