Mes jeunes années (qui commencent maintenant à quelque peu remonter) ont été bercées par un cinéma héritier d'une science-fiction très inspirée par la littérature américaine d'une certaine époque, une science-fiction dans laquelle il était davantage question d'interpeler, de faire réfléchir le lecteur ou de dénoncer que de construire une trame et des personnages. Bref, le message l'emportait toujours sur l'histoire et sa cohérence, pour un résultat souvent déroutant (voire inquiétant) quand il était associé à l'imagerie et aux effets spéciaux des années 1960s, 1970s ou 1980s. Je connais mal et peu l’œuvre de Cronenberg senior, mais Antiviral, le premier film réalisé par son fils Brandon, s'inscrit dans la droite lignée de ce cinéma engagé et profondément bizarre.
Mois : novembre 2012
Avoir une idée, la plus saugrenue qui soit, c’est toujours gratifiant. Mais il arrive bien souvent qu’elle reste dans un...
Romero, ce n'est pas que du zombie. Bien au contraire, Knightriders, son préféré selon ses propres dires, nous montre son Peter Pan. Et franchement, ça fait plaisir à voir tant le délire est perché. Mais aucunement de mauvais goût. Le synopsis nous laisse même présager quelque chose d'affreusement ridicule mais force est de constater que la surprise passée, il n'en est pourtant rien. Bien ficelé et vraiment fait avec un Romero plein de tendresse, ce dernier se laissant aller, on le pressent, à un de ses rêves de gosse les plus profonds. C'est ce qu'on retiendra le plus de Knightriders et l'on remercie les Utopiales d'avoir permis la projection d'un film si mésestimé et rare dans nos latitudes hexagonales.
Les dinosaures ont toujours été un sujet très prisé par les réalisateurs, et encore plus depuis le chef d’œuvre de...
Du 7 au 12 Novembre 2012, se tiendront les Utopiales 2012 à Nantes. Comme l’année dernière, l’équipe d’Archaïc y est,...
Visual Novel oblige, l’attrait du jeu pour les non-japonisants se veut des plus limités. La seule interaction étant la pression sur le bouton A pour passer au dialogue suivant, encore qu’une simple pression sur la touche start permette d’enclencher le mode Auto. C’est alors un véritable roman illustré qui prend place dans votre téléviseur (ou votre PSP, le titre étant également disponible sur la portable de Sony). Code_18 demeure un VN sympathique, sans grande ambition, capable de vous occuper un long après-midi pluvieux, guère plus. Sitôt fait, sitôt oublié.