Devil May Cry 4 ne trahit pas la série, bien au contraire même. Il reprend tout ce qui a fait le succès du un et du trois et apporte un nouveau héros et quelques brillantes idées. Doté d’une réalisation impeccable (mais qui aurait pu être encore meilleure, j’en suis persuadé), d’une animation hors pair et d’une maniabilité toujours aussi parfaite, il ne pourra que plaire aux fans. Le titre de Capcom n’est malgré tout pas irréprochable en raison d’un manque évident de recherche quant à l’aventure sous les traits de Dante et ce sur tous les plans. A croire que la partie de Nero a nécessité tout le temps de développement et que celle de Dante s’est vue faite à la va-vite. Fort dommage quand on sait qu’elle constitue tout de même 2/5 du jeu total. Heureusement, au final, le plaisir n’est pas réellement tari et, il faut le reconnaître, nous prenons un plaisir fou à contrôler les deux héros. C’est l’essentiel et nous retrouvons avec l’un des tout meilleurs DMC actuellement disponible sur le marché, juste en deçà de l’indétrônable numéro un.
Mois : janvier 2011
Sôkyû no Fafner : Dead Aggressor a bénéficié d’un jeu attrayant aux premiers abords (boîtier superbe, introduction fabuleuse, respect de l’univers) mais dès que l’on pratique les missions proposées, le sourire s’efface quelque peu et la lassitude peut survenir très vite. Malgré toute la sympathie que l’on peut avoir pour la série, il est dur de conseiller son adaptation, même au plus grand fan. A essayer à tout petit prix sinon regardez plutôt ailleurs, il y a bien mieux sur le support de Sony.
Sting a réussi à redonner vie à un de ses titres les plus atypiques. Baroque a su marquer une génération de joueurs l’ayant découvert sur consoles 32 bits et sait aujourd’hui leur offrir une aventure tout simplement inoubliable. Malheureusement, malgré les ajustements de maniabilité et de gameplay, le jeu restera très certainement hermétique à la plupart des joueurs. De par sa difficulté absurde, son univers dérangeant et son principe plus que déroutant, il ne se laisse pas dompter par le premier venu. Difficile donc de le conseiller aux amoureux de RPG n’ayant actuellement pas grand-chose à se mettre sous la dent sur Wii. Baroque doit être un coup de cœur. Soit on accroche, soit on déteste. Il n’y a pas de juste milieu. Et le seul moyen de savoir dans quelle catégorie vous vous situez est de repenser à tout ce qui a été écrit plus haut et à bien regarder les photos voire à re-visionner les vidéos. Et si l’univers vous attire, si vous désirez réellement vous plonger dans ce monde de fous, alors tentez le coup. Vous ne devriez pas le regretter, mais ce n’est à faire qu’à cette sine qua non raison.
Les jeux de baston sur consoles portables sont légion, les bons jeux de baston, en revanche, se font beaucoup plus...
L’originalité a du bon mais le contrecoup est la division d’opinion que cela entraîne. Le titre ne fera pas l’unanimité en raison de son type très particulier. Ce mix entre deux genres entraîne forcément une limitation des deux côtés : la liberté est moins grande que dans un shoot et les coups sont plus limités que dans un jeu de baston classique. Mais si vous accrochez au style, alors vous êtes parti pour des heures de combats interstellaires intenses.
Square Enix a donc sorti un produit pour sortir un produit. Seiken Densetsu donne cette impression de jeu facile à développer : on fait une partie de jeu et on la copie-colle une douzaine de fois pour faire un jeu. Le paradoxe dans tout ça, c’est qu’on accroche tout de même. On se laisse berner et on joue quand même jusqu’à voir la fin. Certains pourraient appeler les joueurs aveugles des fanboys, oui, mais Children of Mana demeure un bon jeu. La déception est là, c’est sûr, mais il fait tout de même partie des meilleurs D-RPG de la console. Le problème vient peut-être du fait qu’il était trop attendu. Il permet de passer un agréable moment en tout cas, même si l’on peste souvent contre la répétitivité de l’action. Children of Mana est donc à découvrir mais n'est pas le messie que les fans d'Action-RPG attendaient.
Armored Core est un jeu tout à fait agréable mais difficile d’accès pour beaucoup de monde. Très beau mais étant donné que le joueur n’est pas acteur, il est difficile de préconiser ce jeu. Pourtant, j’y ai passé de très bons moments. C’est pourquoi je propose de lui mettre la moyenne et, tout un chacun, en fonction de ses goûts, fera évoluer l'appréciation.
