Interview Ekianjo – 16-32 Bits : La Passation

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Archaic : Très bien, tellement bien que tu as répondu à mes deux questions suivantes (rires). Du coup, je t’invite à ce que nous abordions le projet en lui-même, ce livre « 16-32 bits : LA PASSATION ». Et la première question : D’où t’es venue cette envie de rédiger ce livre ?

Ekianjo : Ce n’est pas une envie totalement nouvelle. Depuis la création de SANQUA en 2005, nous avons toujours eu à l’idée qu’un jour, peut-être, on pourra passer sur papier. Après, la tendance de la presse française nous a indiqué que ce n’était pas le bon moment. Les ventes étaient et sont en chute libre. Ce n’est pas forcément impossible : il y a par exemple le magazine Icare – que j’aime bien – et dont je connais le responsable.

Archaïc : Oui, d’ailleurs le numéro spécial Deus Ex est sorti récemment dans les kiosques.

Ekianjo : Tout à fait. Je vais d’ailleurs écrire un article dessus dans quelque temps, pour un passage en revue… Il y a donc des choses à faire dans la presse papier, mais est-ce que les gens sont prêts à payer pour de la presse papier ? Je ne sais pas : il y en a beaucoup qui sont passés à l’information numérique, et ce depuis quelques années, et qui ne vont plus faire l’effort d’aller en kiosque pour chercher l’information. A moins qu’il y ait des choses extrêmement différentes, et c’est justement ce qu’essaie de faire le responsable d’Icare, à savoir des choses qu’on ne trouve pas en ligne. Cela marche relativement bien mais il se pose toujours des questions quant à la pérennité de son projet. Ce n’est donc pas la bonne tendance…

Archaïc : Malheureusement pas du tout, puisque des grands comme Joypad ont récemment fermé leurs portes. Consoles + semble être un peu sur la même pente…

Ekianjo : C’est un cercle vicieux, si tu as un monde de l’édition qui tourne au ralenti, ou est en chute, faire un nouveau magazine amène plus de risques, les investisseurs potentiels sont alors moins réceptifs à ton projet, en parallèle, tes tirages initiaux seront plus faibles, menant a des frais d’impression plus chers qu’auparavant, donc un prix en kiosque plus élevé, et au final, c’est tout un écosystème qui tombe. Cela devient donc très compliqué de lancer un nouveau magazine.

Pour en revenir à ta question, nous avions pensé faire du papier en partant du magazine, mais cela ne s’est pas fait à cause de l’atmosphère de la presse française. Il y a un an, un an et demi, nous pensions lancer un projet de livre regroupant les meilleurs articles de SANQUA, en les regroupant, les complétant et en les adaptant pour en faire un recueil. L’idée est partie de là. Nous avons alors commencé à regarder un peu comment mettre en œuvre tout cela : quelle chaine de distribution utiliser, comment s’organiser. J’ai continué de réfléchir au sujet pendant que je bossais sur le nouveau SANQUA SPARK et je me suis dit qu’une série d’articles, en cours d’écriture, intitulés « Inachevé » (titre de la rubrique), traitant des consoles n’ayant pas marché, pouvait devenir un sujet a part entière. Pendant leur écriture, j’ai développé une sorte de passion pour cette partie de l’histoire sur laquelle je ne cesse d’apprendre de nouvelles choses bien que l’ayant vécue. Je me suis alors dit qu’il serait intéressant de traiter cette transition au sein d’un livre, tellement le sujet est riche. Beaucoup de concurrents sont venus à cette époque-là, des concurrents très différents en taille, de positionnement sur le marché et de branding, de licences, etc… Pourquoi ne pas faire un livre sur ce sujet-là ? Et c’est ainsi que le projet est parti.

Archaïc : Quel public vises-tu au travers de ce livre ?

