L’Indépendant #9

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Sous ses airs de jeux simplistes, Race the Sun cache en réalité un hommage appuyé aux jeux d’arcade exigeants. Fruit d’une campane kickstarter réussie, il peut désormais faire le fier sur ordinateurs et consoles. Flippfly, uniquement composé des frangins Forest et Aaron san Filippo, présente un premier jeu audacieux et diablement bien réglé.

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A quoi ça ressemble ?

Au premier coup d’oeil, Race the Sun a des allures de prototype. Son affichage épuré et son absence de réelles textures étonnent. Il présente à l’écran un vaisseau devant slalomer entre des formes géométriques diverses et surtout générées aléatoirement à chaque partie. L’élément central du jeu, le soleil, est quant à lui, aveuglant et semble tout puissant. Bien évidemment, tout ceci n’a qu’un but, déshumaniser l’univers, faciliter la génération automatique et fluidifier l’animation. Ça va vite, même très vite. Plus les niveaux, nommés régions, se succèdent, plus la zone de confort du pilote se réduit et plus le défilement paraît oppressant, ou grisant selon notre niveau d’expérience.

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Comment ça se joue ?

Race the Sun se joue très naturellement, le vaisseau se manipule à la perfection. Il suffit en effet d’éviter les obstacles et de faire appel, à l’occasion à des bonus glanés au fil du parcours. Le soleil étant le carburant du vaisseau, il est indispensable de maintenir la jauge visible sur le dessus dans le positif. Ainsi, le moindre obstacle sur la route ne présente pas seulement un danger de colision, mais également d’ombre, diminuant ainsi la jauge. Il ne faut toutefois pas négliger les triangles sur le trajet, permettant d’augmenter le multiplicateur de points, et ce de manière significative. Le chemin de Race the Sun n’a pas de fin : il pousse donc le joueur à aller le plus possible. La mort peut survenir extrêmement rapidement, heureusement, le “retry” est quasi-immédiat. Chaque avancée dans Race the Sun permet de faire progresser des objectifs dont l’achèvement donnera lieu à des bonus et des modes de jeu supplémentaires, encore plus difficile que le principal.

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Pourquoi on en parle ?

Incroyablement addictif, Race the Sun incite sans cesse à retenter, à dépasser ses limites et à s’améliorer, tels les vieux jeux d’arcade ou les classiques shoot’em up basés sur le scoring. L’expérience constamment renouvelée grâce à la génération aléatoire des niveaux ne permet pas d’apprendre un parcours : chaque jour demande un apprentissage. La rapidité des sessions autorise qui plus est de petites parties sans nécessité de s’impliquer des heures durant. Un confort indéniable sur une Playstation Vita, par exemple. Disponible sur Steam, le jeu est Cross-Buy/Cross-Save sur consoles Playstation, un confort de jeu qu’il est indispensable de souligner. Race the Sun plaira, forcément, aux amateurs d’arcade. Une évidence.

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Vidok

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