Bilan de l’année 2011 [Mizakido]

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Diantre ! Archaïc ! Un an déjà ! Quelle émotion. Je crois que je vais pleurer. Enfin non, pas tout de suite. J’ai un bilan vidéo-lubrique de l’année passée à faire ! Les pleurs attendront donc encore un peu. Un bilan en décalé bien pratique pour éventuellement loger les derniers arrivés et joués durant le mois de décembre. Un bilan personnel* donc, qui sentira peut-être la naïveté et le trollisme qui m’habite souvent. Je m’en excuse par avance. Cette année 2011 n’aura définitivement pas  été celle où j’ai le plus joué et encore moins celle de bouclages intensifs. J’ai finalement plus passé mon temps à lire les actualités qu’à pratiquer. Et quelle actualité!

GAMERS GONNA HATE.

En effet, chacun y est allé de sa personne pour nous proposer une bonne pelletée d’infos, de faits divers et de ratés en tout genre. Nintendo tout d’abord, qui s’est quelque peu viandé pour la sortie de sa 3DS en ne proposant qu’un line-up de départ peu convainquant (où est Kid Icarus?) et surtout aucun « vrai » gros titre pendant des mois (j’exclue les deux remakes de vous savez quels jeux). Une 3DS qui ne se démarque pas assez pour moi de sa grande sœur avec un nom et un design bien trop similaire, et ce malgré une puissance au niveau d’une PSP et avec le fameux effet 3D. Une feature sympathique, il faut bien l’avouer, mais encore bien mal exploitée. Malgré une surprenante baisse de prix – Nintendo n’est pas si imperturbable que ça en fait – et la sortie de  »nouveaux » jeux, je n’ai toujours pas craqué. Peut-être à cause de sa faible autonomie, de la sortie du temps décrié et bientôt indispensable Circle Pad Pro qui laisse présager l’arrivée d’une 3DS+, l’actuel recyclage de licences et des remakes en guise de grosses sorties, ou encore cette bêtise de protection territoriale. Ou tout ça à la fois.

Puis la Wii U. Je ne me souviens pas d’avoir été autant dubitatif devant une nouvelle console. Big N, encore bien assit sur son trône avant la douche froide des ventes déclinantes de sa 3DS, nous a ressorti la même recette que pour la présentation de la Wii originelle, avec sa petite maison, son petit salon, ses gens heureux, et ses gimmicks pompeux. Sauf que les gamers ont bien retenu la leçon avec la première Wii et les joueurs casual ont rangé leur Wii Fit dans leur cave. On ne nous y reprendra pas. Une manette tablette, OK. Mais où sont les vrais jeux qui en vantent les mérites ? Il n’y en a pas vraiment.  On nous a juste montré en guise de friandise des vidéos de moutures PS360 et une bête démo technologique. Difficile de saisir le concept et les possibilités offertes donc. Pas même les bornes d’essais. Un véritable fiasco plutôt qu’un dévoilement retentissant ponctué d’une main de maître par l’annonce impromptue d’un nouveau Smash Bros. qui n’était alors qu’un hypothétique projet. La console est retournée peu après dans les abysses du Research & Development du constructeur. En espérant que sa prochaine venue soit bien mieux préparée… En attendant, on peut dire que la Wii première du nom, resortie il y a peu dans une version sans comptabilité GameCube (petits cachotiers!), connait un regain de popularité chez les gamers puisque Nintendo s’est offert les services de plusieurs développeurs pour nous offrir Xenoblade Chronicles et The Last Story. Et ça, je tiens à le saluer!

Pour continuer dans les fiascos, Sony a remporte en 2011 la passoire d’or pour l’attaque perpétrée par une bande de hackers sur son PlayStation Network. Des hackers qui se sont empressés de piquer une énorme quantité de coordonnées personnelles et bancaires avant que le constructeur japonais finisse par neutraliser lui-même son service de jeu en ligne pour éviter toute nouvelle fuite. La décontraction dont a fait preuve Sony dans la gestion de cette crise et ses conséquences, en nous disant au départ que tout allait bien pour finalement nous avouer qu’il y a bien eu un problème parce que leur système était faiblement protégé, est vraiment méprisable. Et ce même si la société a fait profil bas à l’E3 2011 et nous a « offert » des jeux en dédommagement.

