Il ne faudra fort heureusement pas plus de six heures pour boucler ce qui s’avère être un bien triste pétard mouillé. Malgré les années de développement et l’équipe cachée derrière, tout le potentiel de Armed and Dangerous est noyé par un gameplay peu passionnant, pas original et surtout pas varié pour un sous. Tout démarre pourtant bien, avec la promesse d’une quête rigolote, des personnages attachants et de l’action à tous les étages pleine d’armes originales et d’ennemis sur qui les vider.
Année : 2017
Même si les premières heures s'avèrent poussives et presque ennuyeuses, il faut s'accrocher afin d'arriver au point de bascule rendant Until Dawn véritablement haletant. Certes, cela reste du divertissement pop-corn mais il ne manque pas de charme : scénario pas si facile que l'on peut le croire au démarrage, nombreux clins d’œil aux classiques cinématographiques du genre que les plus cinéphiles apprécieront de reconnaître, une jolie technique en terme de modélisation renforcée par certaines interprétations d'acteurs vraiment brillantes et son petit lot de stress et autres petits sursauts ponctuels. N'oublions pas par ailleurs qu'il s'agit du premier soft grand budget reposant sur le concept de film interactif d'horreur. Et même si tout n'est pas parfait et pas exempt de maladresses assez juvéniles, cette première, surtout pour un studio qui n'avait jamais forcément eu de budget aussi conséquent dans ses mimines, n'est pas aussi bancale qu'on aurait pu le craindre..
Pour ce dernier épisode orienté Actualités de l'année 2017 (teasing), l'équipe a décidé d'orienter les jeux abordés en tenant compte des news abordées en première partie. En raison d'un souci technique, celle-ci s'excuse pour la piètre qualité du premier quart d'heure. Rien de dramatique mais sachez que passer ce douloureux moment tout rentre dans l'ordre.
Tim Schafer lui-même ne l'a pas vraiment caché : Costume Quest 2 est avant tout un cadeau fait aux fans du premier épisode. Et accessoirement, cela lui permet de reprendre en partie ses droit sur cet univers – ainsi que celui de Stacking en parallèle fort malheureusement – qu'il avait un peu perdu suite à des discordes avec THQ, le distributeur de l'épisode fondateur. Si certains le prendront certainement avec légèreté et apprécieront, d'autant plus que le titre est court, il n'empêche que cette suite est une véritable déception : système de combat maladroitement repensé et bien trop de copier-coller du premier dans les quêtes et l'exploration qui se révèlent vite rébarbatives. Dommage car à côté de ça, l'univers et la narration sont toujours aussi mignons et font encore mouches..
Habituée du festival de science-fiction des Utopiales, Jehanne Rousseau, CEO du studio français Spiders, apprécie débattre avec d’autres créateurs lors...
Les Utopiales, avec ses nombreuses salles de projection, sont toujours l’occasion de découvrir, ou de redécouvrir, des films d’antan avec...
En dehors de la compétition internationale et des rétrospectives, les Utopiales permettent de découvrir quelques films qui n’entrent pas dans...
Chaque occurrence des Utopiales propose un panel de films en compétition. Les Utopiales sont en effet un festival avec un...
Chaque millésime des Utopiales propose une poignée de courts métrages, eux aussi en en compétition. Là encore, un favori du...
la Dix-Huitième édition des Utopiales se déroulaient à Nantes du premier au cinq novembre, au sein de sa cité internationale des congrés. Quel superbe endroit pour accueillir plus de 90 000 personnes, passagers comme en aiment en parler les organisateurs, pendant ces cinq jours. Ce festival international de Science-Fiction présente tous les ans de (très) nombreuses conférences aux participants tous plus connus les uns que les autres.
Gust a eu beau le repousser de huit mois, rien n’y fait. Appauvri sur le plan du gameplay et souffrant d’une narration sans substance, Nights of Azure 2 ne transforme pas l’essai. En sortant un jeu aussi peu abouti, qui rejette les qualités du premier sans apporter des innovations fortes, Gust et KoeiTecmo portent un coup d’arrêt très net à une licence prometteuse. L’éditeur et sa filiale doivent revoir la façon avec laquelle ils travaillent, il serait dommage que Atelier Lidy & Soeur pâtisse d’un développement aussi chaotique.
L’interview a été réalisée par Simon *Gozaimas* Parkin en début d’année 2017 et publiée sur le forum de Neo-geo.com. Réalisée...
En 2017, le salon parisien cherche à trouver sa voie. Ne profitant pas vraiment cette fois de l’effet conférence (le...
Bonjour à tous et à toutes, La nouvelle équipe aRPiGi commence à prendre ses marques et son rythme de croisière...
Quelques défauts pour un titre qui incarne la patte Nihon Falcom : Gurumin : A Monstrous Adventure va droit au but, pose son scénario et propose de plonger très rapidement dans le feu de l’action, avec une prise en main du gameplay très instinctive, dynamique et sans fioritures, et surtout de manière totalement maîtrisée. La simplicité toute assumée n’est pas une tare mais bien un atout, et le développeur le prouve une fois de plus, non sans proposer un lot de petits idées intéressantes ainsi qu’un univers rigolo et pertinent..
Après la bonne année 2016, entre des jeux de qualité, des arlésiennes, les 20 ans du salon et le record...
Dans l’absolu, Blue Reflection est un RPG très moyen. Voilà ce qui arrive quand l’artiste prend le pas sur le producteur : le jeu est plutôt contemplatif, pas formidablement bien écrit et inégal dans son expérience de jeu. Et le fait que KoeiTecmo n’aie pas véritablement investi dedans n’aide pas. C’est en fait comme une galerie d’art : on aimera à certains endroits, sans vraiment s’attarder sur les autres. Pour ma part, je suis ressorti satisfait de ce jeu car la claque graphique et artistique était bien là, donc je verrais plutôt le verre à moitié plein.
