Taiko no Tatsujin DS : Touch de Dokodon!

Très populaire au Japon, aux côtés d’autres jeux musicaux comme Beatmania, Pop’n Music ou encore Dance Dance Revolution, la série des Taiko no Tatsujin est sans cesse démultipliée sur la majorité des supports disponibles, jusqu’à atterrir sur les console portatives, comme le premier épisode sur Nintendo DS dont nous allons parler dans le présent article.

Petit rappel pour les non-connaisseurs: Taiko no Tatsujin est un jeu musical le joueur, munis de deux gros bâtons en bois, doit frapper selon les indications à l’écran un taiko, cet énorme tambour que l’on peut voir dans les festivals traditionnels japonais, rapetissé pour l’occasion pour tenir sur une bien imposante borne d’arcade. Pour cette version DS, les deux bâtons sont remplacés par les stylets – une paire est d’ailleurs offerte avec le jeu – et le taiko est affiché sur l’écran tactile pour le taper frénétiquement. Pour ceux qui apprécie la robustesse et la précision (car l’écran n’est pas multi-touch, ce qui n’est pas si dérangeant), on pourra également jouer avec les boutons de la console, ce qui tout de même casse un peu le trip.

Les personnes de fort bon goût qui ont joué aux Donkey Konga ne seront pas dépaysés, étant donné que c’est Namco qui a développé cette exclusivité Nintendo, et que cette dernière propose quasiment le même gameplay et exactement la même qu’un Taiko no Tatsujin. Les notes débarquent par la droite et le joueur doit frapper au bon moment et sur la zone du tambour associé à la bonne couleur pour valider la note et marquer des points selon un timing précis. Rien n’a changé pour cette mouture DS : la couleur rouge implique un coup sur le tambour en lui même, et la bleue dans le vide autour de lui (i.e. le bord de celui-ci dans les versions arcades et consoles de salon). D’autres éléments se pointeront occasionnellement pour varier un peut tout ça, comme un ballon à faire éclater ou encore un mitraillage en bonne et du forme de l’écran. Le principe du jeu, pratiquement basé sur l’écoute et la rythmique, reste donc inchangé et toujours aussi simple en apparence, car avec la montée de la difficulté (qui va de facile à « Oni »), le titre demande encore rapidité et réflexes, voir même une excellente connaissance des musiques, afin d’éviter d’être surpris quand une montagne de notes débarquent. La partie facile est vite bouclée, et on s’attaque avec plaisir aux difficultés supérieures, bien plus intéressantes.

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Pour cette version portative, on nous offre pas moins de quatre modes. Le principal, commun à la série ou à n’importe quel jeu musical, propose pas moins d’une trentaine de chansons pour amuser petits et grands, avec la playlist typique du genre: des musiques originales issues d’autres épisodes de la série, du gros classique (la 7ème Symphonie de Beethoven, un medley sur le thème du mariage…), de la J-Pop qui tâche, tout en passant par des génériques d’animés (Doreamon, Detective Conan…), avec un petit soupçon de chansons enfantines nippones, sans oublier des pistes provenant de jeux-vidéo (Super Mario Bros du coup, ou THE IDOLM@STER). Bref vraiment de quoi ravir tout le monde, et vraiment de quoi s’occuper pendant un bon moment. Pour boucler un niveau, il “suffira” d’enchaîner les combos pour remplir au minimum 75% la petite barre située en haut de l’écran, mais gare aux erreurs qui sont très pénalisantes. Selon ses performances, le joueur sera au final récompensé d’une couronne argentée, voir dorée pour un sans faute, et pourra ainsi débloquer des tenues pour la mascotte, et bien sur de nouveaux morceaux.

Surfant sur la vague d’un certain docteur, vient ensuite le mode “Entraînement quotidien” avec un défi à réussir par jour, sa réussite ou sa défaite déterminant le rang du joueur et le déverrouillage de nouveaux éléments. Pas vraiment passionnant pour un sous. Le multijoueur accepte quand à lui quatre joueurs avec la possibilité d’envoyer le jeu pour ceux qui ne l’ont pas. Très classique dans ses possibilités, puisqu’il s’agira de réaliser le meilleur score en s’arranger pour mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires, via plusieurs bonus qui apparaissent durant la partie. Le dernier mode enfin permet de customiser son personnage, de consulter ses mails, de refaire le tutorial et d’admirer ses récompenses. Pas de mini-jeux en revanche, contrairement aux versions console de salon. Pour ceux qui ont peur de ne rien comprendre vu que le titre est (une fois de plus) sorti uniquement sorti au Japon, que l’on se rassure, notre cartouche est import friendly, la navigation dans les menus est aisée, très peu de blabla à l’horizon, et les icônes permettent de se repérer facilement. Bon point donc.

Pour un premier essai sur la portable de Nintendo (deux autres suites ont été développées dessus), Taiko no Tatsujin DS: Touch de Dokodon est un sympathique portage sur Nintendo DS, même si il n’est pas aussi défoulant qu’une version PlayStation 2 ou arcade, compte tenu évidente du support. Se contentant des modes classiques, il garantit tout de même un bon nombre d’heures d’amusement – et d’entraînement – pour réussir les musiques dans toutes les difficultés, et son mode multijoueur à une seule cartouche est un atout non négligeable. Bref, un bon petit jeu musical sur DS, à ranger tendrement à coté de son Osu! Tatakae! Ouendan!

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