Ce premier Bleach est une indéniable réussite du point de vue technique mais pêche méchamment sur le contenu. Le manque flagrant de personnages en fait un titre dont on fait vite le tour malheureusement. Nous mettons cela sur le fait que ce soit le premier numéro. Les autres ont depuis lors corrigé le tir. A petit prix, le fan de l’anime sera heureux de son investissement.
Spiderman 3 n’étonne plus comme le premier mais ne déçoit pas comme le second. Il offre une aire de jeu tout à fait honorable et sa durée de vie saura tenir en haleine les plus fervents fans de l’araignée. Néanmoins, nul ne sera capable d’occulter ses défauts de maniabilité et de caméra qui se veulent très présents et réellement gênants pour la progression du joueur. Une réalisation réellement en demi-teinte ne lui permet pas de se sauver du paquet des jeux à licence un peu trop vite achevés.
Il est considéré comme une référence sur GBA. Bien que le scénario soit le gros point noir du soft, avec la durée de vie minimaliste, Golden Sun n'en reste pas moins un titre tout à fait plaisant, à faire au moins une fois afin de se lancer dans The Lost Age aussitôt après. Ce dernier en corrige d'ailleurs la plupart des défauts...
Alors que les adaptations de film sont en règle générale décevantes, celle d’Harry Potter et l’Ordre du Phénix étonne. Il est évident que le manque de rythme en décevra beaucoup mais la réalisation en impressionnera d’autres. Le souci du détail est impressionnant, même si les textures auraient pu être bien plus travaillées. Les fans de la série, et plus particulièrement du film pourront se jeter ouvertement sur cette adaptation qui se révèle être l’une des meilleures depuis le début. Les autres s’ennuieront probablement après quelques heures de jeu.
Cet Harry Potter et l’Ordre du Phénix n’est pas aussi décevant qu’escompté, bien au contraire. Le travail fourni pour rendre l’univers aussi fidèle que possible au film est admirable mais il a apparemment pris trop de temps. L’équipe n’a semble-t-il pas eu le temps de peaufiner les rouages du titre et les incessants allers-retours ne trompent pas. Il est évident qu’il s’agit d’un titre à posséder si vous faîtes partie du fan club de J.K.Rowling. Autrement, vous pouvez aisément passer votre chemin. Il y a tellement mieux sur les rayonnages.
Lost Planet était annoncé comme une nouvelle killer-app sur Xbox 360 ; Capcom n’a pas failli : c’est bel et bien le cas. La seconde génération de titres n’arrête plus de nous en mettre plein la vue. Lost Planet réconcilie la technique d’aujourd’hui avec le principe des jeux d’action old-school. Car, au fond, c’est bien de cela qu’il s’agit : un jeu à l’ancienne où il faut tout péter avec une réalisation faite avec les dernières technologies. Peu de titres peuvent se vanter de disposer de pareille atmosphère. Il s’ajoute donc aux titres immanquables sur la console de Microsoft. On me souffle dans l’oreillette qu’une suite est d’ores et déjà en projet. On n’a pas fini de baver devant notre écran…
Il arrive des moments où l’on désire irrémédiablement revenir sur des jeux cultes. Des softs qui nous ont marqué, qui...
Très agréable à l’œil, plus long, plus convivial et encore mieux pensé, il constitue l’un des tout meilleurs jeux de la console et utilise de façon tout à fait intéressante la DS. Aucun jeu sur ce support ne peut se vanter d’en faire autant. Sans être une révolution, il poursuit l’œuvre de son aîné et fait honneur à la DS de la meilleure des façons.
Ridge Racer 6 est donc un concentré de fun et de bonheur. Alliant une plastique exemplaire, une durée de vie impressionnante et un confort de jeu optimal, il serait dommage de s’en priver. Les accros à la simulation peuvent tout de suite l’oublier, ils n’y survivront pas. Les autres adoreront.
Même du côté de la durée de vie, il n'y a rien à reprocher puisque 30 heures de jeu sont nécessaires pour achever la quête principale. Comptez bien 5 heures supplémentaires pour réaliser les différentes quêtes annexes. Selon votre orientation, le jeu change, qui plus est, de manière significative. Des défauts quand même ? Il est possible de dénoncer les trop fréquents temps de chargement. Pas bien longs mais présents au moindre changement de zone. Cela peut en irriter certains. Bref, vous l’aurez compris, Star Wars KOTOR est un monument du RPG, sur Xbox et PC, et qui n’a pas à rougir face à ses concurrents nippons.
