Interview Ekianjo – 16-32 Bits : La Passation

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Archaïc : Bonjour Ekianjo, la traditionnelle première question : Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Ekianjo : Bonjour, je me nomme Raphaël, aussi connu sous l’alias Ekianjo sur internet, j’ai 33 ans et suis le créateur et rédacteur en chef du webzine SANQUA. J’ai découvert les jeux vidéo dès ma tendre enfance sur micros et consoles 8 bits. J’ai par la suite connu presque toutes les consoles qui ont suivi, à quelques exceptions près telles que la Neo Geo que j’ai vraiment connu sur le tard, en main, en revenant sur le retro, même si elle m’était très familière a l’époque (c’était la reine des jeux 2D et des jeux d’arcade, après tout). L’idée de fonder un magazine sur le jeu vidéo m’est venue en 1998, après avoir découvert Metal Gear Solid. Grâce à lui, j’ai senti que nous avions franchi une nouvelle étape, en termes de narration, de cinématiques, … Nous nous trouvions face à une nouvelle forme d’expression, non seulement par la technique abordée, mais aussi par les thèmes, eux aussi novateurs. Cela m’a motivé à lancer finalement un site internet, www.sanqualis.com. Son contenu premier était réalisé par moi et des amis, c’était simple, nous étions à l’université et disposions donc de pas mal de temps pour créer du contenu, sans véritablement se soucier du design. Et puis, petit à petit, nous avons évolué et commencé à faire des interviews de développeurs, pour comprendre leurs méthodes de travail. J’ai toujours été intéressé par ce côté développement. J’aime aborder ces aspects dans mes articles. Avant le site de Sanqualis, j’avais par ailleurs travaillé avec les gens de GamesUnderground.com, un site qui traitait de betas publiques et privées de jeux à venir, là encore une fois une expérience proche du développement.

Retour a Sanqualis. Les années ont passé et le site est devenu un site des plus classiques, puisque nous avions des news en continu, des tests de temps en temps et il n’y avait pas d’élément réellement différenciateur avec les autres sites du genre, si ce n’est peut-être le ton et le style. En 2005, nous avons décidé de prendre un tournant en laissant tomber le concept du site et en élaborant un concept de magazine en ligne. Autrement dit, passer à un contenu créé par à-coups. Il a débuté de manière hebdomadaire, sous la forme d’un magazine PDF, qui avait un début, une fin et donc un contenu fixe. Un contenu vraiment différent d’un site web normal, avec en sus des tests, des dossiers, des news traitées avec davantage de recul. A partir de cette époque-là, le concept a attiré pas mal de gens car c’était différent de ce qui se faisait par rapport à la presse en ligne de l’époque, et sûrement que nous étions parmi les premiers à faire ce genre de choses.

Cela fait désormais 7 ans que cela dure, au gré des cycles (un cycle étant une série de magazines avec leur propre formule, sommaire et type de contenu). Chaque changement important dans le magazine est marqué un nouveau cycle et nous en sommes déjà au quatrième. A chaque fois, nous allons de plus en plus loin dans les articles. Dans le dernier cycle, SPARK, il y a certains articles qui atteignent les 30 ou 40 pages. Au tout début de SANQUA, nous étions à 4-5 pages par articles. Ils sont de plus devenus intemporels, c’est-à-dire qu’ils restés valides plus longtemps : nous espérons que chacun pourra les relire plusieurs années plus tard, sans sentir de décalage avec le contenu. Ce sont donc presque des « essais » à proprement parler.

Voilà pour mon expérience dans l’écriture sur le jeu vidéo. A côté de cela, personnellement, je travaille au Japon depuis déjà 5 ans. Cela n’a rien à voir avec le jeu vidéo, mais cela me donne accès à pas mal de jeux, notamment dans le domaine rétro, ainsi qu’à des machines difficilement trouvables en dehors du Japon. Je comprends qui plus est le japonais, donc je peux pleinement profiter des jeux typiques du Japon, comme les romans textuels, les visual novel, extrêmement verbeux. Par exemple, Policenauts, le jeu PC-98 et 3DO (mais aussi sorti sur PS et Saturn) de Kojima, était ni plus ni moins un jeu proche du genre des visual novels qui avait réussi à passer les frontières.

