Plus violent, plus difficile, plus long, plus frénétique. Hotline Miami 2 : Wrong Number s'avère être une suite digne de ce nom avec de nombreux ajustements, un gameplay toujours jouissif, une bande-son sauvage et une conclusion hallucinante..
Mois : avril 2015
Il n'y a peut-être pas assez d'étoiles pour représenter le génie d'une aventure aussi magistrale que celle-ci. Ōkami est un véritable chef d'oeuvre intemporel, fort d'une ambiance musicale et graphique purement hors-norme, une histoire des plus agréables et inspirées, un gameplay à la fois original et varié, un contenu énorme et une quête aussi drôle et épique que marquante. Difficile d'en parler sans faire dans l'avalanche d'éloges. Un must !
Quand on voit le passé de la série de Frogwares, il n'était pas forcément évident de miser sur elle. Et pourtant, nous y voilà, Sherlock Holmes version 2014 se montre convaincant et montre beaucoup de potentiel. Et même si quelques problèmes techniques demeurent encore, il serait bête de le bouder à cause du virage grand public amorcé depuis le précédent opus. Car franchement, jamais Sherlock n'aura paru si charmant et authentique. Et que ça vaut bien ce petit cran en moins dans la difficulté générale du soft qui ne change en rien que ce Crimes & Punishments s'avère agréable et sympathique à parcourir. Autant pour les férus du genre qui trouveront en lui un passionnant et serein repose-méninges que pour les débutants. .
L'adaptation de To Love en jeu vidéo avait de quoi faire rêver, mais compte beaucoup de promesses non tenues. On en retire trop peu de chose, que ce soit dans le gameplay ou dans le fan-service. A réserver à une frange de la frange des otakus, éventuellement...
Même s'il accuse le temps, The Legend of Dragoon peut encore arriver à séduire les esprits qui s'adaptent au retrogaming. Ne se hissant pas au même niveau que des Final Fantasy VII, VIII, IX, Grandia, Suikoden, Xenogears et autres références intemporelles de la même génération, Sony a quand même réussi à développer quelques petites idées aussi intéressantes qu'enthousiasmantes, essentiellement via un gameplay de combat tournant autour d'un système de combos prenant, au travers d'un jeu de rôle japonais typé "cas d'école" tant il s'avère classique, stéréotypé, trop peu approfondi et linéaire. Typiquement le RPG tirant sur le moyen-bon qu'il est sympathique de faire une fois ou deux.
Je me dois de prévenir les jeunes joueurs téméraires tentés par Phantasy Star II que ce classique du RPG a mal vieilli sur plusieurs points. Sa difficulté d'antan, son fâcheux manque d'ergonomie et ses limites techniques pourront - logiquement - en rebuter plus d'un ; surtout face au quatrième opus qui l'a ensuite nettement surpassé. Mais pour le reste, il ne dément pas son statut de jeu culte de la Megadrive, réel initiateur de la tragédie dans les jeux de rôle, et oeuvre marquée par une ambiance originale sacrément bien maitrisée.
Les joueurs faisant fi des scènes coquines mises en avant par les médias - ces mêmes scènes qui durent quelques secondes - pourront se prendre d’affection pour cette amusante troupe. L’accueil sur fond de J-Pop pas désagréable ne trompait pas, l’esprit très japonais de Criminal Girls Invite Only l’adresse à un public de niche, ce même public dont l’anglais, la répétitivité des mécanismes et le design volontairement sulfureux ne freinent pas, public qui aura la chance de découvrir un très bon titre du genre, aux propos loin d’être aussi candides que prévus.
Tales of Phantasia fait sans conteste partie des plus grands jeux de rôle de la Super Nintendo, de par ses qualités très nombreuses. Outre un système de combat aussi nerveux que novateur, on pourra également retenir une bande-son de choix, ainsi qu'une histoire qui se développe agréablement et astucieusement au fil de l'aventure. Long et riche, en dépit de quelques lourdeurs qui paraissent vraiment mineures face au plaisir procuré par ce premier Tales of, voici un jeu absolument incontournable pour tous les amateurs de RPG !
Inazuma Eleven Go 2 Chrono Stones Brasier réussit à faire encore mieux que le premier Go. Malgré des premières heures pas forcément folichonnes, l’épopée historique rattrape tout pour nous prendre au minimum vingt cinq heures de notre temps. Le gameplay toujours plus complet, limite trop en match, parachève un tableau plutôt aguicheur. Un vrai bon RPG.
Inazuma Eleven Go est le renouveau attendu. La série réussit à apporter quelques nouveautés mais surtout entièrement à rénover son aspect visuel, ce qu’il fallait, et même ses menus bien plus ergonomiques. L'histoire plutôt originale et recelant mine de rien pas mal de surprises réussira à concilier les nouveaux joueurs et les anciens, retrouvant quant à eux tous leurs héros. Très bon premier épisode exclusif à la Nintendo 3DS et laissant augurer du bon pour la suite.
Inazuma Eleven 3 les Ogres Attaquent est l’épisode à acheter pour ceux qui désireraient un numéro trois. Les possesseurs de Feu Explosif et Foudre Céleste détourneront le regard un peu dégouté de posséder une inferior version, pourtant retournée dans tous les sens. Ils auront raison et regarderont plutôt du côté d’Inazuma Eleven Go, abordé justement dans cet épisode comme brillamment indiqué sur la jaquette...
Inazuma Eleven 3 est donc le prolongement logique de la série. Il clôt la première trilogie de belle manière, grâce à son scénario simple mais très vite accrocheur. Plus court que le second volet, il se focalise toutefois sur les entraînements et les matches, véritable leitmotiv du jeu et orientation plus “footballistique” que le sauvetage du monde d’une invasion extraterrestre. L'aspect aventure s'y perd quelque peu malheureusement, et on se retrouve vite à enchaîner les confrontations sportives. Un bon troisième épisode d’une série qui doit toutefois absolument se renouveler pour l’épisode suivant.
Cet Inazuma Eleven 2 se veut bien plus abouti. Plus long, plus intéressant, plus difficile, il se présente comme aurait dû être la série dès le premier épisode. Les vieux roublards du RPG y trouveront des routines plutôt classiques et des dialogues enfantins, conséquences de l’orientation jeune public de la franchise, mais passeront un charmant petit moment.
Alors comment Level-5 a-t-elle pu louper le coche ? En oubliant totalement les joueurs âgés de plus de douze ans. En n’instaurant aucune résistance dans sa progression, les développeurs ont rendu l’ensemble ennuyeux et lassant. Ce n’est pas faute de proposer un enrobage quasiment irréprochable et un système astucieux au possible, si l’on excepte l’exécrable technique de recrutement. Inazuma Eleven est au final un titre amusant pour son hommage à Captain Tsubasa mais qui, l’instant nostalgie passé, ennuie. Heureusement, sa courte durée de vie lui permet d'être aisément abordable afin d'attaquer le bien meilleur numéro deux...
L’année 2015 sera marquée de semaines spéciales. Après la traditionnelle des bilans de l’année passée et surtout celle dédiée aux Xeno, voici une semaine légère, mais pas moins remplie, réservée à l’étonnant Soccer-RPG de Level-5 : Inazuma Eleven.
Cela faisait longtemps qu’il n’y avait eu d’édito sur Archaïc, depuis fin décembre… ce qui fait de ce vingt sixième...
Comme à son habitude dans son histoire, Square Enix a profité d’un titre “AA” pour promouvoir son prochain Final Fantasy...