C'est le printemps, et avec lui, l'arrivée des cerisiers en fleur, des pollens, et tout un tas de trucs sympathiques comme les gribouillées et la saison cinq de Game of Thrones. Au niveau de l'Indépendant, pas question de faire un quelconque ménage. Au sommaire de ce numéro, de quoi passer cette saison avec tranquillité, intérêt et un soupçon d'émerveillement : trois jeux de plateforme, avec le polaire Never Alone, le futuriste Kick & Fennick et le pixelisé DLC Quest, et, pour finir, Evoland, un petit RPG très évolutif.
Mois : mars 2015
Qu'il en soit bien clair : Child of Light n'est ni inventif, ni intelligent. Il aura beau poser des concepts aussi bien artistiques qu'en terme de gameplay qui font véritablement rêver, il s'avère au final qu'il n'arrive en rien à les développer de manière convaincante, avec personnalité et substance, pour un résultat maladroit dans un désir de condensé pour correspondre à l'étiquette indie qu'il se plaît à donner. La seule chose qui arrive à le sauver reste son part-pris esthétique vraiment enchanteur et aurait pu l'être de tout son long si l'ennui ne venait pas pointer (rapidement) le bout de son nez. Et celui-ci est tel que la durée de vie pourtant courte nous semble bien trop longue, à la limite du pénible. Un coup d'épée dans l'eau en somme.
Entre jeux non finis et ressorties légèrement remaniées, notre industrie semble marcher sur la tête. Causes, conséquences et solutions (ou pas).
A défaut de révolutionner le genre, Rage constitue une expérience globalement aboutie, qui remplit plus que bien son cahier des charges. En revanche, on pourra regretter la quasi-absence de scènes véritablement épiques pour relever l'intérêt du jeu, une meilleure homogénéité de la qualité graphique, ou encore une fin digne de ce nom. Mais les fans de ce type de jeu peuvent se lancer dans Rage en étant sûrs d'avoir affaire à un très bon représentant de la catégorie.
Sans mauvais jeu de mots, Lego Harry Potter : Années 5 à 7 est typiquement un jeu qui ne casse pas des briques. Répétitif, presque abrutissant par moments, il se dégage néanmoins quelque chose de sympathique au travers des imperfections. Et à partir de là, on se prendra au jeu de tout détruire et tout collecter jusqu'aux 100% fatidiques... Même si ce petit plaisir n'ira pas plus loin que simple jeu tampon sans prise de tête entre deux gros titres, histoire de souffler un peu.
~ Compositions par Keiichi Okabe (MoNACA) Chants & paroles par Emiko Rebecca Evans 2 CD, 43 pistes, 02:30:09 ~ [dropcaps style=’3′]Il...
La difficulté avec ce quatrième volet des Layton, c'est que le verdict s'avère très différent selon le point de vue où l'on se place. Si le jeu reste un excellent soft d'aventure/réflexion, un ténor dans son domaine à l'image de tous ses autres frères, Professeur Layton et l'Appel du Spectre s'avère vraiment décevant au sein-même de la série. Il montre une série qui s'essouffle dangereusement, au point qu'on en vienne à y jouer et à trouver son plaisir dans les automatismes. Ce qui en soit n'est jamais bon. Mais là où réside le pire, c'est qu'on se voit privé, nous autres pauvres Européens, du RPG bonus, London Life, qui offrait pourtant sur le papier une plus-value non négligeable et audacieuse à ce quatrième volet.
[dropcaps style=’6′]Réaliser un film Saint Seiya en CG est une bonne idée. Moderniser l’histoire et les personnages est également une...
Shadow Warrior est un jeu qui apporte assurément un peu de tendresse et de poésie dans ce monde de brutes. Accessoirement, c'est le meilleur FPS de 2013. Ouais, rien que ça..
Tomb Raider version 2013, tout un débat qui aura de quoi diviser les foules. Reconnaissons honnêtement que Lara Croft new-look et new-gen fait les yeux doux du côté de chez Nathan Drake. Il serait néanmoins malvenu de dire pour autant que Crystal Dynamics ne fait que piocher pour mieux cracher en l'état. Non, le studio a préféré mastiquer méthodiquement afin de façonner leur propre truc. Une variante d'Uncharted en somme. Qui n'invente peut-être rien mais qui a au moins le mérite de se tailler son bout de gras intelligemment au point de jeter un sacré bout d'ombre à son modèle. Si ce n'est carrément une mandale tant il arrive à le surplomber via diverses optimisations des éléments qu'il a pu lui emprunter.
Certains doivent le savoir : avant d’écrire sur le jeu vidéo, j’écrivais sur la musique. Et de la chronique musicale, j’en...
Ce huitième opus des Final Fantasy est de toute évidence une oeuvre qui divise, mais pleine d'audace, car elle tranche sur de nombreux points avec ses prédécesseurs. Vous pourrez tout à fait ne pas l'apprécier à cause de son ambiance assez particulière mais surtout de son gameplay parfois contestable, mais si vous accrochez à cette aventure singulière, vous risquez de ne plus la lâcher... Car avec ses multiples qualités et sa grande profondeur de jeu, Final Fantasy VIII risque bien de marquer votre vie de joueur. Malgré quelques défauts qui lui empêchent de viser la "perfection", il reste un chef d'oeuvre, difficile à saisir, quelques fois incompris ou renié, mais un chef d'oeuvre qui a marqué son époque et plus encore !
Après des Alien Isolation, Fatal Frame V et The Evil Within qui ont remué les chaumières l’année dernière, avec l’arrivée...
Enfermez-vous dans une pièce, seul(e), éteignez-les lumières, branchez le casque, et (re-)plongez avec nous dans le macabre univers des survival...