C’est bien connu : la Xbox ne dispose pas de beaucoup de RPG dans sa ludothèque. C’est un fait avéré...
Voilà, le problème du jeu : sa facilité ; d’où ma réserve de début de paragraphe. Les modes semblent longs à terminer mais la difficulté n’étant pas très élevée, vous progressez très vite et obtenir tous les combattants n'est pas très éprouvant. Il reste alors le mode 2 joueurs si vous avez un pote qui le possède aussi.
Cette adaptation de Dragon Ball Z est donc réellement géniale. Le système de jeu, très fidèle à la série, est à la fois ingénieux et complet même si on pourrait éventuellement se plaindre du peu de coups. Heureusement, le dynamisme de l’action permet très vite d’oublier cela ainsi que la facilité de jeu et des décors assez moyens. Nous aurions pu demander une plus grande différence entre lui et son prédécesseur mais la qualité est au rendez-vous donc autant ne pas se plaindre.
En raison d’une durée de vie un peu juste, Brothers in Arms loupe de peu le statut de très bon jeu. Pourtant, il en a l’étoffe : une réalisation soignée, une bande-son excellente, une maniabilité très bien pensée et une ambiance réussie sont autant d’arguments en sa faveur. Gearbox n’a pas déçu. Bien au contraire même. La société nous a étonné en exploitant la portable de Nintendo bien mieux qu’espéré. Cependant, le plaisir est un peu trop éphémère pour les pros du pad qui ne mettront guère plus d’un ou deux après-midi pour boucler le jeu.
Cars est un jeu pour lequel on est tenté d’avoir de la sympathie. L’ambiance bon enfant est plaisante, on sourit beaucoup durant le court laps de temps que dure le jeu. Sa durée de vie saura en décevoir beaucoup tout comme sa prise en main sans ambition. Une nouvelle adaptation loupée ? En partie, seulement. Le jeune public ayant apprécié le film adorera le jeu, les autres s’ennuieront assez vite... Rainbow Studios nous a donc offert un titre très moyen mais à la bande son excellente !
Les Rebelles de la Forêt est en effet un titre qui détend. Les décors chatoyants, les blagues pourries de notre ami Elliot, les dialogues emplis d’humour, les mini-jeux à pratiquer en cours de partie et tout simplement cette ambiance bon enfant font de ce titre un soft pour lequel il est difficile de ne pas ressentir de la sympathie. Malheureusement, son prix de vente en dissuadera plus d’un. C’est pourquoi je le recommande en occasion ou quand l’étiquette affichera un montant bien inférieur à 60€. A vous de voir. En tout cas, il est évident qu’il vous fera passer un agréable moment.
Il y avait de grandes choses à faire avec pareille licence. Les fanatiques s’imaginaient déjà courir à toute allure évitant les joueurs adverses qui déboulent de toutes parts. Ce ne sera pas le cas mais ne soyons pas trop médisants, le coche n’est pas complètement loupé non plus, loin de là. On prend plaisir à jouer malgré l’extrême facilité du jeu. Disons que le passionné de la série sera ravi de voir une adaptation presque réussie, les autres n’y verront qu’un soft à l’ambiance japonaise exacerbée et au principe répétitif au possible. A vous de voir dans quelle camp vous vous situez.
Rayman Contre Les Lapins Crétins perd tout son charme une fois qu’il n’est pas sur Wii. Ayant été réalisé pour cette console, le porter sur d’autres formats n’avait évidemment qu’un but purement lucratif. Les joueurs Xbox 360, mais également PS2, PC, PSP et DS, sont évidemment tentés de se le procurer, envieux qu’ils sont des possesseurs Wii, en ce qui concerne ce soft. Pourtant, cet achat est fortement à déconseiller tellement la déception pourrait être grande. Les mini-jeux sont bien là, la maniabilité est excellente mais le plaisir est resté du côté de Nintendo. Dommage…
Dans ce nouvel épisode, Sonic, alors qu’il se promène tranquillement, revoit Robotnik (nommé Eggman dans le jeu, oubli de traduction…) avec en sa possession des émeraudes légèrement différentes des émeraudes du Chaos habituelles. C’est alors que l’émeraude est subtilement dérobée par Blaze the cat, nouvelle dans la série. Sonic part donc en quête de vérité…(ça paraîtrait presque passionnant dit comme ça…). Comme vous l’aurez deviné, Blaze est également jouable. Ne vous inquiétez pas, elle est capable d’aller elle-aussi très vite grâce aux mini-réacteurs incrustés sous ses chaussures. Vous pourrez suivre leurs pérégrinations et l’avancée des scénarios à l’aide de dialogues entre les niveaux que vous traverserez. Un aspect aventure a donc été inséré dans Sonic Rush, apportant un semblant de logique dans l’enchaînement des niveaux. Petite déception sur plan là par contre : ceux-ci ne changent pas, que vous les arpentiez avec Sonic ou Blaze, juste leur ordre varie, ce qui est fort dommage. Le deuxième bémol, cette fois-ci récurrent aux Sonic, est la durée de vie assez courte. Il vous faudra moins d’une dizaine d’heures pour retourner le jeu dans tous les sens et tenter de battre vos meilleurs scores. Cependant, le plaisir est tellement intense dans Sonic Rush que l’on refait les stages du jeu avec plaisir.
