Scooby Doo Qui regarde Qui ? est jusqu’à maintenant un très bon titre. Offrant une réalisation des plus honnêtes, un gameplay qui sait se diversifier et une ambiance fidèle au dessin animé, il paraît parfait. Et bien non, comme vous vous en doutez. La durée de vie ne suit malheureusement pas. Les enquêtes sont très simples à mener et l’endurance en prend forcément un coup. Les cinq émissions se bouclent en à peine plus de quatre heures sans forcer. Néanmoins, il faut aussi replacer le jeu dans le cadre des titres destinés au jeune public. Par conséquent, la difficulté se devait d’être baissée… Il s’agit pourtant bien là du seul réel défaut de Scooby Doo si l’on occulte les quelques bugs de collision auxquels j’ai fait allusion plus haut. Le moins que je puisse dire, c’est que j’ai passé un très bon moment aux côtés de la Mystère et Cie, trop court, certes, mais tout à fait plaisant. Même s’il ne justifie probablement pas les 36€ affichés dans le commerce, il reste un bon divertissement d’occasion.
Mois : juin 2012
La comédie au cinéma peut s’afficher sous différents traits. Bienvenue chez les Ch’tis, Prête-moi ta main, Bruce Tout-Puissant, 40 ans...
Avec ses personnages aux trognes adorables et ses aires de jeu hautes en couleurs, Soroeru Puzzle Dôwa Ôkoku possède un capital sympathie certain. Le principe est simple mais accrocheur. Tout serait allé pour le mieux si la durée de vie avait suivi. Malheureusement, Success a oublié de promouvoir son jeu d’un contenu très endurant. Un bon petit soft toutefois qui vous amusera très certainement. A noter que son prix réduit en Europe, comme la majorité du catalogue DS de 505 Games, peut constitué un argument plus que convaincant...
Si cette relecture occidentale apporte de nouveaux éléments à la série Castlevania, que conserve-t-elle de ses codes ? Et bien en fait, pas grand-chose si ce n'est rien. Là où Lament of Innocence et Curse of Darkness se sont efforcés à prendre le modèle originel en 2D et à le faire rentrer tant bien que mal dans les codes de la troisième dimension, MercurySteam a fait un jeu d'action-aventure en 3D nourri à coups de références bien senties inspirées par son amour de la saga de Konami. Cette différence d'approche est peut-être à la fois le plus gros souci de Lords of Shadow et son plus gros atout. Son plus gros souci parce que le jeu est surtout l'hommage d'une bande de fans et ne sera sans doute jamais reconnu comme un "vrai" Castlevania par ceux qui aiment la série depuis deux décennies tant il s'en distance. Et son plus gros atout parce que s'affranchir des origines était sans doute le seul moyen d'offrir à la fois un gameplay très convainquant et un peu de fraîcheur et d'originalité au soft. La question est de savoir si l'on cherche un Castlevania dans la lignée de tout ce que la série a offert depuis vingt ans... ou juste un excellent jeu.