 

Je ne salue pas non plus l’attitude déplorable de Capcon qui du jour au lendemain nous annule dans la foulée Mega Man Legends 3, attendu et préparé jusqu’alors en collaboration avec communauté soudée et motivée, et Mega Man Universe, qui semblait pas si mal parti que ça. Représailles après le départ de Kenji Inafune ? Pression des actionnaires ? Pas vraiment rentable d’après les estimations ? En tout cas, je ne vous tire pas mon chapeau, vous qui sortez des « addons », des jeux bloqués ou des prototypes payants… Même si vous éditez Azura’s Wrath cette année.

Citons enfin l’activité de Microsoft pour sa Xbox 360, où plutôt sa sous-activité. Le constructeur s’acharne à vendre les mérites du Kinect alors qu’il n »y pas vraiment de jeux révolutionnaires à se mettre sous la dent pour un périphérique qui s’avère plus intéressant pour des utilisations « exotiques » que pour du jeu-vidéo à proprement parler. Pire encore, il semble oublier, à la manière d’un autre constructeur, que des joueurs « manette » attendent des exclusivités et de nouveaux projets. Et me faites pas rire avec le relancement de la franchise Halo. Accueillons tout de même l’effort de la société de Redmond de proposer aux concepteurs le kit de développement de son Projet Natal pour s’amuser à bidouiller des trucs en attendant de trouver des successeurs à Dance Central, Gunstringer ou encore Child of Eden.

Mais quel râleur je fais quand même. J’en oublierais presque que cette année, mon fer de lance, à savoir les jeux indépendants, ont connu une côte de popularité sans précédent, aidé en partie par l’hallucinante réussite de Minecraft (dont j’ai eu une grosse addiction en 2010), mais également par les jeux proposés et récupérés en temps qu’exclusivités par Sony et Microsoft, sans parler de la publicité offerte par les plate-formes de téléchargement PC comme Steam et Desura. La multiplication et le succès des « Bundle » (Humble, Royale, etc…), ces packs de jeux où l’acheteur peut définir son prix d’achat voir à qui son argent sera reversé (aux développeurs, aux œuvres caritatives),  prouve l’intérêt des joueurs (qui sont loin d’être radins) pour ces jeux qui respirent la passion de leurs créateurs, et qui proposent souvent un concept et un intérêt bien plus grand que des productions vendues au prix fort.

 

AU QUATRIÈME TOP

L’heure du petit top ! Il m’a été difficile de trancher, surtout au niveau des jeux téléchargeables sur lesquels j’ai passé le plus de temps, à en essayer et en acheter une bonne palette. Parmi les nombreux regrets qui seront probablement effacés en 2012, je peux citer L.A. Noire et Solatorobo que je n’ai pas pu achever faute de temps, Catherine qui est toujours dans son blister à côté du premier épisode de Persona 2, ou encore les reboots réussis de Rayman et Sonic que j’ai raté durant un déménagement. Enfin. Par la force du rétro, du récent, de l’indépendant,  sans jeux finissant par 3 (dixit L’Ced) et sans remakes… Voici le top !

Différents problèmes de matériel(s) m’ont empêché de me lancer dans l’aventure d’Ōkami à sa sortie, alors que je m’étais procuré ce titre tant attendu le jour-J. Ressorti tel un trésor ensevelit sous une multitude de nouveaux jeux, avec une volonté d’enfin corriger une erreur de « jeunesse » (une parmi tant d’autres en fait) et surtout avec l’aide d’un matos qui fonctionne sans à-coups cette fois-ci , j’ai été littéralement absorbé. Absorbé par la beauté magnifique de ce titre poignant, drôle, long, parfaitement bien rythmé, presque interminable, toujours à vous en balancer plus dans la tête, le tout orchestré par un gameplay varié, équilibré et sans accroc, de superbes graphismes et une bande son du tonnerre de dieu. Difficile de croire qu’un tel diamant ait fait un tel flop, que cela soit sur PlayStation 2 ou sur Wii. Bref, j’ai applaudit. Vraiment.

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Deadly Premonition est un cas que l’on ne croise que trop rarement. Un titre pas visuellement attirant qui offre un scénario génial  – très inspiré de Twin Peaks, il est vrai – qui assume les enchaînements abruptes entre des moments très sérieux et des situations complètement barrées voir comiques, un titre avec un gameplay finalement assez classique dans ses phases d’action mais avec tout un tas de petits détails rigolos et de missions annexes, un titre avec un doublage de grande qualité, des personnages attachants (Francis York Morgan. Juste Francis York Morgan.) et une fin vraiment remarquable. Il faut juste arriver à passer outre les premières minutes du jeu pour se faire aux visuels et à une maniabilité quelque peu raide avant d’entrer dans la ville de Greenvale et son petit microcosme pour finalement se laisser happer une cette ambiance indescriptible mais tellement attirante. Pas vrai Zach ?