Ekianjo : Je vise un public forcément intéressé par le jeu vidéo. Il ne faut pas imaginer que ce sera très grand public à la base. Mais je pense que cela pourra intéresser plusieurs types de publics dans le jeu vidéo. Tout d’abord, les gens comme moi, qui ont la trentaine ou la quarantaine, et qui ont vécu cette période et qui seraient intéressés de revenir dessus pour mieux comprendre ce qu’ils ont vécu, en découvrant en même temps certaines anecdotes inédites. Autre public : les plus jeunes joueurs qui sont peut-être nés pendant la période Playstation et qui ont toujours connu Sony en tant que dominateur du marche – bien que cela soit moins vrai maintenant – ou qui ont en tout cas connu les incontournables PS1 et PS2 sans savoir ce qu’il s’est passé avant. C’est un moyen pour eux de découvrir que le marché comptait beaucoup d’essais d’autres constructeurs avant cette situation. Donc à mon avis, cela peut intéresser ces deux types de publics.

Archaïc : Comment comptes-tu leur parler au travers de ce livre ? Quel sera le style d’écriture employé ? Plutôt grands chapitres bien formatés ou un récit fleuve sous forme d’une histoire ?

Ekianjo : Ce sera en effet comme ta seconde suggestion : sous forme d’une histoire, de récit. Je raconterai notamment des anecdotes entre différents personnages de cette période. Certaines liées à l’histoire de la Saturn comme les quelques frictions entre Nakayama, le président de SEGA Japan, et Kalinske le président de Sega America. C’est pour ça que le style du récit se prête relativement bien à ce genre de couverture. Ce sont les relations humaines qui ont beaucoup influé sur les grandes décisions, comme à l’époque du 32X ou du lancement de la Saturn. Ce ne sont pas seulement des éléments qui peuvent s’expliquer de manière chronologique : il faut bien s’arrêter et comprendre pourquoi la Saturn est sortie bien avant la Playstation aux Etats-Unis, pourquoi elle s’est plantée, il y a eu des raisons très claires derrière les décisions prises et les personnes en question avaient de très bonnes raisons de le faire à ce moment-là. Et ça, on peut effectivement trouver l’information, mais elle est souvent diffuse et non réunie au sein d’un seul article : c’est ce que je vais tenter de faire, un gros travail de synthèse, tout en apportant des informations inédites sur cette période.

Archaïc : D’ailleurs, comment se passe cette récolte d’informations ? Et comment juges-tu qu’une information est « vraie » ou non ?

Ekianjo : Je consulte toujours plusieurs sources avant de coucher quelque chose sur papier. Tout d’abord, il y a internet. On y trouve beaucoup de choses, et notamment les archives de l’époque. On peut trouver beaucoup de livres traitant de cette époque, que j’ai déjà lus. On trouve également des archives de journaux, des interviews, des magazines de l’époque, … Youtube également pour les informations sur les premiers E3 et CES, surtout concernant les jeux qui y étaient présentés ou comment les constructeurs présentaient leur machine. Il y a également WebArchive, qui est un site permettant de revenir en arrière en retrouvant le contenu des premiers sites internet des constructeurs, des pages que l’on ne trouve plus forcément de nos jours, car elles sont depuis inactives ou remplacées. Tout cela me sert de base. A partir de là, je cherche aussi du côté du Japon, car on y trouve pas mal de sources auxquelles l’Europe et les Etats-Unis n’ont pas forcément accès et qui sont en japonais, servant de compléments. Les sources japonaises apportent une seconde vision d’événements qui n’ont pas totalement eu lieu dans d’autres marchés. Par exemple des machines ont pu fonctionner aux Etats-Unis, et pas au Japon, et inversement. Je reviens souvent dessus mais la Saturn a connu un destin assez différent au Japon par rapport aux autres marchés, puisqu’elle a bien fonctionné pendant plusieurs années. Elle a tenu tête à la Playstation pendant un bon moment avant de capituler. Elle a été très compétitive: il y a eu beaucoup de jeux au Japon et les éditeurs n’avaient pas l’intention de quitter la Saturn à l’annonce de son arrêt de fabrication. Ils s’en sont d’ailleurs plaints auprès de Sega, car elle était encore très vivante au Japon et qu’il était vraiment trop tôt pour passer a autre chose. Il y a donc vraiment plein de choses intéressantes vis-à-vis du Japon, que je compte exploiter dans le livre.

