Pilotwings Resort

Enfin ! Nintendo a enfin décidé de continuer la licence Pilotwings. Après deux épisodes plébiscités par tout un pan de la population gamer, cette fabuleuse série sort de l’oubli pour le lancement de la 3DS. Quoi de mieux qu’un simulateur de vol pour montrer les bienfaits de la 3D relief. Mais il ne s’agit pas d’un simulateur comme les autres puisque les véhicules ne sont pas les plus communs qui soient…

En effet, Pilotwings Resort vous propose de prendre part à diverses épreuves aux commandes de trois appareils : le deltaplane, le jet-pack et l’avion. Trois se débloqueront plus tard, à savoir l’avion supersonique, le super jet-pack et le vélo volant. Chaque épreuve consiste à se poser sur une cible finale. Entre temps, le parcours vous demande de passer aux travers d’anneaux, de ballons et de récupérer un maximum de points. Il arrive que des objectifs plus originaux surviennent comme prendre en photo un phare. L’intégralité du jeu se déroule sur une île paradisiaque, Wuhu. Les habitués des précédents ne seront ainsi pas dépaysés puisque tout ce qui a fait le succès des premiers se retrouve dans ce troisième volet.

S’adressant à tous les publics, Pilotwings Resort se veut particulièrement accessible : les commandes sont simples et leur description est rappelée depuis le menu de pause. Et si traverser l’intégralité des épreuves ne requiert pas spécialement de doigté, obtenir trois étoiles à chaque épreuve pour ainsi débloquer l’étape diamant – faisant suite à Novice, Bronze, Argent, Or et Platine – constitue une autre paire de manche. Au total, ce sont plus d’une quarantaine de défis qui vous attendent, soit une demi-douzaine d’heures de jeu. Malheureusement. Pilotwings Resort a beau posséder un énorme capital sympathie, sa difficulté relativement basse, notamment pour les amoureux de Pilotwings et Pilotwings 64, fait qu’après deux recharges de 3DS la boucle est bouclée… Heureusement, déboule sans crier gare le mode de vol libre, laissé un peu à l’abandon au profit du principal, à tort. Il permet de prolonger l’expérience encore quelques heures à la recherche d’éléments cachés sur l’île et ce sans contrainte, si ce n’est de temps, vous obligeant à faire de nombreuses sessions de vol.

Car si l’expérience de jeu n’est pas ce qui se fait de plus long, l’expérience visuelle est, elle, bluffante. Vitrine technologique de la 3DS aux côtés de Super Street Fighter IV 3DS, Pilotwings Resort provoque l’effet Waouh vendu par Nintendo. Peut-être un peu difficile à diriger le slider 3D à fond, il en est tout autrement une fois l’effet légèrement diminué. Les sympathiques graphismes, nous rappelant que la 3DS est bel et bien une nouvelle console, sont épaulés par une profondeur autorisant une meilleure approche de la perspective et des distances. Autant vous dire que vous poser au centre d’une cible à l’aide du jet-pack s’en trouve grandement facilité, et apparaît comme un moment bien plus impressionnant que s’il avait été « à plat ». Le jeu s’appuie sur l’envie de réussite et de bien faire qui n’est pas forcément l’apanage de tous les types de joueur.

A l’image des premiers, Pilotwings ne fera pas l’unanimité au sein des joueurs. L’intérêt qu’il met en avant n’est pas le leitmotiv de beaucoup de passionnés de nos jours. Pourtant, bouder son plaisir devant pareille fraîcheur serait dommage. Bien que le challenge ne soit pas spécialement relevé, ne comptez pas décrocher de votre 3DS tant que vous n’aurez pas réalisé un parcours sans faute. Un peu à l’image de ces jeux d’antan et d’arcade qui demandaient rigueur et persévérance pour afficher votre nom dans le tableaux des scores, Pilotwings Resort est un titre de scoring, qui sous couvert d’accessibilité et de « tout public » risque de vous surprendre par sa richesse.

  1. On est d’accord, je trouve que ce jeu a été sévèrement accueilli alors que sa fraîcheur en fait un titre plus intéressant qu’il n’y parait

  2. En fait, l’élément décevant de ce Pilotwings est juste la comparaison avec ses ainés et notamment l’épisode 64, qui lui est à mes yeux supérieur. Nintendo a rendu le jeu trop accessible ; du coup, on a l’impression qu’il y a moins de challenge. Ce qui est finalement le cas, mais l’acharné y trouvera tout de même son compte s’il veut obtenir le score parfait à toutes les épreuves.

  3. N’ayant pas joué à l’épisode 64 (moi j’ai connu le titre sur supernes…), je ne peux pas dire… Mais au final est-ce qu’un challenge relevé rend le jeu meilleur? A mon avis, ça se discute.

  4. Un challenge plus relevé améliore la durée de vie. Les épreuves sont suffisamment intéressantes et courtes pour donner envie de les recommencer. Donc, même si c’est difficile, on s’y replonge facilement. De mon côté, pour avoir bouclé le mode principal, je ne pense pas y retourner encore des heures. Et je l’ai fini bien plus vite que sur N64… Même si je pense que je vais m’y replonger pour pouvoir réellement comparer. A l’époque, j’avais 14 ans de moins et toute l’expérience qui va avec ces années. Peut-être que j’étais nul. ^^

    Ce Pilotwings Resort a beau être bon, il est tout de même dommage de le finir si vite. Certes, il y a du scoring, mais je n’aurais pas craché sur quelques épreuves supplémentaires.

  5. Pour le pilote, le jeu utilise notre mii perso ou c’est des mii prédéfini? Parce j’aurais quand même préférer des perso un poil plus réaliste.

  6. C’est notre mii perso. Comme toi, j’aurais préféré des persos plus réalistes, comme les épisodes précédents. Ce fut ma petite déception lors de l’arrivée des premières images. :/

  7. Ouais c’est dommage…je l’avais essayer à la fnac la semaine derniere, il avait l’air pas mal, mais il ce fait tellement démonter que j’hesite à mettre 45€ dedans.

    Par contre meme si elle est zonée la 3ds, je me demande si elle ne serait quand meme compatible avec des jeux uk et tout les jeux européens, parce chez nos amis les roastbeef c’est quand meme moins cher. 🙂

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