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Demon’s Souls est probablement MON RPG de l’année 2011, et ceci pour ses différentes qualités qui le démarquent tellement d’autres productions actuelles. Avec une difficulté proche du masochisme mais parfaitement équilibrée, le titre de From Software n’est pas du genre à vous tenir par la main pour traverser un champ de pâquerettes en  compagnie de stars de J-Pop aux vêtements extravagants mais plutôt à vous pousser sur un lac gelé où des pièges sont astucieusement disposés pour vous ruiner l’existence. Avec son ambiance mélancolique et son système de jeu addictif à base de récupérations d’âmes à utiliser pour de multiples choses, où la mort est toujours une occasion de se surpasser et quand chaque victoire est une véritable fierté, Demon’s Souls est un titre génialement diabolique. Mais plus vraiment unique, étant donné que sa « suite », Dark Souls, est maintenant sur les rails. Oh oui! Fouettes moi encore!

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Nanashi no Game aurait pu rester un titre uniquement accessible aux joueurs qui maîtrisent le japonais. Si seulement une équipe d’internautes motivés ne s’étaient pas décidés à traduire jeu en anglais à la place de Square-Enix lui même! Avec un patch pile-poil diffusé durant Halloween, se fût une excellente occasion de découvrir un jeu très sympathique, à savoir un survival-horror inspiré du livre et du film Ringu… Sauf qu’ici la fameuse VHS maudite est remplacée par un étrange RPG dans le pur style des Final Fantasy sur Famicom qui influence curieusement le monde réel. Un jeu dans le jeu en somme. Votre destinée, que vous ne pouvez éviter: mourir au bout d’une semaine ou résoudre l’énigme de ce jeu vengeur. Une intrigue et une ambiance extrêmement réussies et bien flippantes pour les plus sensibles (MmMmMOoi? NoNoNn.) qui s’apprécie dans le noir le plus complet, avec un casque sur les oreilles. Difficile d’en oublier la musique.

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Un des derniers jeux de la GameCube s’avère être également un des meilleurs du support. Chapeauté par Nintendo (une habitude à cette époque) et développé par skip (des anciens de Square, puis de Love-de-Lic, la moitié des excellents ArtStyle, c’est eux), Chibi Robo! nous met dans la peau d’un androïde de 10 cm acheté à crédit par la joyeuse famille Anderson. Notre mission: leur « apporter du bonheur » en leur rendant différents services tels nettoyer la maison, retrouver objets perdus, régler leurs petits soucis personnels, tout ça dans le but de devenir le numéro un du Chibi Classement. Mais il ne s’agit là que d’un subterfuge pour nous glisser la véritable histoire, plutôt émouvante, très travaillée et pleine de personnages hauts en couleurs que je ne révélerai pas ici.  Mais elle est aussi fraiche et originale que son gameplay, ça c’est certain.  Petit robot, grand régal.

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Edmund McMillen, un des joyeux lurons de la Team Meat et à moitié créateur d’un Super Meat Boy des plus cultes, s’en est allé voir d’autres compères pour nous imaginer un mix entre Zelda et un rogue-like, sur fond d’humour très noir et un peu scatologique avec le génial The Binding of Isaac. Son intérêt réside dans ses donjons créés aléatoirement la multitude d’objets à découvrir et à savamment utiliser (plus de 300!), mais également dans sa difficulté à en faire iriser les poils de plus d’un joueur, et sa replay-value qui pousse toujours et encore à lancer une nouvelle partie. Un petit bijou bourrés de références à la culture geek, à savourer pour peanut.

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ilomilo… Difficile de croire que derrière ces graphismes tous mignons se cache un jeu de réflexion des plus frais et aussi des plus ardus. Le but du jeu est pourtant simple: faire rencontrer ilo et milo, deux mignons petits personnages qui sont sans arrêts séparés entre chaque niveau. Sauf que – il fallait s’en douter – les tableaux vont vous mettre la tête sans dessus dessous avec leurs architectures étranges à base de blocs dont il sera possible de marcher sur n’importe quel côté voir d’être transportés, si bien sûr on vous le permet! De plus ce titre cache un univers incroyablement travaillée, super mignon, des musiques entêtantes et une histoire parfois étrangement mélancolique. Ce qui est rare pour un jeu de réflexion.