Pour en revenir sur ta question de la véracité des sources, il est vrai qu’il y en a toujours des plus ou moins douteuses. D’habitude, je croise trois ou quatre sources très différentes qui mentionnent la même information pour m’assurer qu’il y ait une sorte de consensus sur l’information. Et si ce n’est pas le cas, j’essaie de m’adresser directement aux personnes qui ont connu cette époque, à savoir des gens qui ont travaillé chez Sega, Sony ou d’autres. Je les joins et vérifie si mon hypothèse est correcte ou non. Ils sont d’ailleurs souvent très sympas, très courtois et n’ont aucun mal à répondre à mes questions. J’ai donc souvent pu confirmer certains points grâce à ce procédé.

Archaïc : Ah oui ? Ils sont facilement joignables mêmes des années plus tard ?

Ekianjo : Oui, la plupart du temps, sans problème grâce aux réseaux sociaux. Par exemple, sur Linked In, on retrouve facilement des personnes ayant travaillé dans ces sociétés-là. Linked In a l’information concernant le CV des professionnels. Donc si tu sais chercher sur le site, tu sais comment retrouver des gens qui ont travaillé chez Sega, Sony, Nintendo et autres, et cela te permet de recouper les informations.

Archaïc : J’imagine que tu utilises déjà ces sources pour SANQUA.

Ekianjo : Tout à fait. Exemple : l’article sur la 3DO paru il y a quelques mois. L’article est d’ailleurs de petite taille par rapport au nombre d’informations sur le sujet. Je crois qu’à la fin, j’avais jusqu’à 150 pages d’informations compilées sur la machine. Je pourrais presque rédiger un bouquin juste sur la 3DO si l’envie m’en prenait, mais je n’ai pas envie de traiter le sujet comme ça. J’ai toujours beaucoup plus d’informations que ce que je mets dans le magazine. J’essaie de me restreindre en nombre de pages pour éviter les articles trop longs, ce qui n’est pas un problème dans un livre où tu n’as pas la même structure, ni la même approche et encore moins les mêmes attentes vis-à-vis de ton audience. L’audience d’un livre n’est pas la même que celle d’un magazine.

Archaïc : Tu abordes le sujet des pages. Je pensais en parler un peu plus tard mais ce n’est pas grave, continuons sur le sujet : Comment détermines-tu le nombre de pages par chapitre ? Puis le nombre total présentes dans le livre ?

Ekianjo : Cela va dépendre du nombre de pages au final, celui-ci sera déterminé par le budget total obtenu après la collecte de dons. Si c’est pile 15 000€ par exemple, ce sera probablement dans les 220 -250 pages. Si on dépasse, je pourrais augmenter jusqu’à 300 grâce au budget supplémentaire. Je ne me limite donc pas pour l’instant mais je compte plutôt voir, après la collecte du budget, comment ajuster le nombre de pages. J’espère que la plupart des chapitres seront à peu près de taille égale, mais il y aura très certainement quelques chapitres un peu plus gros que les autres, en raison d’un surplus d’informations à traiter. Mais normalement, ils seront tous de taille similaire.

Archaïc : Retrouverons-nous des extraits d’articles de SANQUA, comme par exemple l’histoire de la 3DO ?

Ekianjo : Concernant la 3DO, il y aura forcément des bouts de l’article qui seront réutilisés. Je ne pense toutefois pas le reprendre tel quel puisqu’il s’agit d’un article vraiment constitué de A à Z pour parler que de la 3DO. Je le construirai différemment dans le livre. Si tu regardes le sommaire de l’ouvrage « La Passation », il passe d’un constructeur à un autre, au sein de la même époque donc je ne pourrai pas adopter le même plan issu du magazine dans le livre. Il y aura forcément besoin d’adapter la présentation et compléter l’information, puisque j’aborderai certains points sur la 3DO de manière plus développée dans le livre, ayant davantage de place pour le faire. Et certaines parties, sur les choix technologiques, appelant aussi à davantage de détails.

[spoiler title= »Le sommaire de 16-32 Bits : La Passation »]

Prologue: l’Etat des lieux du jeu video en 1991.
Bref retour sur la génération 16 bits.
La place du Japon et l’importance du marché américain.
L’arcade, gardien des tendances.
Sega-Nintendo. Un duel tournant à l’avantage de Sega.