Arc the Lad IV est un petit soft tout à fait préconisé aux fans de Tactical-RPG pour passer le temps. Malgré une bande son agréable à l’oreille, le jeu ne peut pas se relever de toutes ses tares. Les fans de la série ont du se ruer dessus et ont forcément été déçus. Quand on connaît l’excellence des premiers (surtout le deux, encore une fois), il est difficile de pardonner à Sony. Confier le développement d’un tel soft à un petit studio était une erreur. Les joueurs occasionnels peuvent éventuellement se pencher sur cet épisode pour son principe des deux destinées. Si vous pouvez vous le procurer pas cher, n’hésitez pas.
Naruto RPG 2 aurait pu décevoir mais ce n’est pas le cas. Reprenant l’intrigue de manière plus ou moins fidèle, il offre aux joueurs un jeu tout à fait agréable et surtout où l’ambiance de la série est réellement présente. Il arrive que l’on ait l’impression de vaquer dans le monde de l’œuvre et en cela, nous pouvons dire que l’adaptation est bonne. Les pseudo hardcore gamers qui ne peuvent pas se retenir d’énumérer leurs trophées en matière de RPG seront peut-être déçus par le classicisme du titre et le bouderont. Je vous propose de les laisser louper un tel jeu et vous, profitez-en pour y jeter un œil.
Avec Project Rub, la Sonic Team a montré les nombreuses possibilités qu’offrait la Nintendo DS. En utilisant aussi bien le micro que l’écran tactile, il s’agit du jeu, appartenant au line-up, qui a le plus démontré l’innovation que pouvait apporter la console au domaine du jeu vidéo. Peut-être que la console n’aurait pas eu un succès si immédiat si Project Rub n’avait pas été si original et plaisant. De part son style unique et réellement novateur, il s’impose parmi les softs indispensables de la Nintendo DS.
Rayman DS est la conversion de Rayman 2 sur N64, un portage peut-être trop hâtif d’ailleurs. Les développeurs ont omis de profiter des capacités de la console en matière de prise en main pour faire évoluer leur jeu. Sûrement désireux de vouloir proposer leur soft au lancement de la console, ils ont quelque peu bâclé le travail. Dommage. Il en reste un jeu qui fera passer un bon moment à ceux qui ne l’ont jamais fait. Les autres peuvent passer leur chemin et ressortir leur version d’antan, un poil plus belle et bien plus agréable à jouer.
Tout cela pour vous dire que Conversation Notebook est un logiciel éducatif pour japonais désireux de se rendre aux Etats-Unis et non pour jeune français voulant connaître la langue de Musashi. Vous apprendrez bien mieux et vite avec un bon vieux bouquin que grâce à ce « jeu ». En revanche, si Nintendo a la bonne idée d’adapter le concept à l’Europe et nous sort une version français/japonais, cela deviendra fort intéressant…
Vampire Rain avait pour un lui un fabuleux concept : la survie en milieu vampirique ; mais cela ne suffit pas à sauver le titre de la noyade. Sa technique digne d’une Xbox première du nom n’attirera déjà pas l’œil du badaud, ni même la pauvreté de son design. Artoon a pondu un titre dans lequel on s’ennuie fermement et dont on se serait bien passé. Préférez lui donc les aventures de Sam Fisher, moins occultes mais diablement plus accrocheuses et soignées.
Il serait facile de se dire que Sega s'est reposé sur ses lauriers en sortant un jeu à la réalisation indigne d'une Playstation 3, au gameplay raté et à la durée de vie minimaliste afin de profiter de l'engouement provoqué par la série. Beaucoup franchiront le pas et le diront, pendant que les fans y verront un jeu fidèle à l'original, par moment palpitant et offrant une bande-son de qualité. A vous de voir si vous appréciez suffisamment la série pour faire abstraction, ou non, des tares du jeu.