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L’aboutissement du projet de Krystian Majewski , étudiant de son état, est une véritable surprise. Derrière TRAUMA se cache une sorte de point’n’click qui nous plonge dans l’esprit d’une jeune accidentée de la route. Ses souvenirs sont matérialisés par des photos sur lesquelles où pourra cliquer pour progresser et résoudre plusieurs énigmes. Parfois il sera possible d’interagir avec le décor en dessinant des formes comme dans Black & White ou Arx Fatalis. Un peu court (il y a deux fins différentes) mais avec un concept vraiment intéressant, il peut se jouer gratuitement et sans limitation sur le site officiel (cf image), tandis qu’une version payante (au juger de l’acheteur) permettra d’y jouer en local et en plein écran. Mais aussi de donner une petite pièce un jeune développeur qui a grave du potentiel.

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J’ai attendu d’avoir acheté et lu les six tomes du comic en version française (merci Milady!) avant de mater le film et d’enfin pouvoir jouer à Scott Pilgrim VS. The World : Le Jeu. Malgré des bugs à foison qui saccagent le mode multijoueur mais aussi dans une moindre mesure le mode solo (merci encore Ubisoft de pas rien avoir corrigé…), ce titre téléchargeable est probablement une des meilleures adaptations d’un film-adapté-d’un-comic-basé-sur-nos-chers-jeux-vidéo que nous ayons jamais eu entre nos mains, mais aussi et surtout une petite bombe graphique et sonore (signées respectivement par Paul Robertson et Anamanaguchi) en plus d’être un vibrant et excellent hommage aux beat’em up, en particulier ceux de feu Technōs Japan. River City Ramson, Double Dragon, vous revoilà !?

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Ah les Dungeon-RPG. C’est vraiment mon vice. Et Dungeons of Dredmor, s’en est un bon, un vrai, un dur. Lâché à l’entrée d’un énorme donjon d’un paquet d’étages, nous avons pour mission d’aller tuer « le grand méchant pas beau » qui se terre tout au fond, bien loti et surtout bien protégé par une armada d’ennemis et de pièges mortels. Au programme : du tour par tour, une gestion drastique de son inventaire, une tonne de possibilités pour faire évoluer son personnage, des objets et des pouvoirs idiots, de l’humour et surtout une difficulté bien abrupte pour un jeu des plus addictifs. Félicitations, vous êtes mort! Votre partie est effacée!

Évidemment, je ne vais revenir sur ce que j’ai pu écrire sur Archaïc vis à vis de Gemini Rue, qui reste un de mes jeux préférés de 2011, Rochard de par son gameplay gravitationnel et ses énigmes bien senties, Jamestown ou la volonté de nous proposer du manic-shooter à plusieurs et sur PC s’il vous plait, ou encore Insanely Twisted Shadow Planet, un des meilleurs Metroid-like qu’il m’a été donné de jouer. Eux aussi ont leur petite place dans mon top, mais ils ont eu l’occasion d’être décortiqués dans des articles qui leurs sont propres l’année passée. Ceux du dessus y passeront peut-être un jour, eux aussi!

Je n’ai vraiment eu qu’une seule « véritable » déception en 2011, à savoir Shadow of the Damned. Enfin plus un « dommage ». Je m’attendais vraiment à mieux du produit de l’association entre Electronic Arts, Monsieur Suda Gōichi dont je suis un grand fan, d’Akira Yamaoka et ses bandes-son divines, et enfin de Shinji Mikami qui semblait en mode unleashed après avoir supervisé (voir conçu) killer7, Resident Evil 4, God Hand et Vanquish. En résulte au final un jeu « prude », pas aussi barré et excentrique que les autres productions de Suda51 – deux trois moments décalés et des points de passages volants qui chient de peur en s’enfuyant (oui j’avoue c’est original), entaché par une partie technique pas super bien maitrisée et pas mal buguée, une linéarité affligeante et un gameplay classique mais pas bien passionnant et vite parcouru.

Un petit à côté par rapport à ce que nous réserve Grasshoper Manufacture pour cette année 2012 (un jeu pour le Guild01 de Level-5, Lolipop Chainsaw, Sine Mora), que j’attends avec une grande impatience en plus d’autres titres, principalement indépendants, qui devraient être enfin terminés. Fez, Monaco, Spelunky, Elysian : A Dust Tail, Owlboy, Retro City Rampage… Miam, j’en salive d’avance.

De quoi s’occuper encore et encore plus, et pourquoi pas d’en remplir les pages Archaïc! Allez, sûr ce, j’ai du retard à prendre! Bonne année 2012!