Bonjour à tous et à toutes, Si vous suivez le compte Twitter d’aRPiGi, vous savez que le podcast était en...
Si le principe de choix menés par le joueur afin de faire évoluer l'histoire d'un conte à la direction artistique cohérente selon ces derniers est loin d'être inintéressant, il faut admettre que cela agit également en véritable épée de Damoclès pour Stories : The Path Of Destinies. Si la découverte et le parcours en ligne droite se font avec un véritable plaisir, la complétion totale se veut bien moins racoleuse, faute à un manque de renouvellement. Pire encore, tout ce remplissage inutile met en lumière quelques tares fort désagréables, tant sur le plan technique qu'au niveau de la profondeur scénaristique..
Grâce à Fast RMX et à la bonne idée de le proposer au lancement de la Nintendo Switch, le studio...
Pharaoh Rebirth+ est une véritable petite pépite. Maitrisé du début à la fin, il propose une aventure très réussie, en plus d'être un hommage passionné à Metroid et Indiana Jones. Rigolo et joli, il sera satisfaire les personnes amatrices d'exploration.
Costume Quest est à bien des égards un petit jeu sympathique. Charmant dans sa narration enfantine et non dénuée d'humour, le gameplay se révèle également simple et efficace. Malheureusement, son manque de renouvellement et sa répétitivité finissent par se faire sentir et auraient été réellement préjudiciable si la durée de vie avait été plus longue. Mais vu le prix raisonnable affiché, il serait dommage de se priver de ce petit à-côté qui a le mérite de traiter de manière plutôt originale la thématique d'Halloween.
Ambitieux, The Technomancer l’est indubitablement, et il serait idiot de lui reprocher. En revanche, il est plus opportun de lui rappeler qu’il serait préférable de peaufiner une aventure plus courte, mieux rythmée et plus fluide plutôt que de vouloir tout faire de manière maladroite. Spiders a su développer chez les joueurs un sentiment de bienveillance, qui perdure, créant presque une marque de fabrique mais qui pourrait lasser. The Technomancer a en effet pour lui un background original qui se laisse découvrir pendant la trentaine d'heures de jeu mais sur lequel il est difficile de vouloir revenir.
Sans être la révolution nécessaire pour que Sword Art Online en jeu vidéo soit digne (par exemple) du film, Accel World vs Sword Art Online corrige une partie des gros défauts accumulés ces deux dernières années. L'aspect cross-over est également réussi avec une variété de gameplay renforcée et un univers divertissant. Un jeu toujours assez peu immersif mais cette fois correct pour que les fans puissent en avoir pour leur argent.
A 500 yen (soit environ 4€), Plantera a de quoi attirer les joueurs en manque de jeux de gestion. Pourtant, son manque de profondeur et l’absence de renouvellement passé les premières heures le rendent bien vite soporifique. L’idée était là mais l’ensemble se veut beaucoup trop convenu et limité.
Pas grandiose, mais très sympathique, voilà comment l'on peut résumer cet Illusion of Time. Une aventure rythmée, des musiques excellentes, et un enrobage très mythologique n'arriveront pas à faire oublier une omniprésente linéarité..
L’E3 2017 s’est terminé il y a maintenant quelques jours et comme tous les ans, nous avons laissé passer quelques...
“1 an pour ça?” est-on tenté de se dire en regardant les crédits de fin de Cyberdimension Neptunia. C’est beau, c’est agréable, mais hormis le progrès esthétique, on hérite d’un épisode qui fait le service miminum à tous les niveaux au lieu de répondre aux insuffisances chroniques causées par des années de surexploitation de la série. Un jeu qui n’est plus lui-même, doté d’un contenu largement insuffisant et qui vient nous rappeler, une fois de plus, que la technique ne fait pas tout.
Cette ambiance morose aura très certainement du mal à satisfaire tout un chacun, tout comme le rythme de progression, plutôt lent et à la trame plutôt classique. Pourtant, I am Setsuna ne fait pas de réel faux pas et revient avec bonheur aux traditions des RPG 32 bits. Un coup d’essai réussi, sans folie mais avec suffisamment d’intérêt pour connaître le fin mot de l’histoire..
MDK incarne la patte Shiny en tout point. Délirant, nerveux, maniable et grisant, il demeure encore aujourd'hui un grand classique du jeu-vidéo d'action, avec son chaos sans fausses notes, son level-design de qualité, sa terrible bande-son et son univers graphique sans pareil. En somme, un titre qui n'a pas le temps, mais qui fait les choses bien..
Pari risqué de Kenichirô Takaki par son genre inattendu, Senran Kagura Peach Beach Splash réussit à faire une synthèse adorable entre le jeu de tir et la licence Senran Kagura. Malgré le caractère encore anecdotique de l'histoire, la conciliation de l'esprit libertaire de la série, du raffinement technique et d'un gameplay énergique et varié en font un TPS qui ne manque pas de fun. Reste un mode multijoueur en ligne seulement à moitié maîtrisé qui ne répond pas aux exigences du genre.
Kamiko attire l’oeil. Dès son superbe écran-titre, le jeu donne immédiatement envie de dépenser les malheureux 4,50€, prix de lancement. Lancé, ses somptueux décors en pixels hypnotisent. Le premier run terminé, l’atmosphère de Kamiko pousse à améliorer son score ou à parcourir les quatre mêmes mondes aux manettes d’une autre prêtresse.