Le Japon me permet donc de profiter pleinement de ma passion du jeu vidéo et à m’épanouir en tant que gamer… Voilà.

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  1. Voilà une initiative et un projet de bouquin qui semblent des plus intéressants! Je m’en vais y participer dès que possible 🙂 Bonne interview en tout cas, je dois avouer que je connaissais pas du tout SANQUA. Voilà qui est corrigé!

  2. Sans vouloir dire du mal de ce projet, je trouve qu’il y a trop de bouquins sur le retrogaming, on en découvre tout le temps et pas mal sont de simples livres dans lesquels on nous balance tout un tas d’infos disponibles sur le net.
    Aujourd’hui je vois ce projet 32bits, il ne m’intéresse absolument pas, je pense qu’il y a suffisamment de données sur le web, et ce n’est pas du retro qui remonte à 30ans, un livre sur ça je ne pense pas qu’il y ai un engouement énorme.
    Maintenant vu le nombre de jours restants et vu que les 15000€ sont vraiment hors de portée, je suis persuadé que le livre ne se fera pas du tout.
    Pour conclure, je dirais que ce livre est un énième bouquin parlant de consoles qui n’apporte vraiment rien de plus que ce que l’on doit savoir.
    Désolé pour mon avis, mais je suis même assez énervé de voir autant de livres sortir de partout, c’est vraiment la mode. Ça m’énerve autant que tous ces mecs qui font des tests de jeux sur youtube et qui pensent être intéressants, comme si on avait besoin d’eux pour avoir des infos. C’est nul, et sans aucun intérêt.
    La passation 16-32 ? Mais franchement pourquoi pas la Passation 8-16 ? quel est intérêt de parler de la génération Playstation ? Les vrais amateurs de retrogaming s’intéressent au début du jeu vidéo, pas à la Playstation qui n’est d’ailleurs pas considérée comme faisant partie réelle du retro à part pour les gamins de 15 ans.
    On sait tous que la PSX devait être un lecteur cd du la super nintendo, après pour les détails tout est sur internet.

    1. Tiens, un serpent est venu cracher son venin ? 🙂
      Si les livres sur le rétro ne t’intéressent pas, ce n’est pas la peine de venir les dénigrer. C’est comme a la télé, quand tu n’aimes pas, tu zappes. Tu t’insurges contre plein de choses qui ne t’intéressent pas, dans la vie? Eh bien, tu dois etre malheureux, je te plains…

      Quant à savoir si ce livre « n’apporte rien », il faudrait déjà l’avoir lu pour en dire autant. Je pense écrire des choses bien plus intéressantes que « la PSX devait etre le lecteur CD de la SNES ». Merci de pas prendre les autres pour des imbéciles.

      Et je t’invite à juger par toi-même de mon article sur la 3DO dans le dernier SANQUA, tous ceux qui l’ont lu m’ont dit qu’ils avaient appris plein de choses. Comme quoi…

  3. je fais aussi parti de cette génération de joueurs qui a connu cette génération et au delà de la nostalgie, c’est vraiment les prémisses d’une « autre façon de jouer », et une consommation plus massive du jeu vidéo tel qu’on connait le marché aujourd’hui qui a commencé. Ce que l’on peut aussi regretter d’ailleurs. Après je ne peux pas juger un livre que je n’ai pas lu, mais la couverture laisse un peu penser à un bouquin très « pro-playstation » alors qu’avec du recul ce sont les jeux qui on fait l’époque et non pas le succé commercial d’une machine. là ou je peux rejoindre le Keke, c’est sur le fait que la playstation était vraiment une machine de son époque dont la PS2 et 3 sont dans la continuité , difficile donc (c’est un avis personnel) d’y voir un interet retro, là ou une machine comme la Saturn de part sa ludothèque chargé en jeux d’arcades et en 2D représente aujourd’hui encore beaucoup d’interet. Tout comme la Neo Geo d’ailleurs.

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