Enfermez-vous dans une pièce, seul(e), éteignez-les lumières, branchez le casque, et (re-)plongez avec nous dans le macabre univers des survival...
Mois : octobre 2013
Merci à monsieur Giscard d’avoir amené le changement d’heure français. Cette idée parfaitement inutile a su, ce week-end, être fortement...
Comme prévu, la sortie de Beyond Two Souls a réveillé l’éternel débat du film interactif. Les jeux de Quantic Dream...
Le manque de talent est-il un crime ? Assurément, non. Le manque de talent dans un exercice auquel on prétend exceller...
Quatrième titre du studio Quantic Dream, Beyond Two Souls a fait verser beaucoup d’encres. De son annonce – après Kara,...
Depuis l’arrivée de la Playstation 3, le studio Quantic Dream a pris l’habitude de réaliser des courts-métrages afin de présenter...
Adulé par les uns, décrié par les autres, Heavy Rain a été au cœur de l’actualité vidéoludique du mois de...
Heavy Rain, c'est une expérience vidéo-ludique qu'on se doit de faire, ne serait-ce par simple curiosité. Après, le parti-pris singulier plaira ou déplaira mais il faut s'accorder sur le fait de saluer l'expérimentation. Et à titre complètement personnel, Heavy Rain m'a émoustillé la fibre émotionnelle - but premier de son créateur et studio de développement - comme jamais. D'où le crédit que je conçois à lui accorder même si je clame haut et fort que cette expérimentation doit rester à ce simple statut et non se revêtir de l'étiquette avant-gardiste tant ce serait fort réducteur pour le jeu vidéo de se définir ainsi dans le futur.
Heavy Rain, qu’est-ce que c’est ? Assurément l’une des œuvres les plus captivantes de l’histoire du jeu vidéo. Un thriller psychologique qui n’a rien à envier au cinéma, bien au contraire, qui peut même lui apprendre deux trois petites choses en passant. Il n’est pas non plus à considérer comme un simple film interactif : le joueur n’a que rarement été aussi impliqué dans une aventure. Même si le fil conducteur reste le même, la quasi-totalité des événements peuvent être modifiés de manière plus ou moins prononcée. Il est vrai qu’à première vue, il a tout du Dragon’s Lair déguisé que nous redoutions, mais il ne faut surtout se laisser berner sur les faits. Heavy Rain est une œuvre qui se vit. Il faut savoir se laisser plonger dans cette histoire, pour que, quelques heures plus tard, dans un sursaut de prise de conscience, nous réalisions que Heavy Rain n’est qu’un jeu. L’aventure offerte par Quantic Dream restera parmi les plus marquantes qui soit, trippante, chargée d’émotions, de joie, de peines, d’amour et de trahisons. Le bien et le mal sont très difficilement discernables. A nous faire le bon choix.
Un développement tumultueux très médiatisé, un changement d’éditeur, une confirmation attendue après un The Nomad Soul qui avait fait son...
Le but de David Cage a toujours été de faire passer des émotions au joueur. Pari réussi même si Fahrenheit n'est pas dépourvu d'effets secondaires : par-delà de l'empathie envers les protagonistes, notre avis sur le jeu dans son ensemble se voit varier façon "Grand Huit". Ce dernier est en effet évolutif. Du plus positif de par l'audace et le caractère expérimental du soft à la déception et autre goût d'âpreté au fond de la bouche de par les QTE de couleur qui nous fera vomir nos vieux Simon, diverses maladresses (notamment d'influences non digérées) et illusions désillusionnées. Mais si Fahrenheit n'est pas parfait, il mérite d'être fait, par curiosité, pour l'expérience car, finalement, apprécier le jeu ou le haïr n'est qu'un simple second plan.
Reste que The Nomad Soul, malgré le poids des années, reste un titre incontournable, de par son ambition, certes pas toujours appliquée à son maximum sur certaines parties du jeu, mais aussi par son univers, magique et magnifique, qu'il est difficile de critiquer. Une ambiance percutante, mélange d'un futur imparfait, sur fond de sexe, de magie et de religion, avec un scénario osant avec une certaine audace un peu plus impliquer le joueur dans l'aventure (avec quelques petits couacs). En 1999, le premier titre de Quantic Dream, qui n'avait pas trouvé ses marques en ne voulant pas se focaliser sur un seul genre, était d'une beauté fatale, et si quelques rides sont à remarquer, l'essence et l'âme même du jeu sont restés intacts, toujours servis par des compositions musicales de haute volée, une version française réussie et une direction artistique très convaincante. Toujours autant de saveur.
Le Xbox Live Arcade et le Beat’em all ont toujours été très proches l’un de l’autre, le premier prenant un...
Voilà une petite dizaine d’années que le FPS est à la mode sur console et autant être franc avec vous...
Une critique pas si élogieuse, une fois n'est pas coutume, sur ce jeu qui a connu un grand succès d'estime à défaut de s'être beaucoup vendu.
Electronic Arts est une gigantesque machine à fric. Electronic Arts ne sait pas innover. Electronic Arts ne s’intéresse pas à...