L’Indépendant #7

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Evoland est initialement le fruit de 48 heures de travail intensif de Nicolas Cannasse lors de la vingt quatrième édition du concours Ludum Dare, opposant plus d’un millier de développeurs. Le thème imposé : l’évolution. C’est ainsi que le français a voulu présenter l’évolution du genre RPG au sein, justement, d’un RPG. Malin.

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A quoi ça ressemble ?

A un RPG, et tout ce qu’il y a de plus classique. Mais pas au début : le joueur prend les commandes d’un jeu en 2D, pixellisé, en noir et blanc. La découverte de coffres entraîne la mutation du jeu, essentiellement graphique mais également dans ses mécaniques. Les premiers pas emplis de pixels se transforment petit à petit en RPG actuel, en 3D haute définition, avec entre temps l’arrivée du mode-7, des décors pré-calculés et de l’anti-aliasing.

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Comment ça se joue ?

Evoland se permet des références à beaucoup de jeux mais calque ses mécanismes essentiellement sur trois jeux – même si quatre sont indiqués dans les crédits. La progression dans les donjons s’inspire allègrement de The Legend of Zelda. Du héros, Clink, à ses habits verts en passant par les coeurs de vie, la façon de se mouvoir, les pièges et les armes – épée, bombe et arc – l’hommage est total. En parallèle, les déplacements sur la carte du monde et dans les villages se font quant à eux de façon identique à Final Fantasy. L’héroïne Kaeris, le méchant, Zephyros ou encore le mécano Sid achèveront le tableau dans lequel les combats aléatoires au tour par tour sont la copie carbone de Final Fantasy VII, au poil de menu près. Enfin, les derniers pas dans l’aventure nous font retrouver le gameplay nerveux de Diablo, jauge de vie, inventaire, loot et combats à l’appui, afin de ne pas oublier non plus une vision occidentale. Des références auxquelles le créateur a tenu à faire honneur, et il le fait le bien.

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Pourquoi on en parle ?

Le jeu est particulièrement rafraichissant, plutôt drôle dans ses commentaires, bien que plutôt généreux en fautes d’orthographe et amusera inévitablement les joueurs de tous bords. Les profanes ou tout simplement jeunes joueurs seront ravis de découvrir les transformations opérées dans le genre du RPG en trente ans tandis que les vieux briscards s’amuseront des références planquées de-ci de-là. Malheureusement, en raison de sa durée de vie rachitique – 3-4 heures en ligne droite, 5-6 avec les quêtes annexes, le jeu ne prend pas le temps de mieux présenter son propos. Insuffisamment détaillé, il laisse un arrière goût d’inachevé, de finalement trop cliché, d’autant que la mutation technique initiale s’achève pour ainsi dire après la première heure de jeu, alors qu’elle était justement sa plus grande originalité. Un sympathique petit jeu qui donnera le sourire à tous ceux qui ne le feront pas sur tablette Samsung : le tactile plus le zoom automatique à chaque « double-clic » en énerveront plus d’un.

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Vidok

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