Kamiko

















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Kamiko ressemble à Fairune. Normal : FlyHighWorks est de nouveau impliqué dans le développement, ainsi que Kan.Kikuchi (un développeur et game designer indépendant) et Skipmore (studio responsable de Drancia Saga), le tout édité par Circle, spécialisé dans les titres à petite équipe. La Nintendo Switch, dès son démarrage, désire montrer qu’elle fait du pied au monde indépendant et aux développeurs Unity. Kamiko, disponible depuis le 13 avril 2017 sur l’eshop japonais et le 27 avril en France, sacralise tout cela, et il faut bien le dire, de belle manière.

A quoi ça ressemble ?

L’introduction du jeu, qui a le bon goût d’être très courte, vous apprend que l’héroïne choisie devra rétablir les liens et frontières entre le monde des humains et celui des morts en devenant la Kamiko. Rien que ça. Et pourtant, sitôt la cinématique terminée, le jeu débute, sans plus d’explications et il n’y en aura pas d’autre jusqu’à la fin de l’aventure. Au premier coup d’oeil, une vue de dessus, une jauge de coeurs, un personnage vu de haut : Kamiko ressemble à s’y méprendre à The Legend of Zelda. Il était indispensable de le placer. Même les armes des héroïnes, épée, boomerang/dague et arc. L’hommage appuyé du premier niveau laisse place à des mondes à l’esthétique à la fois épurés et à la direction artistique remarquable vous incitant à explorer ces ruines de civilisations passées. Mais la comparaison s’arrête là tant Kamiko tend davantage vers le jeu d’action que celui d’aventure.

Comment ça se joue ?

Les commandes sont disponibles dans les menus du jeu et tiennent en quelques mots : A pour taper et B pour sprinter. Un maintien de la touche A permet de lancer une attaque chargée, utile à un seul moment du jeu donc parfaitement dispensable. Les 4 mondes de Kamiko requièrent de déverrouiller 4 sanctuaires ouvrant le portail vers le boss. Tout au long d’un monde, vous devez placer des globes aux bons endroits, activer des téléporteurs, ouvrir des portes à l’aide de clés (si !), voire découvrir deux coffres cachés et un secret. Mais chacune de ces actions nécessite de l’énergie et c’est là qu’interviennent les très nombreux ennemis. Kamiko vous oblige à régulièrement aller au conflit afin de remplir cette jauge. En cas de coup dur, des jarres et des touffes d’herbe sont savamment disposées pour vous remettre d’aplomb, systématiquement pour les premières, de temps à autre pour les secondes. Au nombre de cinq, les boss remplissent brillamment leur rôle de gardien, chacun disposant de patterns bien précis, terriblement simples à analyser et à contourner. Très vite, l’évidence vous sautera aux yeux : Kamiko est conçu pour le speed run. Une coupe, bronze, argent et or, vous attribuée si vous terminez le jeu avec un bon chrono (1h30, 1h ou 30 minutes). Un bon moyen de pallier à la très courte durée de vie.

Pourquoi on en parle ?

Kamiko attire l’oeil. Dès son superbe écran-titre, le jeu donne immédiatement envie de dépenser les malheureux 4,50€, prix de lancement. Lancé, ses somptueux décors en pixels hypnotisent. Le premier run terminé, l’atmosphère de Kamiko pousse à améliorer son score ou à parcourir les quatre mêmes mondes aux manettes d’une autre prêtresse. Leurs styles radicalement différents obligent à réapprendre, aussi bien durant les niveaux que face aux boss, surtout face aux boss. Comptez une heure pour un premier parcours, moins pour les suivants, et moins de 30 minutes pour obtenir l’or. Les 4 secrets planqués dans le décor des 4 mondes ne débloquant qu’un sound test, n’espérez pas dépasser les 5 heures de jeu. Kamiko est donc loin de l’aventure et se place dans l’action rapide et méthodique. A voir si les joueurs se prêteront au jeu sur Youtube. En tout cas, il y a de quoi passer un agréable moment.

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