Chapitre I: Entre continuité et transition : Sega, Big N, et les autres
Sega en proie aux luttes intestines : Kalinske, Nakayama.
Nintendo, un leader dans l’attente.
NEC, SNK, FM Towns: le destin d’acteurs très « locaux ».

Chapitre II: Les nouveaux entrants
Commodore CD32: nouvel essai de combo.
Atari: du fantôme de la Panther à la Jaguar.
3DO: l’outsider par l’étonnant Trip Hawkins.
Sony Playstation: la revanche signée Kutaragi.
Les obscures alternatives (Apple Bandai Pippin, Casio Loopy).

Chapitre III: Choix technologiques
Les nouveautés de la génération 32 bits.
Hardware: les choix des constructeurs.
Pads et autres innovations.
Périphériques et extensions : la corne d’abondance.

Chapitre IV: Angle d’attaque. 1993-1995
1993 : Première salve : CD32, Jaguar, 3DO.
1994 : 32X aux US, Saturn et Playstation au Japon.
1995: Année charnière.

Chapitre V: Il ne peut en rester qu’un. 1996-1998
Sony: de l’avantage compétitif a la domination.
Sega: un combat couteux pour la survie.
Nintendo: trop peu, trop tard.
Vainqueurs et vaincus : l’heure des conséquences.

Chapitre V: La question du « pourquoi »?
Les infortunes d’Atari et Commodore.
Les manquements de 3DO.
Les égarements de Sega.
Les absences de Nintendo.

Epilogue: La passation

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Archaïc : Donc pour résumer, tu comptes développer un grand récit sur l’histoire du passage 16-32 bits. Tu précises sur la présentation de ton projet qu’il sera richement illustré et qu’il y aura des QR Code… Très bonne idée : ces QR Code renverront vers des vidéos existantes ou des productions dites « maison » ?

Ekianjo : Il y aura probablement les deux. Mais première chose à savoir, les QR Code pointeront vers le site de SANQUA qui redirigera vers un autre lien, soit interne soit externe. Ceci pour que si un jour des liens externes disparaissent, on puisse toujours modifier le forward sans à modifier le bouquin. C’est une précaution que je m’engage vraiment à prendre pour eviter de se retrouver avec des forêts de pages 404 !

Il y a donc des vidéos internes que je compte faire, notamment des vidéos que je ne trouve pas ailleurs, comme présenter certaines particularités des consoles, ou des vidéos pour présenter l’aspect extérieur, les différents ports, de manière très succincte, mais professionnelle. Avec des vidéos de bonne qualité, pas comme ce que l’on trouve sur Youtube où l’on voit la chambre de la personne présentant sa vidéo. J’aimerais bien présenter un contenu qui reste visuellement professionnel de bout en bout.

Archaïc : Alors justement, présenter des vidéos en liens externes et surtout des images n’amènera-t-il pas des freins au niveau des droits d’image ?

Ekianjo : Pour les images, en effet, il y a des freins. Je ferai attention à ce que les images que j’emprunte soient libres de droits ou autorisées par leurs auteurs. Cela se fera donc en contactant directement les auteurs des images. Si jamais il y a des images que je n’arrive pas à obtenir ainsi, je prendrais moi-même les photos, voire je demanderais à la communauté si elle ne peut pas produire des images pour le livre. Je suis quasiment certain qu’il y aurait de nombreuses personnes qui seraient partantes de laisser leurs droits d’image pour ce projet. De toute façon, il y aura toujours un moyen de se débrouiller, je ne me fais pas de soucis a ce niveau-la.

Archaïc : Pour réaliser ces images et vidéos, t’es-tu constitué une petite collection de machines et de jeux ou comptes-tu faire appel à d’autres joueurs ?

Ekianjo : J’ai déjà beaucoup de vieilles machines chez moi en tant que joueur retro. Je collectionne au fur et à mesure les machines dont je parle, si je ne les avais pas déjà avant. Actuellement, à portée de main, je dispose d’une 3DO, d’une Dreamcast, d’une Saturn, plusieurs Saturn même pour différents modèles, une PC-Engine, une PS1, une PS2 plus toutes les machines relativement récentes à portée de main. Après, il y a des machines comme la PC-FX de NEC que je n’ai pas sous la main et que je compte peut-être me procurer. A voir si cela est vraiment nécessaire, car je ne pense pas en parler très longuement étant donné que ce n’est pas une machine ayant connu un grand destin, pas même à l’époque au Japon. Pour les machines principales qui ont survécu plusieurs années, je les ai de toute façon directement chez moi pour faire ces vidéos.

