Burnout Legends

Un ensemble homogène

Bien sûr, une autre marque de fabrique de la série est sans aucun doute sa maniabilité parfaite. Que vous utilisiez la croix multidirectionnelle ou le stick analogique, vous naviguerez en plein bonheur. Burnout Legends s’adresse au plus grand nombre et, pour cela, il se doit d’être accessible.

Si vous vous mangez un poteau, ce sera entièrement de votre faute (ou de celle de la voiture qui vous y a envoyé, à la limite). Le jeu étant orienté arcade à mort, le maniement ne diffère pas beaucoup d’une voiture sur l’autre, seule la résistance du véhicule varie. La commande de boost se faisant avec R, il est facile de rester appuyé pendant toute la durée du parcours. La jauge de boost augmentant avec votre nombre de Takedowns, il est primordial d’en provoquer un ou deux, et ce, d’emblée, pour pouvoir être tranquille pendant une partie de la course. Si toutefois vous préférez éclater les autres voitures tout au long de la course, en bon bourrin que vous êtes, ceci est également possible, mais plus risqué.

Les développeurs, à l’inverse de nombreuses autres équipes habituelles, ont placé la vue pour regarder derrière soi sur le bouton L. Cela paraît tout bête dit comme ça et pourtant, c’est encore un plus dans le confort. Il est, de cette façon, aisé de regarder où se trouvent les concurrents sans pour autant avoir à se contorsionner. Bref, la maniabilité est vraiment adaptée pour tout type de joueurs et permet un plaisir immédiat.

Des amis ?

Jusque là, Burnout Legends vous a paru intéressant ? Eh bien, ce n’est pas fini. Le jeu propose un mode multijoueur tout aussi complet que le reste.

Vous disposez à nouveau d’un nombre assez conséquent de modes de jeu si vous désirez laminer vos potes.
Vous pouvez bien évidemment pratiquer des courses jusqu’à 6 joueurs en simultané mais aussi monter un petit tournoi entre potes. Ce qui est franchement agréable pour occuper un petit-après-midi de temps à autre. J’arrête tout de suite les petits rêveurs, le mode infrastructure n’est malheureusement pas disponible…
Le mode Crash occupant une place importante en solo, il aurait été étonnant qu’il soit oublié en multi. C’est ainsi que le Double Impact et le Fiesta Crash font leur apparition. Si le premier n’accepte que 2 joueurs en même temps, le second vous autorise des parties jusqu’ à 6 joueurs. Autant dire que ce genre de modes permet facilement de chambrer ses adversaires, dans la bonne humeur bien sûr…

Pour montrer l’importance du multi, les gars de chez Criterion ont même rajouter un mode exclusif : le défi collector. Vous pouvez débloquer 5 voitures collectors en solo et 15 en multi. Deux joueurs s’affrontent en duel : chacun choisit un véhicule que l’autre a débloqué et les deux concurrents avec. Celui qui remporte la course débloque la voiture adverse dans son garage. Il la débloque, il ne la vole pas, nous sommes d’accord. Bref, voilà un mode qui pousse le joueur solitaire à se trouver des adversaires humains.

Nous finirons ce paragraphe en parlant de l’utilisation du game sharing. Trop rarement employé dans les jeux PSP, il l’est pourtant dans ce Burnout Legends. Bien évidemment, seul le mode course est disponible dans ce cas, mais cela reste toujours un plus non négligeable. Il est donc tout à fait possible de jouer à deux sans pour autant posséder le jeu en double exemplaire.

Burnout Legends est donc bien l’un des gros titres de la PSP comme nous l’espérions. A la fois beau, fluide, maniable, long et jouissif, il cumule les qualités de façon outrancière. Même s’il n’est pas exempt de défauts tels que les nombreux bugs d’affichage et les légers ralentissements lorsque trop de véhicules sont présents à l’écran, il n’en demeure pas moins l’un des must-have de la console.