Il ne voulait pas s’imposer comme le nouveau mastodonte du genre, il n’en avait pas la carrure, ni la volonté. Univers atypiques pour un jeu de rôle, personnages non-stéréotypés, réalisation graphique assez convaincante, partie musicale de grand standing, système de combat intéressant mais mal équilibré… Le tout donne un jeu assez marquant, qui plaira avant tout aux fans du genre peu regardants sur l’apparente simplicité du titre. Il aurait pu être plus long, plus beau, plus vaste, plus ambitieux… Mais peu importe, Live A Live reste un très bon jeu de rôle qui mérite un vif intérêt, et qui réserve quelques surprises - particulièrement pour le final – à ceux qui voudront partager, durant quelques heures, la vie un peu ordinaire de ses héros.
Mois : mars 2011
Game Dev Story est un jeu à la mécanique extrêmement simple dans laquelle interviennent pourtant beaucoup de rouages. Le développement, les ressources humaines, le marketing, la politique sont autant de domaines sur lesquels le joueur a la main. Même si chacun est présenté dans son plus simple apparat, c’est fait avec suffisamment de malice et de passion pour crisper n’importe qui sur son mobile. Il y a toujours quelque chose à faire, ou à suivre. Même si la magie s'évapore après deux ou trois parties complètes, Game Dev Story, du haut de ses 2,39€, se révèle être un titre extrêmement addictif – mais vraiment – et passionnel pour tout pratiquant de jeux vidéo. Un régal !
Au delà des articles élogieux et des conseils d’utilisateurs avisés, la découverte d’un bon jeu est parfois l’affaire d’un pur hasard. Par exemple, un achat peu onéreux lors du plus paumé des vides-greniers, un premier essai perplexe et une mise au placard durant quelques mois… Jusqu’au moment où, lors d’une nouvelle tentative plus pointilleuse, la qualité jusqu’alors insoupçonnée du jeu se révèle alors aux yeux du joueur médusé, qui se dit qu’il a finalement bien fait de s'y frotter une seconde fois. Mais pourquoi je parle de cela ? Parce que j’avais besoin d’une introduction un peu pertinente, et aussi parce que c’est exactement ce qui m’est arrivé avec Torico, sur Sega Saturn..
Malgré ses cinq ans de développement qui auraient pu faire penser qu’Alan Wake allait être un blockbuster du monde vidéoludique, il n’en est rien. Il cumule les petits défauts – textures parfois très laides, gameplay redondant, bugs de collision fréquents, interactivité limitée – qui l’empêchent de figurer sur le podium des titres de l’année… pourtant, ce serait oublier le savoir-faire de Remedy à nous offrir une histoire passionnante dans un monde qui ne l’est pas moins. La narration se faisant au travers de plusieurs supports dans le jeu, chaque joueur pourra découvrir les détails du scénario à son envie. De même, l’excellence de l’ambiance graphique et sonore fait que chaque joueur se verra immédiatement plongé dans les ténèbres de Bright Falls pour n’en sortir que douze ou quinze heures plus tard, selon le mode de difficulté et sa faculté à fouiller la forêt à la recherche des thermos de café. Remedy ne déçoit finalement pas en n’offrant certes pas un titre parfait mais l’un des plus intéressants de l’actuelle génération de console. Ce n’est pas rien !
Boudé durant quelques années par l’industrie vidéoludique, le point’n’click est revenu peu à peu sur le devant de la scène...
Les 2 DVD d’Infinite Undiscovery ne sont pas réellement homogènes, en terme de rythme, de quantité et d’heures de jeu, mais offrent tout de même une quête qui devrait plaire aux fans du genre qui attendent impatiemment de gros titres sur leur Xbox 360. Il est néanmoins regrettable que Tri-Ace n’ait pas davantage soigné sa copie. Les bonnes idées foisonnent, mais leur mise en place est réellement décevante. Les combats contextuels si souvent mis en avant ne sont en fait rien de plus que des pétards mouillés n’amenant que très peu au gameplay. Bourré de défauts techniques, Infinite Undiscovery ne peut pas prétendre à impressionner les foules, mais constitue un bon petit divertissement, le temps d’une vingtaine d’heures de jeu, avant de s’attaquer à un gros titre.
VVVVVV est un titre puissant, déstabilisant, maitrisé. Porté par des musiques dantesques et des graphismes sobres qui laissent place à un gameplay aussi facilement maitrisable que méprisable, il bouscule le classicisme du jeu de plateforme pour l’envoyer dans une autre dimension. Difficile et bourré de bonus et de clins d’œils, il plaira autant aux retrogamers qu’aux personnes soucieuses de mettre du challenge dans leur assiette. C’est comme le wasabi, ça arrache mais on en redemande toujours.