Compte-rendu du TGS 2017

Sommaire | Meilleur trailer | Meilleure annonce/surprise | Coup de coeur | Coup de gueule | Avis général

 

Ryuzaki57 – Ni show ni froid

En préparant ce dossier, j’ai repassé une énième fois en revue les nouvelles de ce TGS 2017. « Il y avait bien quelque chose… » me dis-je. Mais non, rien ne ressort vraiment. Aucune surprise, aucune bande-annonce de ouf’ qui permettrait de se dire « c’était cette année-là! ». Pas mal de bonne nouvelles néanmoins : Monster Hunter World, évidemment très présent, continue d’impressionner notamment par sa création de personnage ultra-riche, Idolm@ster joue les prolongations sur PS4 avec Stella Stage, Earth Defense Force fait peau neuve, Sword Art Online Fatal Bullet se date avec une avalanche de précisions alléchantes, Girls und Panzers Dream Tank Match envoie du gameplay et Happy Manager revient d’un (trop) long silence. Furyu lui embraye sur Project One Room, une simulation de vie sur PS4 pour l’instant assez mystérieuse. Il est la suite d’un jeu Dreamcast appelé Roomania, avec cette fois une jeune fille à couettes dans le rôle principal. A suivre de près, donc. D’un autre côté, il y a beaucoup d’absents : Tales of ne donne pas signe de vie, Fate Extella Link ne donne pas ses plates-formes, God Eater 3 boude l’événement, la PSVita est assez nettement écartée et quelques éditeurs comme NIS, Atlus et Falcom n’en ont pas profité pour préciser leurs projets futurs. Le bilan serait donc plutôt du genre « peut mieux faire ». Reste à voir si la Paris Game Week ou le Playstation Experience parviendront, eux, à marquer 2017.

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Vidok – Un Tokyo Game Show de transition

Après une édition 2016 avec peu d’annonces mais beaucoup de nouveautés jouables, ce Tokyo Game Show 2017 paraît un peu triste. Encore moins d’annonces, tout au mieux des confirmations et finalement peu de gros titres sur le salon. L’attraction est et restera Monster Hunter World, qui se se taille enfin une esthétique et un gameplay à même de plaire aux occidentaux – bien que la série nous faisait du pied avec davantage de narration et d’aides au démarrage. C’est peu. La qualité était au rendez-vous mais n’étonnait plus : Earth Defense Force 5 était déjà présent en 2016, pas de Yakuza inédit, Dragon’s Crown Pro n’impressionne personne tandis les vrais mastodontes japonais de la fin d’année, Super Mario Odyssey et Xenoblade 2, en raison de leur éditeur traditionnellement absent du TGS, ne se sont pas montrés. Il faut reconnaître que les jeux demandant de nos jours plusieurs années de développement, il n’est pas étonnant qu’après un cru 2016 alternant gros titres et arlésiennes enfin de sortie, la récolte 2017 soit un poil décevante. Il faudra très certainement attendre 2018 pour retrouver l’excitation du blockbuster japonais, voire 2019. D’ici là, qui sait, peut-être aurons-nous même droit à de nouveaux supports…

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