Compte-rendu du Tokyo Game Show 2016

Sommaire | Meilleur trailer | Meilleure annonce/surprise | Coup de cœur | Coup de gueule | Avis général

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Dat ass…

 

Mizakido – C’est plus la déception… Granzella, où-es tu ?

J’attendais impatiemment cette édition du TGS et la présence de Bandai Namco Games afin que ce dernier donne des nouvelles des deux jeux des ex-gens de Irem, Granzella, mais non ! Point de nouvelles de Kyoei Toshi, ce jeu qui propose de nous mettre dans la peau de civils qui tentent tant bien que mal de survivre alors que leur ville est le théâtre de combats entre de célèbres kaijus et robot géants (Godzilla, Ultraman et même des Eva de la série des Evangelion), ni même de Zettai Zetsumei Toshi 4 Plus, le nouvel épisode des survival-disaster, ressuscité après son annulation en 2011 par Irem. Tous deux dévoilés il y a bientôt un an, pas mal montrés quatre mois qui ont suivi, le salon japonais était l’occasion de montrer de la progression, du gameplay, voir une date de sortie pour un d’entre eux, mais non, absolument rien n’aura été diffusé, pas même quelques petites images. Dommage tout de même, un peu d’exposition de ces jeux de niche dans un salon mondialement connu aurait pu susciter chez les non connaisseurs une petite once d’intérêt… En espérant que le fait de développer deux jeux d’une certaine envergure en même temps ne soit pas un poid trop lourd à porter pour Granzella, et que l’on se retrouve avec les même tares techniques qu’un SOS The Final Escape. Mais on veut des nouvelles, que diable !

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蒼き革命のヴァルキュリア バトル体験版Ver.2.0_20161007003127

Ryuzaki57 – Valkyria Azure Revolution

Prostré, dépressif… C’est mon état après une longue session sur la 2e démo du jeu de Sega. Les améliorations de gameplay aperçues au TGS sont un coup d’épée dans l’eau, car le reste ne suit pas. Les quelques missions disponibles montrent bien que Sega s’entête à privilégier le dimension Action-RPG au détriment du reste. On a l’impression de jouer à Final Fantasy Type-0 HD, la maîtrise de jeu en moins. Comme je le pensais, ce n’est pas un problème de difficulté, car les missions suivantes sont impitoyables. Le fait est que les équilibres de gameplay sont catastrophiques : c’est très confus, on n’identifie pas du tout les leviers d’action, les armes et magies ne font pas ressortir leurs particularités… Pire que tout, le level design est archi-nul. Les cartes sont complètement linéaires, les possibilités de couvertures presque inexistantes et le combat contre la Valkyrie était d’une platitude à faire peur. En rien on a l’impression de faire de la stratégie, pas plus qu’on a l’impression d’être devant un bon RPG tant les mécaniques de jeu laissent à désirer. Tout ça sans parler de la réalisation qui a rétropédalé afin de cadrer avec la version PSVita tout juste annoncée. A moins d’un miracle dans le produit final, Sega aura effectivement tué la licence deux fois…

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Vidok – The Last Guardian… seriously ?

J’aurais pu râler après l’absence de Microsoft et Nintendo sur le salon. Dire que c’était un salon pro-Sony, ce qui peut fortement décevoir quand on aime un tant soit peu la diversité du jeu vidéo. Mais finalement, ce qui m’a le plus fait enrager c’est l’impossibilité de jouer à The Last Guardian sur le salon. A deux mois de sa sortie – à un mois lorsque j’ai atterri au Japon – The Last Guardian n’ose pas s’ouvrir aux critiques du public. Sony a encore peur des réactions et a finalement préféré ne montrer qu’une vidéo de gameplay et ainsi maximiser les ventes en décembre. Déjà que la gestation a du coûter une blinde, il ne faudrait pas que le jeu soit un four complet. Je ne reviendra pas davantage sur le contenu de la vidéo, si ce n’est qu’elle n’était pas parfaite non plus dans son rôle de million seller. Les premiers avis sont négatifs, ce que tout le monde sait grâce à la vitesse de l’internet. Résultat : je ne suis pas du tout rassuré. Sûrement qu’une fois nez à nez avec la jaquette du jeu, je craquerai, après tant d’année à fantasmer ce périple poëtique, mais ce sera avec la peur au ventre que le jeu ira dans la console.