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  1. Voilà une initiative et un projet de bouquin qui semblent des plus intéressants! Je m’en vais y participer dès que possible 🙂 Bonne interview en tout cas, je dois avouer que je connaissais pas du tout SANQUA. Voilà qui est corrigé!

  2. Sans vouloir dire du mal de ce projet, je trouve qu’il y a trop de bouquins sur le retrogaming, on en découvre tout le temps et pas mal sont de simples livres dans lesquels on nous balance tout un tas d’infos disponibles sur le net.
    Aujourd’hui je vois ce projet 32bits, il ne m’intéresse absolument pas, je pense qu’il y a suffisamment de données sur le web, et ce n’est pas du retro qui remonte à 30ans, un livre sur ça je ne pense pas qu’il y ai un engouement énorme.
    Maintenant vu le nombre de jours restants et vu que les 15000€ sont vraiment hors de portée, je suis persuadé que le livre ne se fera pas du tout.
    Pour conclure, je dirais que ce livre est un énième bouquin parlant de consoles qui n’apporte vraiment rien de plus que ce que l’on doit savoir.
    Désolé pour mon avis, mais je suis même assez énervé de voir autant de livres sortir de partout, c’est vraiment la mode. Ça m’énerve autant que tous ces mecs qui font des tests de jeux sur youtube et qui pensent être intéressants, comme si on avait besoin d’eux pour avoir des infos. C’est nul, et sans aucun intérêt.
    La passation 16-32 ? Mais franchement pourquoi pas la Passation 8-16 ? quel est intérêt de parler de la génération Playstation ? Les vrais amateurs de retrogaming s’intéressent au début du jeu vidéo, pas à la Playstation qui n’est d’ailleurs pas considérée comme faisant partie réelle du retro à part pour les gamins de 15 ans.
    On sait tous que la PSX devait être un lecteur cd du la super nintendo, après pour les détails tout est sur internet.

    1. Tiens, un serpent est venu cracher son venin ? 🙂
      Si les livres sur le rétro ne t’intéressent pas, ce n’est pas la peine de venir les dénigrer. C’est comme a la télé, quand tu n’aimes pas, tu zappes. Tu t’insurges contre plein de choses qui ne t’intéressent pas, dans la vie? Eh bien, tu dois etre malheureux, je te plains…

      Quant à savoir si ce livre « n’apporte rien », il faudrait déjà l’avoir lu pour en dire autant. Je pense écrire des choses bien plus intéressantes que « la PSX devait etre le lecteur CD de la SNES ». Merci de pas prendre les autres pour des imbéciles.

      Et je t’invite à juger par toi-même de mon article sur la 3DO dans le dernier SANQUA, tous ceux qui l’ont lu m’ont dit qu’ils avaient appris plein de choses. Comme quoi…

  3. je fais aussi parti de cette génération de joueurs qui a connu cette génération et au delà de la nostalgie, c’est vraiment les prémisses d’une « autre façon de jouer », et une consommation plus massive du jeu vidéo tel qu’on connait le marché aujourd’hui qui a commencé. Ce que l’on peut aussi regretter d’ailleurs. Après je ne peux pas juger un livre que je n’ai pas lu, mais la couverture laisse un peu penser à un bouquin très « pro-playstation » alors qu’avec du recul ce sont les jeux qui on fait l’époque et non pas le succé commercial d’une machine. là ou je peux rejoindre le Keke, c’est sur le fait que la playstation était vraiment une machine de son époque dont la PS2 et 3 sont dans la continuité , difficile donc (c’est un avis personnel) d’y voir un interet retro, là ou une machine comme la Saturn de part sa ludothèque chargé en jeux d’arcades et en 2D représente aujourd’hui encore beaucoup d’interet. Tout comme la Neo Geo d’ailleurs.

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