TGS 2016 : Le stand Konami

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Konami était bel et bien présent. Que pouvait-il bien présenter ? Metal Gear Survive ? Uniquement un trailer. Silent Hills ? Perdu de vue. Le stand Konami était pourtant imposant et épaulé, comme les autres, de ses partenaires. Mais avant d’aborder ces derniers, arrêtons-nous chez Konami qui disposait d’une scène pour présenter nombre de trailers, de jeux mobiles, de gros titres consoles mais aussi de ceux de ses partenaires. Une mini-scène permettait à tout un chacun à se faire prendre en photo en pleine action baseballistique, clin d’oeil à la série Jikkyō Powerful Pro Yakyū. Une pyramide de bornes rappelait la sortie de Winning Eleven 2017 le 15 septembre au Japon, date d’ouverture du Tokyo Game Show 2016. Cachés derrière, se trouvaient donc les partenaires à savoir Falcom (Tokyo Xanadu Ex +), Bergsala Leightweight (Drive Girls) et Artdink (Neo Atlas 1469), permettant à Konami de combler l’espace restant. Nous ne vous cacherons pas qu’il ne s’agissait pas du stand le plus intéressant, mais les japonais étant visiblement d’accord avec nous, les bornes étaient aisément accessibles.

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Winning Eleven 2017 (Pro Evolution Soccer 2017) – Durée de la démo : 1 match

AVIS DE VIDOK : Que ce soit en business days ou public days, le temps d’attente dépassait rarement les 15 minutes : les japonais ne semblait s’arrêter non pas pour découvrir le jeu mais plus pour jouer entre amis un petit match entre deux stands plus intéressants. Ce Winning Eleven 2017 continue de convaincre et d’améliorer la formule déjà amorcée dans les deux dernières itérations. Photoréaliste, le visage des joueurs l’est assurément, ainsi que l’animation toujours plus proche de la réalité avec une fluidité exemplaire – fini les ralentissements à chaque corner – et une motion capture au top. Malgré un jeu toujours porté vers l’attaque, au rythme donc plus rapide qu’un Fifa 17, WE revient tout de même méchamment sur le plan de la simulation footballistique avec des contrôles de balle toujours plus précis. Difficile de se faire une idée précise des refontes du gameplay en un match, pourtant WE 2017 laisse augurer du meilleur. Le jeu étant déjà disponible dans toutes les bonnes crèmeries au Japon, son équivalent européen l’étant lui aussi, nul besoin de s’étendre davantage : les fans ont déjà dû insérer la galette dans leur console.

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Tokyo Xanadu Ex + – Durée de la démo : variable

AVIS DE VIDOK : Falcom était présent au travers d’un jeu déjà disponible depuis le 8 septembre. Etonnant mais le développeur/éditeur japonais n’avait guère mieux à présenter. Il a en effet envoyé ses deux principales cartouches pendant l’été avec Ys VIII sur Vita sorti 21juillet. Les nombreux Tokyo Xanadu Ex + présents sur les étalages de jeux d’occasion des boutiques nippones ne poussent pas forcément le chaland à se ruer sur les bornes, à l’inverse du superbe clearfile (range-feuille) offert pour toute démo complétée. N’écoutant donc que son envie de glâner un goodies de plus, votre serviteur s’est aventuré sur le seul mode disponible, le boss mode. Il s’agissait d’affronter l’un des boss du jeu, façon Time Attack, avec une équipe de héros prédéterminée – changeant à chaque boss. Pour rappel, Tokyo Xanadu Ex + est une version plus, sur PS4, du RPG Tokyo Xanadu de la Vita paru en septembre 2015. Le jeu propose de nouveaux pans de scénario, un nouveau personnage et un nouveau mode de difficulté. Très bien, mais le portage semble avoir fait fi de tout bond graphique spectaculaire : c’est à peine lissé. Pour vaincre, il est nécessaire de switcher avec ingéniosité entre les trois protagonistes, chacun disposant de ses propres enchaînements et magies. C’est au terme d’un peu plus de 7 minutes de combat plutôt tranquille que le boss s’est écroulé, pour la première fois du second jour de salon (fierté personnelle). Sympa mais ce choix de démo était très maladroit, ne donnant guère envie de jouer au jeu. Il est de toute façon toujours difficile de convaincre sur un RPG en quelques minutes seulement.

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Drive Girls – Durée de la démo : 5 minutes

AVIS DE VIDOK : Drive Girls figure parmi les curiosités de la Playstation Vita, jeu prévu en janvier 2017 au Japon. Drive Girls est la réponse des japonais à Transformers : des jeunes filles qui se transforment en véhicule pour lutter contre des aliens. Le Japon. La démo proposait deux niveaux, une session de jeu n’autorisait à en faire qu’un seul. Celui choisi nous mettait sur une autoroute où notre progression était stoppée par des bataillons d’ennemis, à terrasser jusqu’au dernier. Drive Girls est un pur beat’em all, avec des penchants vers les Musô. Décors bien pauvres, animations rigides, IA inexistante, bugs de collision en veux-tu en voilà, l’aspect technique n’est pas vraiment son point fort. Pire : la redondance de l’action et la résistance des ennemis fait espérer la fin de la démo au plus vite. Certes, les héroïnes voient leurs habits s’effeuiller au fil des coups reçus – feature absente pour une raison inconnue de la démo – mais le fan service ne fait pas tout. N’est pas Senran Kagura qui veut et le studio Bergsala Leightweight ne paraît plus qu’être l’ombre de lui-même, lui auteur de grands noms tels que Bushido Blade (PS1) ou Kengo (PS2).

AVIS DE RYUZAKI57 : Dans Drive Girls, le joueur incarne des filles qui peuvent se transformer… en voitures!!! Je sais, c’est parfaitement idiot mais il va falloir s’y faire. Car le fait est que cet outsider pourrait bien devenir une alternative intéressante à Senran Kagura. Certes, la partie combat n’a rien montré de génial sur les 5 minutes de jeu : on alterne petits combos et coups forts en forme humaine, et coup circulaire et dash en forme automobile. Les ennemis à la géométrie très curieuse attaquent en groupes compacts et ne sont pas super malins… Clairement, ce n’est pas sur le gameplay qu’on l’attendra au tournant! En fait, c’est encore le trailer visible depuis la file d’attente qui était le plus captivant, puisqu’il montrait du costume break à la hauteur de son rival (pas vu en jouant, par contre) et un petit bout d’histoire qui peut déboucher sur quelque chose d’intéressant. A voir, ça peut être une surprise relativement honnête…