* et ses images interactives…

  1. Et bé, on attendait de l’atypique et on a été servi =p . (Même s’il y a quand même des titres aussi « mainstream » qu’Okami, je suis déçu ^^.)

    Sinon, un grand merci d’avoir parlé de cette tuerie qu’est Deadly Premonition, un jeu que je n’ai malheureusement pas eu la place d’aborder dans mon propre bilan (le jeu étant sorti l’année d’avant, j’ai préféré mettre le projecteur sur les jeux sortis en 2011). Faites-le et profitez-en pour regarder Twin Peaks.

    Et comme tu le sais déjà, l’aspect retro-comme-au-bon-vieux-temps-des-micro-des-années-90s de Gemini Rue me fait sérieusement de l’oeil, Mais je croyais que le jeu allait sortir en février, or tu nous en as fait une critique l’année dernière. I do not comprehend.

    1. Et encore Okami n’a pas vraiment le statut de jeu « mainstream » puisque quasiment personne y a joué :/

      Puis j’ai omis de citer beaucoup d’autres productions intéressantes, mais en parler prendrait beaucoup plus qu’un article. Je me les réserve éventuellement pour les soirées mondaines ou d’autres feuilles de choux!

      Concernant Gemini Rue, il est sorti depuis presque un an, le 24 février. Je n’ai donc pas fait de critique en ayant testé le jeu après un voyage en Dolorean 😀 Mais cette année encore, le mois de février nous réserve du gros niveau jeux d’aventure…

      Puis pour Deadly Premonition… Bah de rien. Le fait que je l’ai vraiment torché en 2011 l’a fait directement rentrer dans mon top 😀

      1. D’où les guillemets pour le mainstream d’Okami ^^.

        Sinon, j’étais en décalage d’un an quand tu m’as parlé de Gemini Rue, je pensais qu’il sortait pendant le mois de février de cette année >.>

  2. L’avantage de lire les bilans des autres, c’est ça inspire. Et là, je doit bien dire que Trauma et Chibi Robo! me tapent pas mal dans l’œil. Autrement, je te remercie de m’avoir remis Ilomino à l’esprit, je dois bien avouer qu’il m’avait bien inspiré à sa sortie mais je l’ai totalement oublié entre temps. Il faudrait que je m’y frotte un de ces quatre (lorsque j’investirai dans un câble réseau assez long pour brancher ma bobox), d’autant plus que les images que j’avais pu voir m’avaient fortement fait rappeler un certain Kula World même si je pense que ces deux titres n’ont pas grand-chose à avoir entre eux au final. Mais bon, comme les ballons, c’était cool à l’époque, les petits amoureux, ça doit être encore mieux maintenant.

    1. Aaahhh quelqu’un qui connait Kula World, ça fait plaisir! En effet, ils partagent bien la même idée de pouvoir se balader dans les niveaux sur n’importe quel côté sans se soucier de la gravité (même si dans ta balle peut tomber dans le vide au contraire d’ilomilo où les personnages restent bien ancrés au sol)… Mais tout cela pour le même but : faire exploser notre cerveau 😀

      Après oui, leurs gameplay sont pas mal différents. Mais Kula World reste encore aujourd’hui un jeu de réflexion exceptionnel et dorénavant abordable, vu qu’il est proposé pour 5 malheureux euros sur le PSN.

  3. Ha Capcom, en tant que fan de megaman, j’ai vraiment du mal avec ce qu’ils sont en train de faire, et l’annonce du megaman dans street fighter X tekken, qui aurait pu être assez drôle en soit, passe comme une blague de mauvais goût après les dernières annonces autour. Même si ils essaient de se racheter en annoncer un gyakuten saiban 5.

    Sinon Nanashi no game est un jeu qui me fait envie depuis un moment, même si je n’ai pas vraiment les moyens d’y jouer actuellement. Bialn très sympa a lire ^^.

    1. J’avais oublié cette histoire de personnages cachés dans Street Fighter X Tekken… Merci de me l’avoir rappelé. Je ne comprend vraiment pas l’humour actuel de Capcom qui tient plus ici du troll manifeste… Bah ça doit leur importer peu de se mettre à dos les fans de Mega Man visiblement, surtout après nous avoir donné Mega Man 9 et 10 en kits et annulé les deux nouveaux. Puis l’annonce d’un nouveau Gyakuten Saiban c’est bien, mais j’attends déjà qu’ils sortent Miles Edgeworth 2 et X Professor Layton en anglais avant de dire qu’ils se sont « rachetés ».

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