L’Indépendant #4 – Spéciale Wadjet Eye Games

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Toujours intéressé par la SF, Wadjet Eye Games a continué sa publication en 2012 d’autres pointés-cliqués portés sur le genre, suite aux succès et aux qualités indéniables de Resonance et Gemini Rue. Mais cette fois-ci, c’est un curieux mélange qu’ils ont choisi, au travers du jeu de Wormwood Studios : Primordia.

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A quoi ça ressemble ?

Primodia prend place dans un futur très lointain où le monde ne semble plus que gouverné par des robots. Deux d’entres eux, Hotario et Crispin, luttent pour leur survie loin des frasques et paillettes de Metropol, une ville apparemment extraordinaire… Mais pas pour Horatio, qui ne peut pas la voir en portrait. Son compère et “employé”, Crispin, ne le voit pas de cette manière, peut être aveuglé par les nombreux dires. Malheureusement la vie en dehors ne semble être que désert et empilement de déchets à perte de vue, comme le montre les magnifiques mais particulièrement déprimants graphismes du jeu, curieuse association entre du cyberpunk et du steampunk, pour un résultat poussant sur les marrons et qui rappellent pas mal le sublime Machinarium. Pour en revenir à nos deux protagonistes, ceux-ci sont quelques peu dans la mouise depuis qu’un énorme robot leur a volé leur source d’énergie, matérialisée sous forme d’une énorme pierre luisante. Sans celui-ci, pas moyen de se recharger ou de faire fonctionner leur logis (?). Il va falloir trouver une solution et vite.

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Comment ça se joue ?

Le point’n’click est le parfait exemple d’un genre dont il n’est facile de faire évoluer le gameplay ou d’agrémenter d’autres phases qui tournent souvent en eau de mini-jeux idiots. Primordia ne tentera pas cela et ne proposera que du classique, avec des décors à fouiller de fond en comble, des énigmes en veux tu en voilà, des personnages à qui parler et à soutirer des informations moyennant la recherche d’un objet ou la réponse correcte à plusieurs questions. Étant donné que l’on passera la majorité du temps dans des décharges à ciel ouvert, Préparez vous à farfouiller dans les poubelles!

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Pourquoi on en parle ?

Si Primordia ne révolutionnera pas le point’n’click dans son gameplay, il peut se vanter de nombreux, nombreux atouts. Tout d’abord, il faut avouer que l’univers, qu’il soit graphique ou scénaristique, est franchement superbe : une direction artistique de grande volée, avec un style vraiment inspiré pour la conception des personnages et des décors apocalyptiques, mais aussi un background particulièrement travaillé pour un jeu conçu par une modeste mais talentueuse équipe, avec de nombreuses références à la religion, adaptée ici pour les robots, et un discours dystopique évidemment décelable dès les premiers instants de jeu. Côté son, même tableau, avec un jeu entièrement doublé en anglais avec un jeu d’acteur de grande qualité (une habitude chez Wadget Eye), ainsi que d’excellentes compositions musicales qui accompagneront avec brio l’ambiance général du titre. Un très très bon jeu, en somme, disponible sur PC pour pas grand chose. Mangez en!

Mizakido

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