Si on devait retenir… un personnage
Tifa Lockhart
Ah, Tifa ! C’est sans doute mon personnage préféré dans toute la saga. Dans tous les RPG même. Hum, dans tous les jeux vidéo, en fait ? Pourtant, la saga compte bon nombre de protagonistes que j’ai apprécié (Celes, Terra, Locke, Sabin, Squall, Rikku…), et puis j’ai globalement adoré le casting de cet opus. Même Youffie, après plusieurs parties, j’ai fini par l’apprécier. Même Aerith, qui m’exaspérait pas mal au départ. Des personnages attachants, qui ont chacun leur moment de gloire, comme je l’expliquais dans mon test. Et je pense que l’un des personnages les plus centraux, les plus sous-estimés certainement même, c’est bien Tifa : on l’oublie souvent au profit d’Aerith, qui elle sauve la planète, mais Tifa est celle qui – à plusieurs reprises – sauve Cloud, le héros, de différentes manières. C’est un chainon essentiel de l’histoire de Final Fantasy VII, là où d’autres personnages rejoignent l’équipe sans forcément détenir un rôle majeur dans le déroulement de l’aventure. Et puis Tifa, c’est la classe, avec son style de combat aux poings, enseigné par Zangan, qui était tout de même très étonnant pour un personnage féminin dans un jeu de 1997. Un style que les développeurs attribuaient notamment à son statut de « garçon manqué » mais ce n’était pourtant pas le trait de caractère le plus marquant du personnage.
Elekami
Vincent Valentine
Que dire ? Regardez un peu sa dégaine quoi ! Rien que cela suffit à le hisser en haut de mes préférences. Classe, charismatique, ténébreux, mystérieux, il n’y a pas besoin de plus pour affectionner ce personnage au passé trouble et tragique. Background qui se mérite tout autant que l’obtenir dans son équipe. Car le boss possédant la clé de la pièce où se terre son cercueil peut se révéler sournoisement putassier et ce, au bon gré d’une transformation aléatoire en cours de combat pouvant se révéler aussi accessible qu’horrifique selon l’un des deux cas de figure possibles pour la survie de notre équipe. Mais qu’importe le sacrifice, le petit détour au manoir de la Shinra s’avère un crochet obligatoire à chaque fois au même titre que cette petite forêt entre fort Condor et Junon où l’on peut croiser Yuffie, l’autre personnage optionnel. Finalement, peu de temps à consacrer par rapport à la récompense offerte par ces petites annexes. En revanche, la quête optionnelle révélant plus en détail le passé de Vincent peut demander une bonne dose de patience, à défaut d’être difficile. Mais que voulez-vous, Vincent est un personnage qui se mérite et cela doit bien jouer indirectement dans son prestige.
Margoth
Vincent Valentine
Vincent Valentine. Un passé mystérieux (que j’ai oublié) pour un personnage tout aussi obscur, et de loin un de mes favoris dans les Final Fantasy tous confondus. Particulièrement discret dans toute l’aventure, il s’avère être un allié de choix lors des combats, avec son flingue et ses limites où il se transforme en créatures puissantes mais aux apparences aussi terrifiantes que marrantes. Personnellement j’apprécie énormément son côté calme et ténébreux, ainsi que son design vraiment classe, curieux mélange entre un vampire et Edward aux mains d’argent. On ne sait donc pas grand chose de lui, il ne parle que très peu, mais cela lui donne un certain charme, et un sacré charisme mine de rien. Le genre de charisme du mec qui se ramène avec un air badass et qui défonce tout le monde à coup de balles de la tronche. Ce genre de type. Et le total opposé de mon second personnage préféré du jeu : Yuffie.
Mizakido
Aerith Gainsborough
Le personnage d’Aerith est étonnant, à plus d’un titre. Particulièrement frêle, elle constitue tout de même la dernière descendante d’un peuple disparu. Jeune, elle apparaît très vite comme bienveillante vis-à-vis de ses camarades. Sous ses allures de fille un peu simple, elle lutte tout au long de son voyage pour cacher l’inéluctable fin à laquelle elle est vouée. Des années plus tard, Nomura reprendra ce profil de grande soeur pour créer Vanille dans le treizième épisode. J’apprécie ce type de personnage. D’autant plus quand, comme Aerith, et malgré sa mort très tôt dans le jeu, elle continue de hanter l’intégralité des événements qui surviennent par la suite. Que ce soit dans Final Fantasy VII ou dans les compilations, nous nous rendons compte qu’Aerith devient un personnage omnipotent, sans pour autant monopoliser l’attention. Il faut très certainement saluer les talents de narrateurs des équipes de Square Enix pour cela. En jeu, Aerith est la guérisseuse du groupe, avec une limite rendant la troupe invincible, Grand Evangile, autant dire heureux sont les joueurs ayant réussi à la débloquer. Un personnage à la fois simple et incroyable. Voilà toute sa force.
Vidok