Adapté à l'air du temps via une très forte facilité et linéarité dans un désir d'accessibilité, Gray Matter va néanmoins un peu plus loin que du simplisme. On se fascinera davantage pour son ambiance feutrée teintée d'ésotérisme, son design lorgnant légèrement vers le gothique et son histoire prenante, écrite par une Jane Jensen en pleine forme, visiblement revigorée par son retour sur les terres vidéo-ludiques après quelques années d'absence. A jouer toutefois sur PC, terre native du point'n click, pour jouir de conditions optimales en terme de confort de jeu.
Mois : février 2012
Le jeudi 23 février dernier, se déroulait à la FNAC des Ternes de Paris une rencontre avec M. Hironobu Sakaguchi,...
The Last Story est loin d’être parfait, c’est évident. Son scénario, bien que travaillé, n’en reste pas moins classique et tarde quelque peu à prendre son envol – la fin est en revanche mémorable. Sa réalisation technique – et technique uniquement – est clairement dépassée, le dénonçant comme un beau jeu Playstation 2, mais sur Wii. Choix financier et stratégique, ceci se transforme en tare dès que l’on pose les yeux dessus. Les ralentissements vont faire craquer les plus impatients, les obligeant parfois à recharger le dernier point de sauvegarde en raison d’un Game Over non mérité. Et le tout se boucle en peu de temps, juste ce qu’il faut pour développer un minimum l’histoire et la boucler dans la foulée. Certes, ces défauts ne sont pas négligeables. Mais comment ne pas être touché par la passion dont transpire The Last Story. Le souci du détail est l’expression toute désignée pour la ville de Ruli : tout y est pensé. La qualité du système de combat laisse pantois, presqu’autant que l’ambiance familiale distillée. Encore une fois, l’émotion prime dans le récit des aventures d’Elza. Peut-être que seuls les plus sensibles peuvent être atteints. En attendant, rares sont les softs à être si généreux envers le joueur. Sous ses allures techniques de petit jeu, sous ses allures logiques de blockbuster, se cache une œuvre passionnée, peaufinée et sincère. Et rien que pour cela, il mérite de tourner dans votre Wii.
– Bonjour, Pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs ? Nous sommes une équipe de 4 personnes, 3 Français, 1 Japonais....
Treasure of the Caribbean est un petit jeu plutôt agréable, pouvant requérir de véritables talents de tacticiens face aux derniers boss, le nombre de combos de Diabolito ayant le don d’énerver profondément. Toutefois, il faut savoir raison garder : le tarif de Treasure of the Caribbean le réserve à une minorité de joueurs capable de débourser autant pour un titre aussi mineur.
Sous ses allures de jeu appelant à la débauche, Catherine se révèle être un jeu de puzzle très bien conçu et passionnant. Sous couvert de jeu vidéo, il interpelle les joueurs sur leur orientation de vie sans réellement juger. La présence des nombreuses fins montrent bien que l’idée n’est pas de moraliser les joueurs par rapport à une réponse universelle mais plutôt les laisser faire leur choix. Et puis l’exceptionnel esthétisme du jeu, non abordé dans les lignes précédentes mais sautant aux yeux au travers des images, ne saurait trahir le soin apporté à Catherine. Une bien belle prise de risque pour un des jeux les plus étonnants et prenants de l’année 2011.
A peine rentrée dans l’équipe que je me vois déjà conviée à la petite sauterie organisée pour fêter la première bougie de ce site ô combien rudimentaire. Qu’il soit bien clair, poser ses valises ici, ce n’est pas synonyme de suite cinq étoiles où les femmes de chambre se voient abusées par d’immondes politiciens sans scrupule, toute langue pendante. Non, ça ressemble plus à une vieille bâtisse insalubre où l’austérité n’a d’égal que le manque de chaudière et d’isolation.
2011 a été une année très riche ; à tel point que j’en suis devenu pauvre. Mais si les sorties de fin d’année m’ont fait revenir vers la génération actuelle, celles du début d’année m’ont fait aller vers ce que l’on appelle de manière fashion « le retrogaming ». Bulletstorm, Killzone 3, Test Dive Unlimited 2, Marvel vs Capcom 3, Dragon Age 2, Brink, infamous 2, que de titres ayant trouvé leur public mais qui ne m’ont pas fait rêver un seul instant. Du coup, je me suis naturellement tourné vers les machines de notre enfance, et surtout vers celles que je n’avais pas eu la chance de découvrir.
Diantre ! Archaïc ! Un an déjà ! Quelle émotion. Je crois que je vais pleurer. Enfin non, pas tout de suite. J'ai un bilan vidéo-lubrique de l'année passée à faire ! Les pleurs attendront donc encore un peu. Un bilan en décalé bien pratique pour éventuellement loger les derniers arrivés et joués durant le mois de décembre. Un bilan personnel donc, qui sentira peut-être la naïveté et le trollisme qui m'habite souvent. Je m'en excuse par avance. Cette année 2011 n'aura définitivement pas été celle où j'ai le plus joué et encore moins celle de bouclages intensifs. J'ai finalement plus passé mon temps à lire les actualités qu'à pratiquer. Et quelle actualité!
Archaïc fête donc sa première année. Et quelle année ! Si on m’avait dit en 2010 que 2011 serait encore plus folle en sorties, tueries diverses et surprises en quantités toujours plus abondantes… J’aurais probablement troqué mon super pouvoir, pouvoir absorber un nombre incalculable de mojitos sur une Happy Hour, contre celui de Charles Xavier : pouvoir figer le temps à l’envi. Quel grand cru les amis !
Pas vraiment de support privilégié en 2011 en fait, tellement les consoles sur lesquelles j’ai joué cette année sont éclectiques. Le tout remonte aussi loin que la SuperNES et la Playstation 2, passe par les classiques Playstation 3, DS et PSP et va jusqu’au cas des supports sur lesquels je n’aime pas vraiment jouer mais qui ont su me séduire par quelques exclusivités qui envoient du lourd comme le PC, la X-Box 360 ou la Wii. Eclectique, je vous dis.
Comment cela joyeux anniversaire ? Eh bien oui, Archaïc souffle officiellement sa première bougie aujourd’hui. Officiellement, car sa béta avait...
Alors oui ! On baigne dans une sorte d’austérité toute relative, probablement à un niveau moyen de « fun » sur l’échelle actuelle des blockbusters récents. Or, moi, j’ai passé quelques heures délicieuses, assez passionnantes et très frustrantes en jouant à AMY (le chapitre 5 est horriblement dur, et souvent un peu aléatoire). Au bout du compte, je trouve dommage qu’ à l’heure actuelle, quand on tend l'oreille à droite à gauche, il soit limite devenu de mauvais goût, voire carrément malsain de trouver un certain plaisir ludique dans le simple fait d'être obligé de chercher par où et comment passer (et galérer un peu..). Je trouve ça tellement bon !